Il y en avait pour tous les goûts hier soir, et les jeux déballés, sur les trois tables montraient tout le prisme ludique au niveau de la difficulté…

Sur la table expert, Arnaud avait apporté un jeu magnifique : Men Nefer. L’auteur de ce titre n’est pas un inconnu : German P. Millan a également créé Bitoku. Après une explication de règle certes longues, les joueurs ont pu apprécier la qualité éditoriale du jeu durant 2h…

L’objectif est de construire cette capitale d’Égypte antique de manière efficace. Au cours de trois ages, vous devez acquérir des actions en combinant prise de tuile et pose d’ouvriers. Les effets sont multiples et engendrent une salade de points agréable… Le thème est, lui aussi, superbement respecté : acquérir des connaissances dans les maisons de la vie, naviguer et commercer sur le Nil, faire des offrandes au Dieu vénéré, embaumer les corps des nobles pour les envoyer vers une vie meilleure, ériger de magnifiques sphinx et contribuer à la construction des Grandes Pyramides…

Sur la table des jeux intermédiaires/initiés, un jeu se déroulant dans un futur lointain a été apporté par Renaud : il s’agit de Starship Captains édité par iello.

Je vous en avais déjà parlé dans un article précédent http://stratejeux.crocpom.fr/?p=2993

L’originalité du titre se tient en 2 points : la promiscuité avec la licence startrek pour le thème et la gestion de la file d’ouvriers sur son vaisseau personnel. En tout cas, la tension était palpable et la table jouait souvent debout !

On termine avec la table des jeux plus familiaux. Après une partie de Tower UP (je vous en ai parlé dans mon article précédent) où une rancune tenace (mais bon enfant) est apparue entre Julien et Florent, nous avons essayé un puzzle games : garden geckos.

Les joueurs vont alternativement, à la manière d’un Carcassonne, poser une tuile puis placer une de ses 5 salamandres à la jonction de 2 tuiles dont les bords correspondent. L’idée est d’arriver à capturer des insectes (présents au centre de la tuile) par effet de majorité. Autre source de points : la réalisation de cartes objectifs lié à la présence de son gecko sur des terrains particulier ou relier des insectes avec ses animaux. Ce n’est pas si simple de maitriser la pioche et lire le plateau chargé en couleurs. Les sensations sont toutefois globalement agréables.

Nous vous invitons à nous rejoindre les vendredis :

  • avec arts et jeux sancéens les premiers vendredis du mois
  • au centre renée Peltier le reste du temps

Il y a toujours plus de proposition de jeux différents que de joueurs faisant le déplacement ! 🙂

Une petite délégation de notre association s’est rendue, ce week-end, près de Reims pour un festival inter-associatif… On peut dire clairement que l’organisation de cet évènement ne manquait pas de bonnes idées : Buvette efficace, bénévoles chouchoutés, tombola, bourse aux jeux (qui présentait un large choix), aménagement de l’espace, mise en avant d’auteurs locaux et auto-édités… C’était bien, nous avons passé un très bon samedi avec le plaisir de faire jouer le public de Betheny. Béatrice a pris le relais le lendemain, elle a pu profiter de la bourse aux jeux avec notamment l’extension pour Splendor pour un prix défiant toute concurrence !

Le festival proposait au public des grands classiques en version géante : des jeux abstraits (quarto, pylos, quawalé), Kingdomino mais aussi

River dragon :

Takenoko : dont l’objectif est de gérer une bambouseraie. A son tour, les joueurs dépensent des points d’action pour générer un agrandissement du jardin, cultiver les bambous avec le jardinier ou en croquer avec le panda. C’est un grand classique qui après 10 ans d’âge est toujours aussi agréable. Sa durée de partie, un peu longue pour le public visé, n’est qu’un petit point noir à ce jeu qui tourne bien.

