Cela fait déjà un mois que je n’ai pas écris d’article sur le site et pourtant trois vendredis sont passés depuis lors…

Avant de parler de la séance commune avec Arts et jeux Sancéens de ce vendredi, petite information à noter dans vos agendas. Nous organisons un festival inter-asso pour soutenir octobre rose la semaine prochaine.

Le samedi de 14h à minuit et le dimanche de 10h à 19h, nous nous relayons à Saint-Julien-les-Villas pour faire jouer le public. Voici le programme détaillé de l’évènement. N’hésitez pas à venir nous voir.

Mais revenons à notre séance commune du vendredi 4 octobre. Le thème était « la construction ». Je n’ai malheureusement pas eu le réflexe de prendre en photo la totalité des jeux joués mais on peut citer dinausaur world, kingdomino, Dice city, 7wonders,

Il y avait également Alhambra (jeu primé au spiel en 2003) :

Planet unknown :

ou le plus récent et méchant : Middle age (réédition de Magesty)

Je vais concentrer l’écriture de cet article sur un jeu tout récent, édité par Sorry we are french, il s’agit de Sur les traces de Marie Curie.

Surfant sur le succès de leur précédent titre : Sur les traces de Darwin, le visuel de la boite intègre ce jeu dans une gamme édité avec minutie par l’éditeur. Ce jeu de Florian Fay est toutefois moins familial que le précédent.

Il vous propose d’accompagner Marie Curie, tout au long de sa vie. Une frise chronologique sur un plateau central ponctue le jeu et met fin à la partie à la mort de la célèbre chimiste lorsque le compteur arrive au bout de la piste (un livret historique extrêmement bien fait accompagne le jeu un peu comme cartaventura)

Le moteur principal réside dans sa tour à ressources (déjà exploité par Feld dans une dynamique moins familiale). A son tour, un joueur va placer dans la fameuse tour un certain nombre de ressources (Uranium, Plutonium ou Pechblende [un minerais radioactif moins connu]). En fonction de ce qui en ressort, le joueur actif va pouvoir les récupérer pour faire diverses transformations chimiques dans son laboratoire (son plateau personnel)

Ces ressources vont également pouvoir acheter des cartes qui en les collectionnant vont vous apporter plusieurs effets : récolter de la verrerie pour améliorer votre efficacité, rédiger des thèses vous apportant de précieuses ressources, atteindre votre objectif personnel…

Le jeu tourne réellement bien et illustre magnifiquement la vie de cette scientifique. On a une jeu de transformation de ressources simple et malin qui n’est peut être pas d’une profondeur extrême. Il n’empêche que le jeu est plaisant avec des points de victoire difficile à récolter. J’ai l’impression qu’il a plu aux 4 personnes extérieures à qui j’ai expliqué la mécanique, vendredi dernier.

Voici une vidéo de ludicaires parlant de ce jeu :

Quel plaisir de se retrouver tous les premiers vendredis du mois avec nos camarades ludiques d’Arts et jeux Sancéens. Cette fois-ci pas de thème particulier proposé et plusieurs types de jeu ont été de sortis :

Age of innovation   :

Beyond the sun :

Mombasa :

Je vais vous parler plus particulièrement de deux titres moins complexes (comme souvent) que j’ai pu tester hier soir :

Leaf :

Ce jeu récent édité par Lucky Duck games ne révolutionne pas le monde ludique, il propose une partie assez « chill », sans prise de décisions bloquantes… En effet, même si les joueurs n’optimisent pas forcément très bien leurs coups, Leaf les valorise quand même.

L’apport magique du jeu est dans la pose d’une feuille en début de tour du joueur. Expliquons un peu plus les mécanismes qui collent au thème principal du jeu… L’automne.

A son tour, donc, un joueur va, à l’aide d’une carte dans sa main sélectionner une forme de feuille issue d’une pioche. Celle-ci est ensuite connectée au centre de la table à une ou plusieurs autres. En fonction de la couleur de la feuille qu’elle touche et son nombre de connexions, le joueur va faire des actions souvent source de points de victoire. En grimpant dans un arbre, votre écureuil va collecter des bonus, nous pouvez collectionner des animaux dans votre tanière (dont Béatrice a peur des illustrations !), faire pousser des champignons, ou collecter des cartes afin d’avoir plus de choix au tour suivant. Le coté magique du titre vient dans ce principe de connexion qui semble difficile au premier abord mais qui coule de source durant la partie… Une belle trouvaille avec un matériel qui colle à la thématique faisant de Leaf un jeu marquant.

