L’AG de Stratéjeux se déroulera le vendredi 31 mars à 20 h 45 dans notre salle habituelle. 

Au programme : 

– Rapport moral et financier (+ cotisations)

– Salons et événements passés et à venir

– Achats et ventes de jeu

– Cartes de membres

– Election du bureau

Nous sortons de la cérémonie de l’as d’or, mais connaissez vous le prix Lizzie Magie décerné par le festival du jeu à Rennes ?

Parlons de Lizzie, Elizabeth Magie est née en mai 1866 à Macomb dans l’Illinois et est morte en mars 1948 à Arlington en Virginie. est une conceptrice américaine de jeux de société. En 1903, elle dépose un brevet pour un jeu de société, The Landlord’s Game (Le Jeu du propriétaire foncier), avec lequel elle souhaite illustrer la « nature antisociale du monopole ». Il se diffuse sur les campus, dans le milieu des intellectuels de gauche . En 1931, un chômeur, Charles Darrow, découvre le jeu grâce à des voisins ; il s’en inspire pour créer, à son tour, un jeu qu’il nomme Monopoly en changeant complètement le propos d’Elizabeth Magie.

Un prix ludique a donc vu le jour pour honorer cette personne mais surtout pour récompenser l’engagement social, politique ou environnemental mis en œuvre lors de la création, la fabrication ou la diffusion de jeux de société. Cette volonté permet donc de hisser la création ludique comme véritable objet culturel.

Voici les jeux ou organismes primés

  1. en 2023 :

Alice is missing propose de vivre une aventure au contexte particulier : Alice, jeune fille de 17 ans vivant dans une petite ville de province américaine, a disparu depuis trois jours. Ses camarades, incarnés par les joueurs et joueuses, vont essayer de la retrouver. Le jeu propose une expérience ludique différente, puisque cette quête va se dérouler uniquement par messages interposés. Alice is Missing peut être une expérience émotionnelle très forte : en choisissant un thème volontairement « difficile », réaliste et contemporain, l’auteur invite à vivre une expérience ludique qui va au-delà du simple divertissement.

L’ALF est un réseau qui fédère, représente et accompagne les ludothèques et autres structures ludiques similaires depuis 1979. Le jury souhaite donc d’abord saluer son action de diffusion du jeu de société de longue date dans les territoires français.

2. en 2022 :

Friedemann Friese est un auteur allemand né en 1970, qui crée des jeux depuis le début des années 90. Le jury souhaitait récompenser Friedemann Friese pour sa démarche de création de jeux politiquement engagés, ancrés dans notre réel et parvenant à le questionner (Feierabend qui traite de l’effet des luttes syndicales sur le bien-être des salariés ou Futuropia, dans lequel l’auteur allemand défend le concept du revenu universel)

Jeux OPLA . Tous les composants des jeux Opla sont produits en France à partir de matériaux d’origine contrôlée, le jury voulait souligner la fabrication éco-responsable de cet éditeur. De plus, les thèmes des jeux édités sont souvent liés à la préservation de la biodiversité et des milieux naturels. En 2020, le jeu [Kosmopoli:t] ouvre de nouvelles voies et propose une réelle mise en jeu de l’ouverture culturelle au sens large par la diversité des langues vivantes.

La gamme Cartaventura est une collection de jeux narratifs au scénario immersif et aux multiples dénouements. En totale coopération ou en solo, les joueurs incarnent un personnage historique et développent leur aventure à l’aide de cartes proposant plusieurs actions possibles. A travers ce prix, le jury souhaitait valoriser une gamme de jeux qui, à travers une mécanique simple (et déjà explorée notamment par les livres dont vous êtes le héros), aborde des sujets historiques et/ou moraux comme la recherche de la rédemption, la reconstruction personnelle, la recherche de la spiritualité, l’esclavagisme. Sans tomber dans le drame social ou le documentaire pédagogique, les auteurs proposent aux joueurs des choix conscients concernant les conflits nationaux ou religieux, l’acceptation de l’autre et de sa différence ou le racisme, en miroir des enjeux sociaux contemporains.