Pour ma part, j’ai eu l’occasion d’expliquer énormément le jeu Tower up. Ce titre édité par monolith propose une expérience de jeu proche des aventuriers du rail avec un principe de construction assez malin. Notre objectif est de construire des buildings dans une mégalopole en remplissant des objectifs. A son tour, soit nous récupérons des blocs, soit nous construisons, dans la ville, en respectant des contraintes : obligation de construire dans une case adjacente à un autre immeuble avec une couleur différente puis agrandir tous les voisins. La pose d’un toit de sa couleur va permettre au joueur de scorer. Attention, un adversaire peut très facilement agrandir l’immeuble par dessus le toit d’un adversaire le pénalisant pour le scoring des objectifs. Le jeu est agréable et les partie se jouent souvent sur le fil. On retrouve la patte de Sébastien Pauchon et son métropolys… Ce grand ancien était basé toutefois sur une dynamique d’enchères. Béatrice a eu l’occasion de le découvrir à cet occasion. Elle a plutôt apprécié l’expérience.

Les associations avaient chacune leur petit secteur, nous étions des animateurs volants dans la première salle. Ne connaissant pas tous les même titres, nous avions nos spécialités : Duel pour la terre du milieu, Oh my brain, Chateau combo, Next Station Paris, chasse patate, Faraway…

Samuel était le spécialiste de Courtisans où les joueurs vont placer des cartes « familles » à la cours de la reine. En fonction de leurs positions, ces groupes vont être influents ou rapporter des points négatifs par rapport à des cartes qu’on pose devant soi. On ajoute à cela des pouvoirs pour dynamiser les parties.

Pour les familles, Capitain Flip a pas mal tourné également. Son principe est très simple, les joueurs vont compléter son bateau avec un équipage qu’on tire d’un sac. Chaque personnage tiré apporte un effet qui nous permet de nous enrichir. La sensation principale vient d’un mini choix qu’on fait au début de chacun de son tour. Est ce que je place la tuile dans mon bateau tel quel ? Ou est ce que je prend le risque de la retourner et avoir l’obligation de placer le personnage que je ne connais pas au verso. Pour les familles, le plus dur est de connaitre les pouvoirs de chaque personnage mais ensuite le jeu reste relativement fluide.

Stratejeux était donc dans la place… Oui, on s’exporte à 100km de Troyes parfois !

Week-end prolongé oblige, nous n’étions pas si nombreux pour cette soirée avec Les Sancéens… Bien que le thème de l’horreur était imposé, finalement nous avons fait nos mauvais élèves en jouant à d’autres titres pas si effrayant…

Après une partie de l’Insondable reprenant les mécaniques de Battlestar galactica (je n’ai pas pensé à faire des photos malheureusement), nous avons essayé la Bête : jeu asymétrique qui raconte la traque de la bête du Gévaudan à la fin de moyen age.

Un joueur incarne la bête et doit faire 25 victimes pour remporter la victoire, les autres doivent la traquer et découvrir sa véritable nature : est ce le diable ? Une meute de loup ? en étudiant les traces qu’elle laisse dans les différents villages. La bête plus mobile que les chasseurs, va jouer un jeton marque soit caché ou visible (si elle veut appliquer ses effets)… Ensuite, en réaction, les joueurs vont se coordonner pour aller dans la ville où elle se trouve et tenter de deviner le jeton joué… Au fur est à mesure de la partie, la bête est acculé et va avoir de moins en moins de faciliter pour bouffer les villageois du massif central… Très impressionnant, ce titre m’a énormément plu. Si vous voulez des informations complémentaires je vous invite à visionner la vidéo des renards ludiques ci dessous :

On continue cet article en vous présentant rapidement quelques jeux sortis lors de cette soirée.

Smallwords (la réédition de Vinci) est un jeu d’affrontement et de conquête de territoires. Nous jouons le rôle de divinités essayant de chapeauter des peuples. Le système de prise de territoire est excessivement intuitif et de principe de mise en déclin d’une race fait l’originalité de ce classique édité par Days of wonder.

Wingspan a lancé la mode des jeux sur le thème de la nature. Avec son édition plus que soigné, les joueurs découvrent les oiseaux et doivent les placer judicieusement dans leur milieu naturel pour « les activer » de manière efficace. Une mention particulière pour la mangeoire qui est une tour à dés magnifique.