Planet Unknown :

Aurelie avait hâte de nous le faire découvrir. Cité dans la short list des jeux initiés pour Cannes 2024, je comprend maintenant l’engouement de ce jeu malheureusement un peu trop cher en boutique.

L’objectif est donc de terraformer une planète lointaine. A son tour, le joueur actif va tourner un plateau central pour désigner 2 polyominos possibles pour lui. Ceci va engendrer un choix de 2 tuiles pour les autres. En posant cette forme sur sa planète de manière adjacente à une autre, les joueurs vont progresser sur plusieurs pistes leurs permettant d’être efficace et gagner le maximum de poins de victoire.

Vos rovers sont particulièrement important car ils collectent des ressources et aménagent le terrain en lissant les cratères de météorites. L’eau est difficile à collecter mais permet de collecter des points de victoire rapidement. La biodiversité vous permet de combler les trous de votre exploration par des petites tuiles « foret ». Tout est extrêmement intuitif et offre un petit casse tête individuel sans réel temps mort. Ce titre apporte également une très grande rejouabilité avec des objectifs à atteindre entre 2 joueurs, des planètes et des corporations (avec un arbre de développement propre) différentes. Merci pour la découverte !

Ayant de la famille à proximité, il est assez facile de me rendre à ce festival qui amorce la rentrée scolaire et le mois de septembre.

Le lieu est toujours aussi magnifique et dès mon arrivé, j’ai le plaisir de retrouver le sémillant Alexandre Lalande en train d’animer durant le week-end, le stand Ravensburger. Un troyen était donc déjà dans la place !

Niveau jeu, je n’ai pas pu tester grand-chose. En effet, je trouve le festival de plus en plus victime de son succès si bien qu’il est difficile de s’installer à une table et encore moins à choisir le jeu qu’on veut tester.

Khiva chez the flying games

est plutôt une bonne surprise. A chaque tour, les joueurs vont devoir sélectionner simultanément une carte colorée permettant d’attirer vers soi un dromadaire de la couleur correspondante. Mais attention, c’est la plus faible valeur qui est prioritaire en cas de couleur identique joué. Les dromadaires vont récolter des rubis permettant de récupérer du sel, des tapis qu’il faut valider en attirant le dromadaire coloré correspondant dans son palais, des théières…

C’est chaotique mais extrêmement plaisant notamment lorsque les joueurs révèlent simultanément leurs cartes et qu’on a réussi à deviner ce que veut faire l’adversaire. The Flying games s’éloigne ici, de leur gamme abstraite avec des figurines plastiques et des jeux pour enfant. Ce jeu familial de Johannes Goupy et Guillaumes Scholz est agréable et mérite d’être essayé.

Marabunta chez space cowboys

Ce titre de Reiner Knizia a été développé dans la collection 2 joueurs de cet éditeur. Nous incarnons des colonies de fourmis à la conquête de 6 territoires colorés et de cupcakes. Comment se joue le jeu. C’est assez simple en fait, le joueur actif lance un pool de dés (Sur ceux-ci des chiffres colorés correspondant aux 6 régions du plateau) puis les séparent en 2 lots pour les proposer à son adversaire. Nous plaçons les chiffres vus sur les dés de manière adjacente sur le plateau avec un velleda pour récupérer les précieux cupcakes. A la fin de la partie, un décompte de majorité se fait également par région. L’ensemble n’est pas désagréable mais je n’ai pas été transporté.

Balconia en cours de localisation chez lucky duck games.

Nous avons testé un jeu à deux balconia qui, sur le papier, semblait intéressant. Les joueurs doivent placer des habitants sur leur balcon dans un immeuble. Le plateau quadrié  se place, à la verticale, un peu comme un puissance 4. A son tour, un joueur prend un cube présentant 4 faces illustrées. On peut y voir, des chats, des oiseaux, des vêtements, des notes de musiques et une condition de scoring particulière liées à ces illustrations. Ceux-ci sont particulièrement soignées.

