En juillet, l’évènement marquant après Paris est ludique, c’est le Flip. Et on peut le dire, de nombreux Troyens ont fait le déplacement… Je vais vous parler de mon expérience mais aussi de celui de notre président : Bruno que j’ai pu croiser dans les ruelles de la ville et qui a rédiger des avis sur quelques jeux sur notre groupe Whatsapp,


Alors que dire de ce festival ? C’est un évènement majeur sur plusieurs points : sa durée, sa gratuité mais aussi son coté multi générationnel. A Parthenay, tout le monde joue sous de multiples formes : jeux d’adresse au village médiéval, concours de puzzle, course au Woopies ( les 2 spécialités de Gwendoline), Gamejam, remise de prix ludiques, village sur la place du drapeau, lieux éphémères tenus par des éditeurs, émission sur la flip TV, exposition dans la chapelle des arts ludiques et même un village multimédia. La communauté de commune a bien compris l’aspect attractif du jeu sur cette période, ils commandent même, année après année des fresques murales sur le jeu. Un immeuble est à présent au couleur de Gigamic et de ses jeux emblématiques.

Nous avons le plaisir de croiser des auteurs de jeux (Julien Prothière, Wilfried et Marie Fort, Nathalie et Rémi Saunier, Regis Bonnessée (le local de l’étape), Thomas Planète (qui présentait son nouveau prototype : toute voile dehors ! Je vous avais parlé, il y a un an dans mon compte rendu pour Orléans Joue), Florian Boué, Juan Rodriguez… On y croisait également des chefs de projets d’éditeurs mais également des animateurs qui avaient de l’énergie pour expliquer brillamment les règles de jeux en toute circonstance.

Faisons un rapide tour de quelques titres sortis ou qui vont sortir prochainement.


Dame nature chez Opla est une refonte de Kréo. Son auteur, Julien Prothière l’a remanié fortement pour le rendre plus accessible mais aussi ajouter une pointe évolutive pour les joueurs initiés. Dans ce jeu coopératif à communication limité, l’objectif est de broder la trame du vivant. Pas moins ! Pour cela, il faudra poser des cartes « nature » unique ou des essences qui, en se combinant, permettront de poser des cartes nature d’un niveau supérieur. Le souci, c’est que si elle est jouée trop tôt, une carte nature est défaussée. Et comme les cartes nature sont uniques… la mission peut être complexe pour poser le dernier prédateur de la chaîne : le faucon. Le jeu reste très agréable avec un challenge plutôt difficile. Pour se coordonner les joueurs vont pouvoir épisodiquement s’échanger des cartes, montrer la carte qu’ils ont l’intention de jouer ce tour ou récupérer une carte défaussée. Les illustrations sont particulièrement remarquables avec des visuels d’animaux ou de plantes brodées numériquement par l’illustrateur : Bony (merci pour la dédicace au passage).


Dans le lieu éphémère Gigamic, j’ai pu tester avec David : Les jardins suspendus. Ce titre continue la gamme des excellents Akropolis ou Looot. Les mécaniques ne sont pas très complexes mais proposent un challenge agréable. L’objectif est de construire un tableau de cartes sous la forme d’une pyramide qui représente les jardins de Babylone. Pour maximiser vos points, il faut placer des animaux à des hauteurs particulières, collectionner les enchaînements de fleurs colorées, faire des groupements d’arbres. Lorsqu’on doit jouer, le tour d’un joueur est extrêmement simple : On place un de nos 3 jardiniers dans une colonne pour acheter une des 4 cartes disponibles. Plus la carte est haute et plus on doit ajouter de pions compas pour la récupérer . Ensuite, on peut dépenser de l’or pour améliorer nos cartes enfin, on regarde si nous remportons une condition de victoire commune à tous les joueurs. Ça tourne extrêmement bien, les compas et pièces sont à gérer avec parcimonie. L’ensemble reste classique et dans l’air du temps.