On continue avec une sommité du milieu qui a révolutionner le monde ludique… Dominion. En effet, avec ce titre, on a l’invention de la mécanique de deckbuilding. Le principe est de faire tourner rapidement ses cartes et en acheter des plus efficace par rapport à un ensemble de cartes proposées. Actuellement, cette mécanique est reprise et améliorée mais à l’époque, ce jeu m’avait impressionné par son intelligence ludique.

Ganymède est un jeu sorti à la suite de Splendor et propose un défi intellectuel plus poussé … L’objectif est d’envoyer des colons de la Terre vers Mars puis vers un satellite de Jupiter : Ganimède. Les cartes doivent être jouées efficacement pour envoyer les meeples de la bonne couleur au bon endroit. A l’époque, ce jeu a été grandement apprécié par son look très digital issu des jeux vidéos des années 90.

Autre jeu qui a raflé tous les prix : 7 wonders. Il a du démocratiser le draft. L’objectif est de construire sa merveille en récoltant les bonnes cartes qui se passent d’un joueur à un joueur au cours de 3 ages. Je ne détaille pas trop ce jeu que tout le monde connait. Sa version duel est également très appréciée. Une déclinaison est sortie la semaine dernière : Duel pour la Terre du milieu.

On termine cet article par une nouveauté publié chez Gigamic : Dekal.

L’objectif est de faire le moins de points possible en regroupant les cartes avec le même chiffre ensemble… Ces cartes peuvent glisser sur son tableau de 4×4… Christophe n’a pas été bien efficace sur cette partie…

La soirée ne s’est pas terminée là… Si vous voulez découvrir d’autres jeux, n’hésitez pas à venir nous voir dans nos associations respectives.

Samedi dernier, c’était les micro-folies de la Chapelle… Et notre Bruno a su communiquer notre passion ludique au public de l’espace Didier Bienaimé.

Ça a plutôt bien joué. Voici quelques photos de l’évènement :

Feu de camp : un jeu d’adresse qui fait souvent mouche

Lost seas

Même Cosmic frog a été sorti :

Le classique TTMC :

Un jeu de figurine : Vagrantsong

Forêt mixte :

Verdant :

Je profite de cette fin du week-end pour vous poster quelques photos de notre salon inter-association d’Octobre.

Malgré les multiples évènements programmés ce week-end (marches, salon du livre jeunesse), notre festival a attiré pas mal de monde à Saint-Julien-les-Villas. J’ai même eu la chance de retrouver des familles que j’avaisdéjà croisé au festival de St André les Vergers.

Les associations Troyennes fraternelles (Arts et jeux Sancéens et la rencontre des joueurs) avaient, comme nous, leurs petits espaces… enfin au début puisque sur la fin, les tables disponibles commençaient à manquer si bien qu’on animait de table en table sans distinction.

En plus de la buvette et d’une aide précieuse de ludothèques itinérantes, deux boutiques troyennes ont tenu un stand : Pause ludique pour les jeux de plateaux et des cartes et des jeux pour la partie figurine. Une table de Dystopian wars était d’ailleurs en démo près de leur stand.

Notre Bruno n’a pas hésité à monter sur scène pour rythmer et animer le salon : le jeu du dictionnaire, tournois de trio, d’eldorado, de Forêt Mixte , soirée loups garous (on fait aussi bien que canal +) mais aussi un challenge TTMC.

Matagot nous avait donné la possibilité de présenter leurs dernières nouveautés avec notamment Kyoto no neko. Jeu très familial reprenant une mécanique de dungeon crawler.

Personnellement, j’ai pu expliquer de nombreux jeux récents et pas que : Du balais, sur les traces de Darwin, Pandemie, la chasse aux gigamon, Ink it, l’escalier hantée, Complices…

Une table de Sur les traces de Marie Curie n’a pas désempli

Mais la palme du jeu le plus présenté, pour moi, a été Château combo édité très récemment par Catch up Games.