Après avoir étudié les faces, il va proposer à son adversaire 2 faces possibles pour lui et 2 faces qu’il peut avoir, potentiellement, de son côté. Son adversaire va ensuite choisir sa face et la positionner dans l’immeuble imposant ainsi la place et une des 2 faces choisies par le joueur actif. Une petite déception pour nous car nous avons eu l’impression de ne pas maitriser grand-chose de la partie.

Ink it chez bankiiiz edition

a, par contre, sauvé ce salon en créant autours de la table une excellente ambiance de coopération. Bien moins casse-tête que concept, bien plus immédiat qu’imagine, j’ai adoré nos deux parties faites avec des jeunes croisés sur le salon… La mécanique est classique : tous les joueurs sauf un vont dessiner un objet ou concept imposés par une carte à l’aide de 4 tampons colorés.

A la fin de cette phase de création, « nos œuvres » vont être proposé à celui qui n’a pas dessiné avec les cartes correspondantes. Il doit retrouver chaque concept à partir de nos coups de tampon. Le jeu se joue en 5 manches avec à chaque fois, un nombre de coup de tampon imposé et dégressif (5 puis 4 puis 3…) C’est tout bonnement un jeu qui apporte une ambiance originale. Les thèmes sont tellement bien trouvés qu’on arrive à faire deviner bras de fer avec un rond rouge et un trait jaune ! Je vous le conseille.

Après, un salon c’est aussi des rencontres, notamment la jeune structure Hauméa Games et l’excellent deckbuiding Eternitium que j’ai pu me faire dédicacer par son auteur.

Et vous allez voir, Bruno a de nombreuses chose à vous faire noter :

Le 12 et 13 octobre 2024 à la salle des fêtes de Saint Julien les villas : nous organisons avec les autres associations ludiques, un fectival en partenariat avec octobre Rose et la ligue contre le cancer. Le but est de jouer au bénéfice d’une bonne cause. Il y aura aussi de la figurine, du jeu de rôle et des boutiques. Nous pouvons apporter des jeux à la revente. Les bénéfices iront à la ligue contre le cancer.

Vendredi 6 septembre 2024 : c’est le premier vendredi du mois. Nous serons donc avec nos confrères d’arts et jeux Sancéens à l’espace Grimont à Saint Julien les Villas. Pas de thème imposé cette fois à part le plaisir de se retrouver !

Arts et Jeux Sancéens veulent monter une équipe ludisport pour la ligue de l’Yonne. Si certains ou certaines sont intéressés vous pouvez vous manifester. Plus d’informations ici : https://www.ffludisport.fr/ » . Si il y en a qui veulent participer nous prendrons en charge les frais d’équipe mais les frais d’inscription individuels seront à votre charge (12€).

Pour cette nouvelle saison, nous reprenons nos habitudes :

  • Tous les 1er vendredis du mois, nous irons jouer et animer avec les Sancéens à l’espace Grimont à Saint Julien les Villas
  • Notre salle habituelle est le centre René Peltier
  • Durant les vacances scolaires ainsi que les 18 octobre 2024, 20 décembre 2024 et le 7 février 2025 nous serons à la médiathèque des Chartreux… Quand je vous dis qu’il y a des dates à retenir !

L’été continue son petit bonhomme de chemin et nous retrouvons tous les vendredis à la médiathèque des Chartreux (jusqu’à la fin du mois, je le rappelle…)

Trois jeux étaient de sortie pour cette séance… Passons rapidement sur le premier

Pourquoi accélérer sur le premier titre ? Car il s’agit d’un jeu appartenant à la gamme Ecosystème. Il y a 15 jours, je vous avais déjà parlé de la version « Océan ». Celui joué ce vendredi est la version « forêt ». Le principe est excessivement simple, dans ce jeu de draft, les joueurs vont récolter des cartes pour construire un tableau. Chaque animal va scorer d’une manière particulière ce qui génère un petit casse-tête agréable.