Hier, la médiathèque de Troyes a organisé leur traditionnelle nuit du jeu. L’occasion pour nous de retrouver les associations ludiques Troyennes mais aussi des volontaires voulant partager notre passion ludique…

Voici quelques photos de l’évènement

Quelques titres familiaux et initiés ont été présenté :

Le classique Yspahan : jeu fétiche de David
Le récent Flamecraft
J’ai pu expliqué Abyss Conspiracy
Bruno expliquant Canvas, le jeu où on élabore des tableaux avec des cartes transparentes.
Mais c’est Arnaud qui a fait le plus fort en expliquant….
Ark-Nova.

Petits retours sur les quelques jeux joués dernièrement à l’association.

Le 10 mars, un jeu d’affrontement génial est sorti : l’excellent Shogun  édité par Queen Games. Votre objectif est d’être le meilleur Daimyos en développant des régions du Japon à l’aide d’une programmation d’actions. (Collecte d’impôts, construction de villages, temples…) le problème c’est que la révolte des paysans gronde. L’originalité principale de ce titre est la tour de combat.

Lors d’un affrontement, on lance dans une tour, des cubes de couleurs et seul ceux qui arrivent en bas permettent de savoir qui est le vainqueur. Comme vous pouvez vous en douter, certains cubes restent bloqués à l’intérieur entrainant de belles surprises dans les combats futurs. Les points de victoire sont octroyés par majorité. Il faut donc toujours  profiter des failles de ses adversaires afin de conquérir les territoires sur lesquels ont été construits ces temples ou de récupérer des territoires possédant le plus de ressources. La mécanique ludique souligne parfaitement le thème de cet excellent jeu qui date déjà de 2009.

Le 17mars, sans doute pour rendre hommage à l’ouverture, cet hiver, de la cité du vitrail à Troyes, nous avons joué à l’excellent Sagrada….

…. Véritable casse-tête, ce jeu consiste à choisir le bon dé proposé pour le placer efficacement sur son vitrail. Les contraintes de poses sont multiples, sinon ça ne serait pas bien drôle. Un classique qui sort très régulièrement chez nous… Pour se faire une petite idée, il ne faut pas hésiter à voir ce ludochrono :

Terminons ce court article pour parler de 2 news de l’internet :

Dans l’interview de proxi-jeux Jules Messaud parle de sa démarche d’auteurs et sa victoire à l’as d’or avec Akropolys.

L’entretien révèle même une info croustillante : il prépare une extension pour ce titre, qui cassera la mécanique de base le rendant : COOPERATIF !

Enfin, le groupe d’un monde de jeu propose prochainement une semaine spéciale le sablier d’or parlant de titres arrivant en 2023. L’idée est de faire un twitch sur une semaine et de parlé d’un titre durant une demi-journée. Vous pouvez même participer en vous inscrivant dans la team chameau ou scorpion ! Des infos à la fin de leur émission sur les infos ludiques

Quatre tables en parallèles étaient nécessaires pour accueillir nos membres, hier soir… Faisons un tour rapide pour voir les quelques jeux sortis :

Nos envoyés spéciaux de Cannes ont joué avec Bruno, à un grand ancien édité par Ystari : Prospérity. L’objectif principal est de construire un pays de 1970 jusqu’à 2030 en ayant des infrastructures industrielles efficaces et respectueuse de l’environnement.

David et Arnaud se sont affrontés, en duel, avec Caverna. C’est un jeu de pose d’ouvriers (ici des nains) dérivé du classique Agricola. Son auteur Uwe Rosenberg, n’a pas arrêté de décliner son système de jeu avec des titres comme le Havre etc… Cet auteur est aussi le créateur de 2 titres plus légers : Bonhanza et Patchwork.

Sur une autre table, une lutte de territoires, épaulée par des mécas, ont permis à Sébastien de remporter la victoire après 2h30 de partie (Explication comprise). Avez-vous deviné le jeu dont il est question ? Il s’agit, bien sûr, de Scythe, titre qui a rendu célèbre Jamey Stegmaier. Pour la petite histoire, la mécanique de ce titre a été développée à partir des illustrations et tableaux de Jakub Rozalski.