Dans la tanière d’un autre lieu éphémère, nous avons pu tester le prochain libellud : Take time. Ce jeu nous a fait pensé à un reboot de the Mind, mais ce n’est pas exactement cela. C’est toutefois un jeu à challenge et à expérience. À chaque manche, un cadran est posé au centre de la table (le jeu possédera 10 enveloppes correspondant chacune à un chapitre. Chaque enveloppe contient 4 missions soit 40 missions !). Les joueurs doivent poser leurs cartes à tour de rôle sans parler autours d’un cadran possédant des contraintes. Les cartes vont de 1 à 12 en deux couleurs. A la résolution, pour gagner, les cartes posées et additionnées autours du cadran doivent être posées avec des valeurs dans l’ordre croissant ! La découverte des cartes posées cachées engendre un ascenseur émotionnel important . A noté que contrairement à The Mind on a un tour de discussion pour parler de la stratégie à adopter avant de voir les cartes, ce qui apporte un plus. Libellud espère sortir un 3ème hit après Dixit et Harmonies.




Ensuite avec l’ami David, nous avons chaussé notre bonnet de détective avec Avant/après. Comment ne pas avoir pensé à ce principe plus tôt ? Deux équipes d’enquêteurs se placent face à face avec 2 images placées devant eux. Un groupe voit la scène Avant et l’autre Après. Un livret va se charger de poser des questions aux joueurs avec parfois des indices s’ils sont perdus. Dans ce jeu, pas de victoire, pas de comptage de points, juste le plaisir d’échanger et de répondre aux énigmes. Un grand bravo au travail graphique de ce jeu qui ne pourrait pas fonctionner si l’éditeur et Martin Vidberg n’avaient pas travaillé efficacement. Ça fonctionne parfaitement : nous savons maintenant qui a saboté les JO et quelle est la réelle profession de l’arbitre. Cette enquête démo sera distribuée dans le prochain magazine Plato.


Bruno a essayé Critter Kitchen et a beaucoup aimé même si il n’a pas terminé la partie. L’ambiance est proche de Flamecraft mais beaucoup plus travaillé avec plus de matière. L’ensemble est moins plat ! Le jeu propose un genre de pose d’ouvrier où il faut aller chercher des ingrédients pour faire des recettes. Or, les ouvriers n’ont pas tous la même vitesse ni la même capacité d’emport. Petite cerise sur le gâteau, le jeu est beau !

Les Troyens n’ont pas forcément brillé dans les concours proposés et même dans les parties de test. La preuve avec le dernier Knizia : Rebirth. Stratéjeux a fini à 192pts alors que le premier était à 260 points ! Mais bon, parlons du jeu. Rebirth est un jeu de placement et de contrôle de territoire. Le plateau est élaboré pour favoriser les interactions. Les fermes d’énergie ou de nourriture se groupent entre elles pour rapporter des points, les maisons se jouent en quartier délimités pour rapporter des points une fois complétés. Ça se bagarre pas mal pour le contrôle des différents châteaux et les tours (en jaunes) donnent des bonus autour desquels il ne faut pas passer à côté.
Le plateau testé était l’Irlande mais l’autre côté du plateau propose l’écosse qui a une toute autre façon de jouer.


Bruno a également repéré Panda Spin. « Mode 2025 activé », c’est un jeu de défausse avec des esprits chinois, le but est de remporter le pli pour défausser ses cartes, celui qui perd le pli reprend ses cartes et les tourne pour activer un effet plus puissant. Chaque élément a sa propre façon de jouer, le métal donne des grosses suite de nombre, le feu permet de défausser des cartes, le bois permet de prendre des points… La direction artistique est très belle en tout cas.


Je suis fan de jeux abstraits même s’ils ne sont pas beaucoup pratiqué à l’association. J’espère que la partie rapide de leaders que j’ai pu faire avec David l’a convaincu. Je me suis donc rendu sur un des éditeurs phare qui publie ce genre de création ludique : Cosmoludo. Il nous proposait l’essai de leur futur titre : Kumata. C’est un jeu de dominos où les joueurs doivent les empiler sur un carré de 6 par 6. Pour superposer son domino, il faut avoir la correspondance en chiffre. Un jeton permet également d’empêcher un adversaire de recouvrir sa tuile. A la fin de la partie, on compte le nombre de points placé sur ses dominos visibles. C’est très familial et très classique. Ce jeu sortira dans un boitage différent de la collection livre jeux qu’ils ont pu publier. On a un jeu moins abstrait… Preuve que faire du jeu abstrait en 2025 peut être compliqué. L’auteur Juan Rodriguez a d’ailleurs du mal à placer un de ses derniers protos auprès des éditeurs, est il très (trop) abstrait ?