Continuons notre exploration ludique avec Lost Sea édité par Blue Orange. Voici un petit aperçu des mécaniques ludiques de ce jeu inventé par Johan Benvenuto et Alexandre Droit

Comme vous pouvez le voir, la construction de tableau nous permettant de remporter des points est également présent dans ce jeu mais ici, pas de draft. L’originalité de lost Sea vient de sa première phase. En effet, avant de commencer les joueurs vont sélectionner les 8 tuiles objectifs qui définissent leurs conditions de points de victoire… Ceux-ci étant recto/verso, un mini choix se fait dès le début de partie (objectifs simples ou plus complexes mais qui rapportent plus). Le déroulement est ensuite beaucoup plus classique où chacun essaye de récupérer les bonnes tuiles à partir d’une rivière à placer judicieusement devant soi. On a ici, un jeu rapide et famillial, idéal à sortir avec les enfants juste avant le couché.

Terminons par le dernier jeu de la liste, un peu plus complexe que les précédents. Il s’agit de Grand Austria Hotel. Dans ce jeu de gestion publié par Fun forge, vous devez gérer un hôtel et un café attenant.

La partie se joue en 7 rounds et le choix d’action se fait en sélectionnant un dé présent dans un pool lancé en début de round. Chaque valeur du dé correspond à un type d’action mais  plus une valeur est présente, plus l’action sera puissante. Il faut être suffisamment concentré sur 120 min de partie pour recruter son personnel (via un système de draft), servir de plats et des boissons, nettoyer les chambres… Simone Luciani et  Virginio Gigli ont su créer un jeu à l’image de l’école italienne actuelle: de la gestion pour un gros jeu parfaitement équilibré.

On se retrouve donc demain pour notre soirée hebdomadaire à la médiathèque des chartreux.

Et oui, à Stratéjeux nous jouons même durant l’été. Notre salle habituelle étant prise par les enfants durant les grandes vacances, nous nous retrouvons donc à la médiathèque des Chartreux jusqu’à fin Aout 2024.

Ce soir, l’exploration des cavernes et la découverte de dragons fantastiques ont été de la partie… Vous avez bien deviné, nous avons joué à Wyrmspan... Si vous désirez des informations complémentaires, je vous invite à lire l’article qui décrit ce jeu plus bas.

Un autre titre a été joué, ce vendredi… Il s’agit du monde de Retarra.

Eric M Lang et Ken Gruhl ont crée un jeu de tuiles et de placement d’un format intermédiaire qui se joue rapidement. Le principe est de récupérer les bonnes tuiles pour pouvoir placer ensuite la bonne forme de bâtiment devant soi. Ceux-ci vont pouvoir nous faire gagner de précieux points de victoires et des capacités spéciales pour nous faciliter la vie.

Pas de choix très complexes en vue mais une course aux bâtiments qui implique une grande interaction entre les joueurs… Petit point vicieux qui ne va plaire à notre David, des bâtiments vont même embêter les adversaires !

Autre point positif, outre le coté coloré des illustrations (qui prend à contre pied d’un monde apocalyptique à reconstruire), les joueurs commencent la partie avec un set asymétrique imposant une petite tactique initiale.

On se retrouve avec un jeu contenant des polyominos, se jouant rapidement, avec des petites stratégies… Un jeu dans l’air du temps donc !

Tous les étés, non loin de Poitier a lieu le flip à Partenay et il n’est pas rare de croiser des membres de l’association déambuler dans les rues de cette petite ville… Je vais vous raconter mon flip et vous présenter les quelques photos que j’ai prise pour l’occasion. Je sais que globalement je suis en décalage avec les jeux joués au club. En effet, les titres présentés ici sont plutôt familiaux… Difficile de motiver mes enfants et jouer à des titres qui durent plus d’une heure…

J’ai donc fait l’ouverture du festival, le mercredi 10 Juillet 2024. La matinée a été relativement calme… Le moteur du festival commence surtout à 14h. J’ai pu profiter de l’excellente initiative de proposer des jeux d’occasion à la vente en récupérant Boréal à moindre coût.

1ER jeu testé : Oyé Oyé. Edité par Subverti, ce jeu de mémoire plutôt réussi a pour objectif de soutenir le festival financièrement. Le principe est extrêmement simple, un joueur pioche, à son tour, une carte et les empile au centre de la table puis pose une question au joueur qui suit.