Parlons, à présent de ma table de jeu et des 2 titres dont j’ai pu jouer :

Commençons par l’étrange Challengers qui a gagné récemment l’as d’or initié 2023 à Cannes. Ce titre apporte des sensations qui le rendent unique mais en même temps qui peut facilement déplaire. Comme avez pu le faire, il y a 2 ans, Tea for 2 , Challengers propose de revisiter la bataille fermée à la sauce moderne. Ce titre, jouable jusqu’à 8, vous propose de réaliser des successions de duels où chacun dépile sa pioche pour capturer un drapeau. Ce combat se termine de 2 manières : l’adversaire n’a plus de carte dans sa pioche ou il n’y a plus assez de place pour poser les cartes qui ont perdu le combat précédent (sur le banc). Entre chaque défi (7 au total), les joueurs vont sélectionner des cartes plus puissantes et ne pas hésiter à défausser les cartes inefficaces.

On se retrouve à cogiter et élaborer son paquet un peu comme dans un jeu de carte à collectionner entre chaque manche. C’est original et assez difficile à maitriser. Je ne sais pas si Fabrice a apprécié ses multiples défaites mais Florent a complètement compris le principe central et a écrasé ses adversaires. Enfin, il a surtout été chanceux en éliminant mes 2 super vilains de valeur 10 lors de la finale !

Dans un 2ème temps, nous avons testé Century montagne Orientale. Ce jeu est le 2ème d’une trilogie et propose aux joueurs de se déplacer (en se gênant) sur une map afin de récupérer des cristaux et satisfaire la demande de quatre villes situées aux quatre coins du plateau. A son tour, un joueur va déplacer sa roulotte puis réaliser une des 3 actions possibles : miner le sol pour récolter 2 cristaux jaunes (les plus communs), satisfaire la demande d’une ville en donnant les cristaux demandés, ou construire un comptoir sur une tuile montagne pour transformer un ou des cristaux d’une couleur vers une autre. La course entre les joueurs s’enclenche très vite et on est forcément frustré quand un adversaire nous double sur un objectif ou quand il monopolise une tuile nous interdisant l’accès.

Nous avons terminé la partie dans un mouchoir de poche et Fabrice s’est vengé du jeu précédent en nous volant la victoire. Il y a toujours une justice chez Stratéjeux !

Nous étions huit, hier soir, dont notre célèbre plongeuse apothicaire : Noémie qui a tenu sa promesse… Elle devait revenir au club courant Février… C’est chose faite. On prend, à présent, un nouveau défi… Venir à l’association au minimum une fois par mois !

De nombreux titres sont sorti : Trajan, L’année des 5 empereurs, Harada, Snakess, et un jeu de Bruno ressemblant mollement aux 1000 bornes avec des bateaux qui remplacent des voitures ! Quelques photos sont visibles sur l’Instagram de notre président David : https://www.instagram.com/david_grandjean10/

Je vais parler en particulier de 2 titres :

That’s not a hat a été apporté par Renaud. Ce jeu a été mis en lumière par la sélection du jeu de Cannes 2023 alors que personne ne le connaissait début janvier. Après une courte partie, on peut dire que ce titre est réussi et est fédérateur autours d’une table.

Au début du jeu, les participants regardent tous leurs cartes « cadeau » puis on les retourne. Le principe est tout simple, à son tour, un joueur a 2 cartes face caché devant lui et va offrir à un autre une de ses cartes en lui précisant ce qu’il y a en dessous. Le destinataire du « cadeau » a 2 choix, soit il l’accepte (et doit refiler une de ses cartes à présent), soit il demande de vérifier l’affirmation.

Puis nous avons enchainé par l’excellent Between Two Castels localisé par Matagot.