Mais aussi le récent Middle ages

Et Inori

Wyrmspan

La gamme du classique aventuriers du rail fonctionne bien également (ici la version Paris)

Je pourrait vous parler de la partie jeux de rôle et figurines, des jeux et goodies vendus au profit d’octobre rose… Ce salon était, il me semble bien riche.

J’ai adoré participer et animer à ma petite échelle cet évènement Troyens qui tend à se poursuivre, je l’espère.

Cela fait déjà un mois que je n’ai pas écris d’article sur le site et pourtant trois vendredis sont passés depuis lors…

Avant de parler de la séance commune avec Arts et jeux Sancéens de ce vendredi, petite information à noter dans vos agendas. Nous organisons un festival inter-asso pour soutenir octobre rose la semaine prochaine.

Le samedi de 14h à minuit et le dimanche de 10h à 19h, nous nous relayons à Saint-Julien-les-Villas pour faire jouer le public. Voici le programme détaillé de l’évènement. N’hésitez pas à venir nous voir.

Mais revenons à notre séance commune du vendredi 4 octobre. Le thème était « la construction ». Je n’ai malheureusement pas eu le réflexe de prendre en photo la totalité des jeux joués mais on peut citer dinausaur world, kingdomino, Dice city, 7wonders,

Il y avait également Alhambra (jeu primé au spiel en 2003) :

Planet unknown :

ou le plus récent et méchant : Middle age (réédition de Magesty)

Je vais concentrer l’écriture de cet article sur un jeu tout récent, édité par Sorry we are french, il s’agit de Sur les traces de Marie Curie.

Surfant sur le succès de leur précédent titre : Sur les traces de Darwin, le visuel de la boite intègre ce jeu dans une gamme édité avec minutie par l’éditeur. Ce jeu de Florian Fay est toutefois moins familial que le précédent.

Il vous propose d’accompagner Marie Curie, tout au long de sa vie. Une frise chronologique sur un plateau central ponctue le jeu et met fin à la partie à la mort de la célèbre chimiste lorsque le compteur arrive au bout de la piste (un livret historique extrêmement bien fait accompagne le jeu un peu comme cartaventura)

Le moteur principal réside dans sa tour à ressources (déjà exploité par Feld dans une dynamique moins familiale). A son tour, un joueur va placer dans la fameuse tour un certain nombre de ressources (Uranium, Plutonium ou Pechblende [un minerais radioactif moins connu]). En fonction de ce qui en ressort, le joueur actif va pouvoir les récupérer pour faire diverses transformations chimiques dans son laboratoire (son plateau personnel)

Ces ressources vont également pouvoir acheter des cartes qui en les collectionnant vont vous apporter plusieurs effets : récolter de la verrerie pour améliorer votre efficacité, rédiger des thèses vous apportant de précieuses ressources, atteindre votre objectif personnel…

Le jeu tourne réellement bien et illustre magnifiquement la vie de cette scientifique. On a une jeu de transformation de ressources simple et malin qui n’est peut être pas d’une profondeur extrême. Il n’empêche que le jeu est plaisant avec des points de victoire difficile à récolter. J’ai l’impression qu’il a plu aux 4 personnes extérieures à qui j’ai expliqué la mécanique, vendredi dernier.

Voici une vidéo de ludicaires parlant de ce jeu :

Quel plaisir de se retrouver tous les premiers vendredis du mois avec nos camarades ludiques d’Arts et jeux Sancéens. Cette fois-ci pas de thème particulier proposé et plusieurs types de jeu ont été de sortis :

Age of innovation   :

Beyond the sun :

Mombasa :

Je vais vous parler plus particulièrement de deux titres moins complexes (comme souvent) que j’ai pu tester hier soir :

Leaf :

Ce jeu récent édité par Lucky Duck games ne révolutionne pas le monde ludique, il propose une partie assez « chill », sans prise de décisions bloquantes… En effet, même si les joueurs n’optimisent pas forcément très bien leurs coups, Leaf les valorise quand même.

L’apport magique du jeu est dans la pose d’une feuille en début de tour du joueur. Expliquons un peu plus les mécanismes qui collent au thème principal du jeu… L’automne.