 Sur les cartes : trois lieux différents et trois woopies (la mascotte du festival) de couleurs différents peuvent être représentés. La question est du type : combien de fois on s’est promené sur la place du drapeau ? ou combien a-t-on rencontré de Woopies bleu ? La mémoire joue donc à plein car il faut se rappeler de toutes les cartes déjà posées durant la manche. Un joueur peut accuser celui qui doit répondre de s’être trompé ce qui met fin à la manche. En cas d’erreur, une carte pénalité est distribué. Rien d’extrêmement original, ce jeu a toutefois l’avantage énorme d’être transgénérationnel et familial.

Ensuite, découverte du jeu de carte à collectionner Altered (et de son exposition dans l’église). Je suis loin d’être familier de ce type de jeu… Je n’ai jamais vraiment joué à Magic, ni tombé dans la folie Lorcana. Je suis toutefois intrigué par cette proposition si bien que j’ai participé au financement participatif dece jeu il y a quelques mois. J’ai envie de partager la découverte des boosters avec mes enfants pour y jouer de manière non compétitive.

Alors ce qui marque dans Altered c’est la proposition non violente du titre et ses multitudes de points originaux : rareté des cartes, gestion de sa collection via une application, design graphique de l’univers, spécificité des factions… Le principe est simple : sur un plateau central, les joueurs vont avoir à chaque extrémité un héros et un compagnon. L’objectif est de les faire se rencontrer pour gagner la partie. Pour les faire avancer, un principe de majorité est nécessaire vis-à-vis de la couleur du terrain où ils se trouvent. Les cartes invoquées sont achetées avec un système très simple de mana (=cartes qu’on sacrifie au cours de la partie). Je ne vais rien vous caché, on a été plutôt emballé par la proposition risquée de Regis Bonnessée.

Nous avons testé notre dextérité avec Nekojima. Le principe est de construire un réseau électrique sur un plateau circulaire sans faire tomber les poteaux, ni faire toucher les fils et en suspendant des jolis chats en cartons dessus. Les conditions de poses de font avec un lancé de dé et la pioche de petits cubes imposant le type de pièce à choisir. Il n’y a rien à dire, le jeu fonctionne parfaitement, le matériel est de qualité (et doit être une sacrée prise de risque pour l’éditeur dont c’est son premier jeu). Je regrette simplement que la table de démo soit autant fragile et tremblante gâchant beaucoup de l’expérience de jeu.

Continuons notre exploration ludique avec Solstis. Dans ce jeu à deux, extrêmement bien édité, les joueurs doivent construire une montagne à l’aide de tuiles toute uniques.

A son tour, un joueur va poser une tuile de sa main pour capturer une autre présente dans une rivière. Il faut, pour cela, qu’elles aient un point commun (numéro ou couleur). Au fur et à mesure notre montagne se construit et l’objectif est d’avoir le plus grand regroupement dans son paysage formé. D’autres moyens sont sources de points de victoire (esprit de la montagne dès qu’on a un regroupement de 4 tuiles, flamme au sommet de la montagne).

On a ici, un jeu Chill qui après une période de rupture revient en boutique à la mi-juillet. Honnêtement, ce titre m’intrigue… J’ai très envie d’y rejouer pour pouvoir réellement jouer en bloquant son adversaire (car une tuile récupérée dans mon paysage ne sera forcément pas chez mon adversaire !).

Parthenay, c’est aussi des lieux éphémères gérés par des éditeurs et/ou distributeur : Cocktail games, Gigamic, Iello, Bombyx… Nous avons pu tester un jeu idéal à jouer sur les plages de bretagne : Littoral publié par Randolph(petite dédicace à l’ami Fred).

Dans Littoral, l’objectif est de collecter le maximum de jetons en bois recto verso. A son tour, un joueur pioche un jeton dans un sac et regarde ses deux faces pour choisir l’effet recherché. Sur le principe les animaux vont nous permettre de rejouer et être placé au centre de la table (coquillage, crabes…), les autres vont surtout nous permettre de récolter les animaux au centre et les placer devant nous (sur notre plage). Les actions sont extrêmement bien pensées et engendre quelques retournements de situation (les rochers piquent un crabe à un adversaire, la vague apporte un peu de majorité pour la fin de partie…). L’ensemble en fait un jeu agréable qui joue dans la même catégorie que Captain flip.