Le principe est de construire 2 châteaux en partenariat avec son voisin de gauche et de droite. A son tour, on reçoit un lot de tuiles (des pièces de château) et il faut en choisir 2 : un pour notre domaine de gauche et un pour notre domaine de droite. On drafte nos 9 tuiles, 2 fois, et le décompte final apparait. Les tuiles scorent des points dans tous les sens. En fin de partie nos points correspondent à notre château le moins performant. Il faut donc ne pas favoriser un château par rapport à un autre.

Noémie a optimisé un château (sur sa droite) immense avec des tours mais c’était sans compter sa mauvaise association (à gauche) avec Raphael qui a bâti un château sans âme mais recueillant des poules en pleine grippe aviaire. Florent et Bruno ont construit un château digne du comte Dracula avec des pièges au sous-sol… Mauvaise stratégie, il fallait se méfier du plus jeune d’entre nous : Mael qui a remporté la victoire haut la main (enfin surtout vis-à-vis de son père !)

Le château rouge et ses tours immenses

Pendant qu’une majorité de Troyens reste sur place à manger mollement une andouillette ramollie ambiancé par les manèges des foires de Mars : Clara, Samuel et Quentin ont fait le déplacement jusqu’à Cannes pour le festival du jeu. Voici quelques photos de nos envoyés spéciaux.

Une photo de la remise des prix.
Une nouveauté de chez Grrr games : RAUHA
Un stand d’asmodée
Scarface 1920 sur le stand de Légion distribution.
La sélection de l’as d’or pour cette année.
J’espère que Samuel n’a pas chuté sur le petit pont.
Akropolis : l’as d’or 2023 était bien mis à l’honneur.
Le nouveau titre de chez repos production.
Une belle photo avec le pape des auteurs de jeux français : M Cathala sur le stand de bombyx.

Je tiens également à souligner l’immense travail de la chaine un monde de jeux qui enchaine les directs sur leur Twitch pour nous faire vivre le festival : https://www.twitch.tv/unmondedejeux

Lors de cette session, nos stratéjiens ont décidé de monter à bord d’un bateau de croisière sillonnant l’océan Atlantique, en 1986.

Dans Minuit, meurtre en mer, les joueurs sont des inspecteurs en herbe et vont devoir découvrir le coupable d’un meurtre survenu lors de la traversée… Il va falloir utiliser habilement ses 3 points d’action pour résoudre l’énigme avant les autres. Les joueurs usent ces actions sur un plateau central qui représente le navire…

Par moment, l’enquête se fait en privée et les infos glanées sont personnelles (moyennant un surcout en points d’action), parfois l’interrogatoire se fait en public si bien que les informations profitent à tous. L’optimisation de nos déplacements est également importante.

L’interrogatoire se fait à partir d’un livret où chacun va pouvoir poser une question au suspect sur un alibi, un témoin ou le mobile du crime.

Nous avons donc dû prendre des notes sur l’enquête tout en étant embêté par les cartes évènements qui ponctuent notre traversé. La fin de partie peut se produire de 2 manières, un joueur est plus brillant que les autres et va en zone 6 pour faire ses révélations ou on attend que le navire arrive au port et chacun fait ses révélations.

Multifaces édition et son auteur Alain LUTTRINGER ont développé un jeu d’enquête simple mais dont les sensations de jeu sont satisfaisantes

Un autre groupe de joueurs (dont notre président vénéré) a été dans le plus classique avec Suburbia

Avouez que cette magnifique couverture vous fait envie ! Ce jeu vous propose de construire une ville afin d’accueillir un maximum d’habitants.

Une rivière de tuiles est disponible à l’achat. A son tour, un joueur va faire une action parmi 4. Pour faire rapide, on peut globalement acquérir une tuile pour la placer dans sa ville ou investir qui permet de doubler l’effet d’un de ses bâtiments. L’intérêt de Surburbia est dans le déclenchement des nombreuses capacités de nos bâtiments et leurs optimisations.