A son tour, donc, un joueur va, à l’aide d’une carte dans sa main sélectionner une forme de feuille issue d’une pioche. Celle-ci est ensuite connectée au centre de la table à une ou plusieurs autres. En fonction de la couleur de la feuille qu’elle touche et son nombre de connexions, le joueur va faire des actions souvent source de points de victoire. En grimpant dans un arbre, votre écureuil va collecter des bonus, nous pouvez collectionner des animaux dans votre tanière (dont Béatrice a peur des illustrations !), faire pousser des champignons, ou collecter des cartes afin d’avoir plus de choix au tour suivant. Le coté magique du titre vient dans ce principe de connexion qui semble difficile au premier abord mais qui coule de source durant la partie… Une belle trouvaille avec un matériel qui colle à la thématique faisant de Leaf un jeu marquant.

Planet Unknown :

Aurelie avait hâte de nous le faire découvrir. Cité dans la short list des jeux initiés pour Cannes 2024, je comprend maintenant l’engouement de ce jeu malheureusement un peu trop cher en boutique.

L’objectif est donc de terraformer une planète lointaine. A son tour, le joueur actif va tourner un plateau central pour désigner 2 polyominos possibles pour lui. Ceci va engendrer un choix de 2 tuiles pour les autres. En posant cette forme sur sa planète de manière adjacente à une autre, les joueurs vont progresser sur plusieurs pistes leurs permettant d’être efficace et gagner le maximum de poins de victoire.

Vos rovers sont particulièrement important car ils collectent des ressources et aménagent le terrain en lissant les cratères de météorites. L’eau est difficile à collecter mais permet de collecter des points de victoire rapidement. La biodiversité vous permet de combler les trous de votre exploration par des petites tuiles « foret ». Tout est extrêmement intuitif et offre un petit casse tête individuel sans réel temps mort. Ce titre apporte également une très grande rejouabilité avec des objectifs à atteindre entre 2 joueurs, des planètes et des corporations (avec un arbre de développement propre) différentes. Merci pour la découverte !

Ayant de la famille à proximité, il est assez facile de me rendre à ce festival qui amorce la rentrée scolaire et le mois de septembre.

Le lieu est toujours aussi magnifique et dès mon arrivé, j’ai le plaisir de retrouver le sémillant Alexandre Lalande en train d’animer durant le week-end, le stand Ravensburger. Un troyen était donc déjà dans la place !

Niveau jeu, je n’ai pas pu tester grand-chose. En effet, je trouve le festival de plus en plus victime de son succès si bien qu’il est difficile de s’installer à une table et encore moins à choisir le jeu qu’on veut tester.

Khiva chez the flying games

est plutôt une bonne surprise. A chaque tour, les joueurs vont devoir sélectionner simultanément une carte colorée permettant d’attirer vers soi un dromadaire de la couleur correspondante. Mais attention, c’est la plus faible valeur qui est prioritaire en cas de couleur identique joué. Les dromadaires vont récolter des rubis permettant de récupérer du sel, des tapis qu’il faut valider en attirant le dromadaire coloré correspondant dans son palais, des théières…

C’est chaotique mais extrêmement plaisant notamment lorsque les joueurs révèlent simultanément leurs cartes et qu’on a réussi à deviner ce que veut faire l’adversaire. The Flying games s’éloigne ici, de leur gamme abstraite avec des figurines plastiques et des jeux pour enfant. Ce jeu familial de Johannes Goupy et Guillaumes Scholz est agréable et mérite d’être essayé.

Marabunta chez space cowboys

Ce titre de Reiner Knizia a été développé dans la collection 2 joueurs de cet éditeur. Nous incarnons des colonies de fourmis à la conquête de 6 territoires colorés et de cupcakes. Comment se joue le jeu. C’est assez simple en fait, le joueur actif lance un pool de dés (Sur ceux-ci des chiffres colorés correspondant aux 6 régions du plateau) puis les séparent en 2 lots pour les proposer à son adversaire. Nous plaçons les chiffres vus sur les dés de manière adjacente sur le plateau avec un velleda pour récupérer les précieux cupcakes. A la fin de la partie, un décompte de majorité se fait également par région. L’ensemble n’est pas désagréable mais je n’ai pas été transporté.