Pour terminer, le flip est aussi l’occasion de rencontrer des petits éditeurs et le pôle Environnement & Jeux était l’occasion parfaite pour cela. Le festival avait sélectionné deux éditeurs qui un peu comme les jeux Opla essayent de produire leurs produits avec un respect maximal pour l’environnement. On parle de Palladis Games et Collective adventure.

J’ai eu l’occasion de me pencher sur ce dernier éditeur. Jeune maison d’édition bordelaise Collective adventure a développé une gamme clé en main de jeu de rôle où les joueurs incarnent des insectes. Afin de développer cet univers, ils ont également fait financer, sur Ulule, un jeu de cartes dans le même univers : Budizz. Ce titre est coopératif et les joueurs doivent optimiser leurs coups pour aller le plus loin possible et ainsi marquer un maximum de points (du pollen) un peu à la manière d’un Hanabi. Au centre de la table, le jardin est représenté par un tableau de cartes (3×3 pour la version normale). Sur ces cartes essentiellement des fleurs, mais malheureusement aussi des pièges (arroseur automatique…) ou des prédateurs. Les joueurs vont avoir en main un deck de cartes personnelles lié à leur personnage (la mouche magicienne, la coccinelle roublarde…). A son tour, on joue une carte pour attaquer un ennemi ou récolter le nectar d’une fleur… Ces dernières nous permettent souvent de récupérer de l’énergie (cartes fleur qui revient en main) pour continuer notre travail de pollinisateur….

La partie se termine lorsqu’un joueur ne peut plus jouer de carte (on va toujours essayer d’optimiser nos coups pour perdre le moins de cartes possible ce qui rend le jeu unique par son tempo). Les coups durs développés par le jeu mais aussi l’alternance des saisons font que nous avons pu tenir 2 ans sur notre partie de démo. Le décompte des points se fait en comptant le nombre de pollen récolé dans la défausse de carte. Comme je vous l’ai dit plus tôt, belle découverte pour un jeune éditeur qui proposait également le test d’un proto : Topo.

Mais l’association ne tourne pas autour de mes découvertes :

-Clara a été la plus courageuse de nous tous et est devenu animatrice pour l’occasion. Elle explique ,durant quelques jours, des tables pour les jeux enfants.

-David en bon compétiteur a été jusqu’en demi-finale des aventuriers du rail. Il s’est incliné à 5 points du premier sur la carte « suisse ».

– Béatrice est notre testeuse tout terrain : Fake Crystal, Middle Âges, Loot, Leaf et ses jolies feuilles…

Toujours aussi épaté par le coté transgénérationnel de ce festival…

On arrive dans la période Juillet – Aout et qui dit « été », dit « chaleur » … Bon pas vraiment, on reformule : qui dit « période estivale », dit « moins de monde à l’association » (ce qui est normal). Pour information, nous nous retrouvons à la médiathèque des Chartreux (entrée via le 118 Rue Romain Rolland à Troyes) jusqu’à la rentrée scolaire.

Notre président, comme tous les jours de l’année, se démène pour nous obtenir une nouvelle armoire qui ferme (la serrure actuelle est plutôt récalcitrante) mais aussi organiser au mieux un évènement inter asso qui aura lieu courant Octobre afin de soutenir la lutte contre le cancer du sein… Et pendant que Bruno donne de son temps, beaucoup de membres Stratejeux partent en vacances et vont faire un détour par le Flip… Je vous écris un court article là-dessus dans la semaine prochaine.

Alors niveau jeux, cette semaine il y en avait pour tous les goûts… Partons, dans un premier temps, dans les airs avec le récent Wyrmspan. Dans ce titre qui reprend la mécanique de Wingspan, les joueurs incarnent des dragonistes explorant et attirant des dragons fantastiques dans des grottes. Voici la bande annonce de ce jeu édité remarquablement par Stonemayer games.

L’édition est tout bonnement incroyable, énormément de cartes de dragons (toutes différentes) quelques plateaux modulaires (guildes dragonistes et objectifs de manches différents) qui renouvellent les parties. Un guide naturaliste sur les différents dragons rencontrés dans le jeu est même présent dans la boite permettant de développer du fluff.