Continuons avec les jeux abstraits et le très beau Lacuna. Dans ce jeu à 2, les joueurs doivent récolter des fleurs étalées sur un tapis. Ils vont poser alternativement des pions (or ou argenté) au centre d’une paires de fleurs identiques pour les récupérer. Quand tous les pions sont joués, on observe chaque fleurs restantes et la distance par rapport aux pions des joueurs. Elles sont récoltés par le joueur dont la distance est la plus faible (comme à la pétanque). Pour gagner, il faut cumuler 4 fois 4 fleurs identiques. L’idée est originale notamment l’estimation de distance dans un jeu abstrait. L’édition est à couper le souffle toutefois le prix d’achat de ce titre (25-30 euros) est un peu élevé pour les sensations qu’il procure. A retester !


Enfin je tiens à souligner, que je n’aime pas trop les jeux de bluff même épuré à l’extrême comme le poker des cafards. Nous avons testé bistro et c’est exactement… la même chose ! A son tour, un joueur pioche une carte alcool (vin, cocktail, champagne…) et doit le proposer à un adversaire face caché. Libre à chacun de mentir ou non. Un joueur peut valider la proposition ou non. Plus les mensonges sont découverts et plus les joueurs cumulent des cartes alcools devant soit. La partie se termine quand un joueur a devant soi tous les alcools différents ou 3 identiques.

Faisons une petite pause et parlons du trophée Educaflip remis à 3 jeux, mercredi soir. Le jury, composé d’un groupe d’enseignants du primaire vont sélectionner 10 titres ayant des vertus éducatives et pouvant être introduit facilement en classe. La cérémonie présentait les 3 vainqueurs et invitait des acteurs importants de l’éducation nationale mais aussi une initiative géniale proposée par l’entreprise : le cartable ludique aux écoles de France. Voici, en vidéo, la cérémonie :

https://www.facebook.com/festival.jeux.Flip/videos/1176883750863573

Je vais faire une pause pour le moment avant de rédiger la suite de cet article prochainement.

Sous un joli soleil, nous avons tenu un stand pour la fête du quartier des Chartreux. Même si l’affluence n’était pas à son maximum sur notre stand, l’organisation de l’évènement était au top avec toutes les associations du quartier mais aussi des concerts, une brocante, la buvette…

Dessin de notre stand à l’installation :

Un terrain de basket à proximité :

Et la petite brocante :

Nous avons tenté l’expérience d’un puzzle participatif :

Quelques jeux étaient de sortis :

Petit retour sur notre soirée commune avec Arts et Jeux Sancéen. L’objectif, comme tous les mois, est d’accueillir le public pour JOUER !

Difficile d’être exhaustif et de présenter tous les jeux présentés mais faisons un rapide tour de quelques-uns…

J’ai eu le plaisir et l’honneur d’expliquer essentiellement deux grands classiques du jeu de société…

Commençons par l’originalité avec : Magic Maze. Votre objectif est de déplacer quatre pions sur un plateau central qui se construit. Thématiquement, ce jeu illustre le vol de quatre objets dans un centre commercial typé héroic fantasy. Chaque joueur ne peut déplacer les pions que d’une manière (l’un à gauche, l’autre au-dessus, le dernier peut explorer ou utiliser les vortex) et tous doivent déplacer les pions de manière simultanée sans parler, avec la pression du temps… C’est drôle et cela donne de vraies sensations étranges.

Autre jeu qui a révolutionné le coopératif : Hanabi. Il n’a clairement pas pris une ride. L’objectif des joueurs est de créer ensemble un magnifique feu d’artifice.  Il faut poser ses cartes « feu » de 5 couleurs par ordre croissant… Problème important, vous tenez votre main de cartes à l’envers si bien que vous voyez le jeu de vos coéquipiers artificiers mais pas votre jeu ! Il faudra donc donner des indices sur la couleur ou le type de carte de ses collègues ou bien tenter de défausser ou placer vos cartes pour faire avancer le spectacle.

Pour ceux qui aiment les décryptages la mécanique de ce jeu, je conseille le podcast de proxi jeux

Dorf Romantik propose au joueur de construire en simultané un paysage avec des objectifs divers à réaliser : faire une ligne de chemin de fer de tant de cases, un village avec une certaine superficie. On discute, on réfléchit de manière chill ! Ce jeu a gagné le spiel, il y a 2 ans… Il est basé sur un jeu vidéo dont vous pouvez voir le gameplay ici. On peut dire que l’adaptation en jeu de plateau est plutôt fidèle à l’original.