Balconia en cours de localisation chez lucky duck games.

Nous avons testé un jeu à deux balconia qui, sur le papier, semblait intéressant. Les joueurs doivent placer des habitants sur leur balcon dans un immeuble. Le plateau quadrié  se place, à la verticale, un peu comme un puissance 4. A son tour, un joueur prend un cube présentant 4 faces illustrées. On peut y voir, des chats, des oiseaux, des vêtements, des notes de musiques et une condition de scoring particulière liées à ces illustrations. Ceux-ci sont particulièrement soignées.

Après avoir étudié les faces, il va proposer à son adversaire 2 faces possibles pour lui et 2 faces qu’il peut avoir, potentiellement, de son côté. Son adversaire va ensuite choisir sa face et la positionner dans l’immeuble imposant ainsi la place et une des 2 faces choisies par le joueur actif. Une petite déception pour nous car nous avons eu l’impression de ne pas maitriser grand-chose de la partie.

Ink it chez bankiiiz edition

a, par contre, sauvé ce salon en créant autours de la table une excellente ambiance de coopération. Bien moins casse-tête que concept, bien plus immédiat qu’imagine, j’ai adoré nos deux parties faites avec des jeunes croisés sur le salon… La mécanique est classique : tous les joueurs sauf un vont dessiner un objet ou concept imposés par une carte à l’aide de 4 tampons colorés.

A la fin de cette phase de création, « nos œuvres » vont être proposé à celui qui n’a pas dessiné avec les cartes correspondantes. Il doit retrouver chaque concept à partir de nos coups de tampon. Le jeu se joue en 5 manches avec à chaque fois, un nombre de coup de tampon imposé et dégressif (5 puis 4 puis 3…) C’est tout bonnement un jeu qui apporte une ambiance originale. Les thèmes sont tellement bien trouvés qu’on arrive à faire deviner bras de fer avec un rond rouge et un trait jaune ! Je vous le conseille.

Après, un salon c’est aussi des rencontres, notamment la jeune structure Hauméa Games et l’excellent deckbuiding Eternitium que j’ai pu me faire dédicacer par son auteur.

Et vous allez voir, Bruno a de nombreuses chose à vous faire noter :

Le 12 et 13 octobre 2024 à la salle des fêtes de Saint Julien les villas : nous organisons avec les autres associations ludiques, un fectival en partenariat avec octobre Rose et la ligue contre le cancer. Le but est de jouer au bénéfice d’une bonne cause. Il y aura aussi de la figurine, du jeu de rôle et des boutiques. Nous pouvons apporter des jeux à la revente. Les bénéfices iront à la ligue contre le cancer.

Vendredi 6 septembre 2024 : c’est le premier vendredi du mois. Nous serons donc avec nos confrères d’arts et jeux Sancéens à l’espace Grimont à Saint Julien les Villas. Pas de thème imposé cette fois à part le plaisir de se retrouver !

Arts et Jeux Sancéens veulent monter une équipe ludisport pour la ligue de l’Yonne. Si certains ou certaines sont intéressés vous pouvez vous manifester. Plus d’informations ici : https://www.ffludisport.fr/ » . Si il y en a qui veulent participer nous prendrons en charge les frais d’équipe mais les frais d’inscription individuels seront à votre charge (12€).

Pour cette nouvelle saison, nous reprenons nos habitudes :

  • Tous les 1er vendredis du mois, nous irons jouer et animer avec les Sancéens à l’espace Grimont à Saint Julien les Villas
  • Notre salle habituelle est le centre René Peltier
  • Durant les vacances scolaires ainsi que les 18 octobre 2024, 20 décembre 2024 et le 7 février 2025 nous serons à la médiathèque des Chartreux… Quand je vous dis qu’il y a des dates à retenir !