Wyrmspan n’est pas une simple transposition du monde des oiseaux à un mode plus fantastique avec les dragons. L’aspect aléatoire des ressources est remplacé par des ressources récupérables selon la volonté des joueurs. Ce changement est peut-être lié au changement d’autrice des mécaniques du jeu. En effet, Elizabeth Hargrave est présente pour le développement et l’équilibrage du jeu mais c’est Connie Vogelman qui est à l’origine du fonctionnement de ce titre.

Dans Wyrmspan, la gestion de ressource est primordiale notamment des pièces qui permettent de réaliser les actions. On pourra : creuser nos 3 grottes présents sur le plateau-joueur, attirer des dragons, ou envoyer un aventurier dans nos galeries (activation horizontale de la gauche vers la droite). Ceux-ci nous permettront récupérer ressources, cartes de dragons ou carte grotte. L’aspect combinatoire est toujours très présent entre les cartes dragons mais l’ensemble n’est pas trop indigeste. On peut classer ce titre dans une catégorie initié. Sans être une déclinaison trop commerciale, Wyrmspan a, il me semble, une identité propre qui peut s’installer sur la durée. La question est, est ce que les 1.4 millions de joueurs qui possèdent Wingspan vont remettre le couvert ? Son ainé avait l’avantage de proposer comme contexte ludique « la nature » bien avant que ce thème soit à la mode. Cela lui donnait son originalité… Même s’il n’a rien à voir avec Wyrmspan/Wingspan, je conseille également Mariposas d’Elizabeth Hargrave qui transpose encore une fois habillement le thème de la nature et mécanique ludique (ce jeu est actuellement en solde chez gigamic au festival de Parthenay)

Après s’être baladé dans les airs, plongeons au fond de la mer avec Ecosystème Océan.

Ce jeu de draft a l’avantage d’être une proposition ludique simple mais extrêmement thématique. Les joueurs vont drafter deux séries de 10 cartes animaux durant les 2 manches du jeu afin de constituer un écosystème de 5×4 cartes. Les animaux, classés en 3 grandes catégories, doivent être placés de manières orthogonales à d’autres cartes afin de marquer des points. Quelques exemples : les poissons clowns doivent être à coté des coraux ou du plancton, le mérou mange le krill mais ces derniers doivent être par lots de 3 pour scorer au maximum…. Les joueurs vont donc devoir au cours des 15min de la partie, réaliser un petit casse-tête pour optimiser ses points. Le décompte est d’autant plus malin qu’il faut essayer d’avoir des scores homogènes entre les 3 catégories d’animaux pour maximiser son score.

Voici une explication du jeu réalisée par l’éditeur :

Sans être inoubliable, ce jeu de Matt Simpson a l’avantage d’être efficace. Il existe également une version écosystème forêt actuellement en vente.

Hier soir, c’était la soirée mensuelle avec arts et jeux Sancéens et les jeux de cartes étaient à l’honneur. Je n’ai pas pris en photo la totalité des jeux sortis : Spendor, Abyss Conspiracy, Sushi Go party, Forêt mixte, Dominion … En voici quelques autres en photos :

Cela fait 3 fois que nous vous en parlons mais Mycelia et ses jolies champignons étaient de la fête. L’article traitant de ses mécaniques est juste en dessous

Le très classique 7 wonders Architect d’Antoine Bauza a vu la victoire la pyramide de Gizeh sur toutes les autres civilisations (Bravo Béatrice !). Le principe de ce jeu est extrêmement simple, à son tour, le joueur pioche une carte cachée au centre ou une carte visible accessible sur une pioche accessible à ses voisins. Ces cartes apportent des ressources pour construire rapidement sa merveille. Comme son ainé, les sciences apportent de l’optimisation, et l’aspect militaire de l’interaction. Un vrai jeu développé pour la famille à l’image du récent Capitaine Flip.