Dans la famille des jeux d’ambiance, on a joué à Just One mais surtout à Festa de los muertos.  Ce bestseller de l’éditeur old chap games propose d’utiliser habilement le principe du téléphone arabe. Chaque joueur va recevoir un personnage décédé qu’il écrit sur une plaquette personnelle. Les joueurs vont se passer simultanément les plaquettes, effacer le personnage d’origine et écrire un autre mot qui lui fait penser à celui-ci. On réitère cela 4 fois. L’objectif final du groupe est de retrouver les personnages initiaux pour les apaiser !

Pierre a préféré entrainer un groupe de joueurs dans les abysses avec Sub terra. Jeu d’exploration et de survie. Vous êtes un groupe de spéléologues coincés dans les ténèbres d’une grotte. Le hasard (de la pioche des tuiles, des événements, du dé) va énormément dicter la réussite de votre partie mais l’ambiance est là… Doit-on se séparer ? Utiliser des points d’action pour détruire un éboulis ? Sommes-nous prêts à résister aux secousses, inondation, émanation toxique, éboulement ?

On pourrait aussi parler de :

Miller Zoo – Sauvez des animaux et agrandissez votre zoo tout en vous organisant en équipe.

The Gang – Un jeu de poker coopératif !

Micro Macro – Menez l’enquête en observant chaque recoin d’une carte géante pleine de détails.

Zénith – jeu d’influence et de tir à la corde par équipe où nous envoyons des émissaires pour prendre le contrôle du système solaire

Behind – Plongez dans une enquête mystérieuse sous forme d’un puzzle à construire à plusieurs.

Bombbusters – où les joueurs doivent désamorcez une bombe en coupant des fils de manière intelligente

Alexia et Sébastien ont même réussi à déjouer les plans du Docteur Fo avec the Loop lors de leur première partie !

La prochaine soirée spéciale « Aventure »  aura lieu pour la rentrée le Vendredi 5 septembre 2025 – Soyez prêts à explorer, survivre et vivre des histoires épiques !

Comme chaque année, mi-mai la ludothèque et la ville de St André organisent le festival du jeu… Plusieurs pôles étaient disponibles : le club ado avec des flippers et du rétro-gaming, la maison ses sociétés était centré sur la petite enfance mais aussi le test de vélos rigolos. La salle des fêtes et l’esplanade étaient plus axé sur notre passion : le jds.

Dès le mercredi, la ville a remis le prix ludique de l’aube avec comme lauréat :

👉 Catégorie Enfant : 1,2,3 Faufile-Toi

👉 Catégorie Famille : Captain Flip

👉 Catégorie Initié : Planet Unknown

👉 Catégorie Jeux de rôle : D-Start Expert

Le cœur du festival, c’était plutôt, le samedi après midi (prolongé par un off) et le dimanche après midi. Les associations ludiques ont été soutenus par quelques éditeurs ou distributeurs : iello, olemains games, gigamic, ravensburger. Ils avaient pour mission de présenter au public leurs jeux mais aussi quelques titres familiaux du moment.

Voici quelques photos prises sur le vif. La place manquait par rapport à l’affluence du public.

En plus de la gestion d’une buvette,

nous avons organisé plusieurs tournois : Kutna hora, harmonies, et Odin. Félicitations à Christophe mais aussi à Renaud pour leurs victoires.

Ces moments nous permettent aussi de discuter avec des éditeurs, des boutiques locales mais aussi de structurer les associations ludiques troyennes sous une bannière commune : A l’aube du jeu.

L’entreprise TGCM présentait comme à chaque fois la gamme magnifique de figurines pour Kharn-ages et Briskars… Les pauvres, ils ont du supporter Backus deux jours de suite (attaque facile, je sais !)

D’ailleurs en parlant de Backus, j’ai eu la chance d’essayer avec lui un prototype par une jeune maison d’édition troyenne : Gredin.

Je ne peux pas en parler énormément mais on a ici un jeu à 2, de gestion de dés. Un joueur incarne un brigand qui doit éviter l’autre joueur qui joue un garde durant 8 tours. Le gredin a perdu si il perd ses pions d’endurance avant la fin.