Qui dit jeux de cartes, dit forcement jeux traditionnels et qui dit jeux traditionnel, dit jeux de plis… Petit focus rapide sur Niet ! de Stefan Dorra édité chez Iello. Ce jeu se décompose en 2 phases, dans un premier temps, en consultant sa main, les joueurs vont tenter d’influencer les conditions de la manche à suivre : premier joueur, couleur de l’atout… Puis dans un second temps, les participants déterminent leurs coéquipiers pour joueur de manière plus classique… Attention aux points négatifs qui trainent… Niet !apporte une phase originale au jeux de plis.

Les jeux sur le thème de la nature ont la côte, en ce moment… Parlons de l’excellent Cubirds. Dans ce jeu, l’objectif est de scorer des familles d’oiseaux devant soi.. Le principe de prise de cartes est d’encadrer un lot d’oiseaux qui se posent nonchalamment sur des fils électriques entre 2 animaux de la même famille. En faisant cela, les piafs encadrés vont dans notre main. Lorsque nous en avons suffisamment, un joueur peut faire « une envolé », lui permettant de conserver des cartes devant soi. Le rythme de la partie est extrêmement important car dès qu’un joueur n’a plus de cartes en main, la manche se termine et toutes les cartes collectées dans les mains sont perdues nécessitant une nouvelle collecte… On a entendu Samuel pesté lorsqu’ Aurelie a terminé une manche de la sorte !

On termine ce petit article par Biotopes, jeu qui était à l’origine, en financement participatif entièrement produit en France. Ce jeu initié se joue en 6 tours. Chaque tour est décomposé en 2 phases. Lors de la production, les joueurs vont piochés dans un sac des ressources. Le nombre de cubes piochés dépend de la quantité de territoires contrôlés. Ensuite, c’est la phase d’actions constituées de 7 différentes. La principale consiste à dépenser des cubes pour contrôler des cartes animaux (apportant des effets combinatoires). On ajoute à cela une course à des objectifs communs, des combats d’influence… Les joueurs se retrouvent donc concentrer sur leur petit casse tête en essayant de ne pas oublier un effet de carte décisif… Ce n’est pas le moment de te disperser Muriel !

Vous voulez savoir ce que ça fait d’être surpris en pleine stratégie lors d’une partie d’Ark Nova et bien ça donne ça !

Ce vendredi, nous avons donc joué à quelques jeux dans notre salle du centre René Peltier. World wonders et ses jolies polyominos (Béatrice s’est d’ailleurs précipitée sur l’extension) , Ark Nova et ses jolies bébêtes… et ….

… comme la météo du moment est automnal quoi de plus logique que de vous parler d’un jeu à base de champignons tout mignons : Mycelia.

Mycelia est un jeu édité par Ravensburger qui nous a été envoyé par cet éditeur afin de le présenter au public lors du festival de St André. Bien que ce jeu ai été récupéré par une autre association, la découverte m’a donné envie de me le procurer rapidement.

Sur le concept, Mycelia est un deck building, avec de légers twists agréables : à son tour nous avons et devons poser 3 cartes de sa main, les cartes achetées ne vont pas dans la défausse mais sur sa pioche, la conception graphique est magnifique et pleine de poésie, l’accessibilité est grande… Daniel Greiner a crée un jeu avec de nombreux atouts…

Ce qui fait l’originalité principale du jeu est son rythme. En effet, Mycelia est un jeu de course où il faut être le premier à vider toutes les gouttes de son plateau personnel. Pour cela, les cartes vont nous permettre de les déplacer vers un puits placé en haut de notre plateau. Bien sur, en achetant des cartes plus efficaces, la dynamique de jeu s’accélère en cours de la partie. Lorsqu’un certain nombre de gouttes sont éliminées, un mécanisme sur un socle en 3D va ajouter quelques gouttes supplémentaires sur les plateaux des joueurs.

Ce dernier point est d’ailleurs très méchant, j’avais habilement éliminé les gouttes de mon plateau en premier mais Béatrice à réussi à nous en ajouter. Une victoire perfide qui montre l’intelligence de ce titre familial et où la victoire se joue souvent sur le fil.

Pour vous donner une petite idée des mécanismes du jeu et à quoi il ressemble voici cette petite vidéo de présentation et avis.

Nous nous retrouvons la semaine prochaine à Saint Julien les villa pour notre soirée commune avec arts et jeux Sancéens sur le thème des jeux de cartes.