En début de manche, après avoir subit un évènement, les joueurs vont lancer un pool de dés puis alternativement, ils vont programmer des actions sur leur plateau personnel en attribuant une face de dé à un type d’action. Les 2 personnages ont de belles asymétries. Enfin, en commençant par le gredin, les joueurs font leurs actions alternativement : on peut se déplacer, poser des obstacles, prendre un raccourcis… Un petit casse tête d’affrontement à rapprocher de M Jack ou Verona twist. La sensiation d’un jeu de chat et de la souris dans un univers cartoon est bien là. Prometteur, d’autant plus que de la diversité est au programme. On en reparle bientôt.

Merci encore une fois pour cet évènement et cette organisation au top.

Cette séance était sous le signe des préparatifs du prochain festival de St André les vergers. Après avoir commencé la soirée en faisant fonctionner notre mémoire avec That’s not a hat incognito, On a « spliter » notre groupe, en 2. That’s not a hat avait surpris le public, l’année passée, lors de sa nomination à l’As d’or. Le principe est de se faire passer une carte retournée en annonçant à son adversaire ce que c’est. Celui-ci a 2 choix : soit accepter et il devra offrir une autre carte à un autre joueur soit vérifier l’affirmation. Sous cette mécanique extrêmement simple et basique, le jeu arrive a provoquer une sensation particulière avec un grand groupe. La version incognito nous propose de s’échanger des personnages comme un chanteur ou un écrivain.

 Mais parlons des autres jeux joués.

J’ai eu l’occasion de m’entrainer à expliquer les règles du jeu Mycelia de Ravensburger que nous allons présenter au festival. Ce jeu de deckbuilding est une course dont l’objectif est d’éliminer toutes les gouttes de pluie présentes sur votre plateau personnel en les emmenant sur une case de votre forêt. Les cartes « champignons » de votre deck vont vous permettre de les éliminer ou de les déplacer efficacement. La direction artistique mignonne en fait un super jeu. On en avait parlé dans cet article https://stratejeux.crocpom.fr/?p=3176 . Pour information, ce jeu est vendu au magasin d’usine de Ravensburger de Pont St Marie,  à bas prix. Sur cette partie c’est Elodie et David qui se sont partagés la victoire.

L’autre table s’est frottée à un jeu plus complexe : Kutna Hora.  Au festival de Saint André, un tournoi va être organisé, par nos soins, sur ce titre… Vous imaginez bien que nous nous entrainons à performer… 

Ce jeu de placement d’ouvriers est un pur eurogame avec de l’intéraction. Il a été nommé à l’As d’or Expert 2025. Vous commencez la partie avec 3 guildes… Celles-ci sont communes avec quelques joueurs autours de la table. En construisant des bâtiments des guildes, le cours des ressources change entrainant des blocages. Les points de victoires se récupèrent également lors de 4 phases de scoring qui dépend de la pose d’un courtisan… Le timing est donc hyper important dans ce jeu édité par Czech Games Edition et localisé par Iello.

Pour plus d’informations, cette vidéo de partie est disponible :

Nous avons enchainé par un jeu familial qui fait toujours son petit effet, en festival : Karuba de Rüdiger Dorn. Les joueurs commencent leur partie avec la même configuration : un plateau forêt (où on peut placer des tuiles) et sur les côtés : 4 explorateurs qui doivent se rendre vers 4 temples de la même couleur.

A la manière d’un loto, le meneur pioche une tuile (avec un numéro et un chemin) et les autres récupèrent la même pour la placer sur sa jungle simultanément. Il est interdit de changer l’orientation de sa tuile. Attention à ne pas former des chemins qui tournent en rond au risque de ne pas pourvoir emmener son explorateur vers son temple (n’est-ce pas Quentin !). L’autre choix du joueur est de défausser sa tuile pour faire déplacer son archéologue.  Sous cet aspect très familial, Karuba est un jeu plaisant, qui engendre un petit casse-tête agréable et simultané.

Je termine cet article pour relayer une publicité envoyée par un créateur qui nous a contacté via notre mail. Oniréa est un jeu de société indépendant développé depuis plus de 6 ans (Antoine & Romain) qui va être  auto-édité grâce à un financement participatif sur Gamefound du 10 mai au 30 juin 2025. Il vous propose d’e se construire d’incarner un héros dans un univers fantasy steampunk. Entièrement coopératif, gérer par du dexkbuilding, les joueurs explorent une map  façon land-crawling. Cette longue vidéo peut vous tenter qui sait  :

Soirée commune avec l’association Arts et jeux Sancéens, comme tous les premiers vendredis du mois. Quelques jeux étaient de sorti :

Bakari, jeu publié en 2002 (ayant obtenu un as d’or) où les joueurs bougent des masques en ligne droite jusqu’à un obstacle. L’objectif est de faire arriver le premier tous ses pions de l’autre côté du plateau sur la marque zone d’arrivée.

Donuts. Jeu de Bruno Cathala où il faut aligner 4 donuts de sa couleur mais attention si on arrive à insérer l’un de ses gâteaux entre 2 de l’adversaire, ils changent de couleur !

Feu de camp, un jeu de motricité et de dextérité. Les cartes vous imposent de déposer sur le feu, des buches ou des flammes

Century (une trilogie de jeux combinables). Nous jouons ici, au premier du nom : la route des épices. L’objectif est de gérer correctement une main de carte en en achetant des plus efficaces et en s’adaptant constamment. Les 4 ressources (les épices) ne cessent « de se transformer », « de s’échanger ». D’une difficulté plus grande que Splendor, ce titre d’Emerson Matsuuchi est dans la même catégorie que son ainé.

Mille Fiori du célèbre Reiner Knizia donc jeu à l’allemande. Basé sur du draft, vous jouez des cartes avec des pictogrammes qui renvoient à des emplacements sur le plateau. Les joueurs placent des verres colorés sur le plateau qui combotent de tout les cotés.

Café de fleur qui propose un jeu de placement tactique dans l’univers de la marqueterie. Ce titre a été élaboré par un créateur de renom : Kiesling, le créateur d’Azul.

Vendredi dernier, nous étions une 12ène au centre Renée Peltier pour découvrir et jouer à quelques titres parfois récents, parfois un peu moins…

Je n’ai pas pris le temps de prendre des photos pertinentes mais on a pu jouer à :

Expeditions : tiré de l’univers de Scythe où Sébastien, Beatrice et Alexia ont exploré la Sibérie afin de récolter 4 jetons de gloire.

Finspan : où Bruno, toujours excellent pédagogue a pu expliquer la mécanique aquatique de ce dernier jeu publié par Matagot

Pour ma part, j’ai pu explorer les terres hostiles d’Aurignac avec Arnaud et Renaud.

Voici une excellente vidéo explicative de ce jeu :

Vous voyez bien qu’Aurignac propose une expérience asymétrique sans ajouter des couches de règles inutiles… Toutefois, le coté punitif et répétitif de ce titre, ne peut pas plaire à tous.

J’incarnais les hommes de Cro magnon… Utilisant des cartes comme un deck buiding, mon objectif était de peindre trois peintures rupestres sur mon plateau personnel en collectant de la nourriture. Une saison consiste à jouer les 5 cartes de sa main de manière efficace en se déplaçant, chassant… Les ressources collectés permettent d’acheter des cartes dans une rivière pour s’améliorer… On ne peut pas dire que ma tribu a performé… L’histoire aurait été bien changée !

Arnaud dirigeait les hommes de Néandertal. Sur un plateau personnel, il déplaçait des meeples pour générer des actions très proches de miennes. L’objectif étant de fédérer 7 tribus (nécessitant des ressources et un meeple). On ne peut pas dire des les Mammouth faisaient les fiers face à Arnaud si bien qu’il a remporté la victoire (surement à cause de quelques imprécisions de règles… il faut trouver toujours une excuse)

Le plus sadique d’entre nous était sans doute Renaud qui jouait la dame nature. Faisant office de maitre de jeu, il jouait durant nos tours avec des cartes actions pour nous freiner dans notre progression. En nous infligeant des blessures, il pouvait pour ma tribu, placer dans mon deck des cartes famines, totalement inutile ! De la pure gestion de main.

L’ensemble reste très fluide pour un jeu asymétrique. Jouable à 5, il est porté par un petit éditeur Oka luda qui a produit ce jeu de manière écoresponsable.