Ce ludochrono vous permet de comprendre le mécanisme général du jeu :

Suburbia est un un jeu plaisant car les règles sont simples et on a toujours la satisfaction de construire son petit tableau personnel. Les qualités de ce titre ne sont pas à remettre en cause, car il est encore en vente aujourd’hui alors qu’il est sorti en 2012. 11 ans de durée de vie pour un jeu, c’est bien rare ! Un vrai classique pour faire bref.

Vendredi soir, six aventuriers plus ou moins préparés ont parcouru le sombre donjon de : Paper dungeons.

– Renaud et ses potions de soins qu’il refuse de boire

– Raphael qui n’a pas un grand sens de l’orientation

– David d’une prudence folle, se posant milles questions

– David dit  « Bilou » seul gaucher de la bande (la signification de « gaucher » est à votre propre interprétation)

– Fabrice et son rire communicatif qui attire malheureusement les gobelins.

– Bruno et sa grosse voix qui vibre à 50 Hz (l’opposé parfait d’une chauvesouris).

ça s’embrouille entre les aventuriers… Tu n’avais pas précisé la petite règle des potions, Bruno !

Ils ont tous monté une équipe avec barbare, clerc, mage et voleur. Tous voulaient éliminer la vampire droguée à l’hémoglobine mais aussi le golem dont les jonctions grincent dès que l’humidité est trop élevé. Tous avaient un crayon (que Bruno a volé honteusement à Ikéa) coincé entre les dents… Alors, qui, à votre avis, a gagné ?

Qui veut titiller du dragon ?

Parlons dans un premier temps de papers dungeons. C’est un roule et gribouille (hommage à feu, tric trac) où des joueurs doivent parcourir un donjon, augmenter de niveau, récupérer en premier des gemmes, éliminer les 3 boss du niveau… Tous les clichés de ce type de thème sont bien présents. Les joueurs vont tous jouer, un peu de leurs coins, en choisissant 3 actions parmi les 6 dés lancés. Il faut parfois forcer le destin en upgradant ses personnages pour pouvoir être plus efficace (traverser des cases de mur, changer la couleur d’un dé pour l’attribuer à un de ses personnages…).  On a l’impression quand même de gérer son petit groupe d’aventuriers. La mise en place, permet de renouveler les maps proposés avec des boss variés et des murs placés à des endroits différents

La chaine du renard ludique vous en parle dans cette vidéo :

Quand je vous dit que je me suis perdu dans le donjon !

Finissons ce court article par préciser le vainqueur. Comme par hasard, c’est Bruno qui a raflé la mise, il est sorti du donjon avec plus de 100points, plein de pierres précieuses dans les bras et des cornes de monstres autours du cou. Quelle indécence et vulgarité !

La soirée s’est poursuivi avec un peu plus de douceur avec Wingspan

Retour sur notre séance du 13 janvier où une 10ène de membres ont fait le déplacement. Comme toujours plusieurs jeux ont pris l’air dont hero realms et Lorenzo le magnifique. Nous allons vous parler de 2 autres titres, tous les 2 bien différents :

The Belgian Beers Race

Clara, Samuel, Bruno et Jordan ont été attiré par l’envie de siroter du houblon fermenté… A cette table, nos fameux alcooliques notoires (je plaisante) ont décidé de parcourir la Belgique afin de visiter toutes les brasseries de bières de ce pays et marquer le plus de points de victoire.

On pourrait croire que ce thème léger cache un jeu peu construit et simpliste mais c’est loin d’être le cas. Il faut parcourir la carte tout en limitant son taux d’alcoolémie pour être efficace. La difficulté principale est de « sentir » la fin de partie et d’arriver à temps à Bruxelles pour le décompte final. Pour se déplacer, plusieurs moyens de locomotion, plus ou moins hasardeux.

Le thème est retranscrit avec précision, un livret détaillant 40 véritables brasseries locales de Belgique apporte un coté guide du routard à ce titre. A votre avis qui a le plus picoler lors de cette partie ? La réponse en fin d’article…

Vicomtes du royaume de l’ouest

Ce jeu fait partie d’une trilogie crée par Sean Phillips. Achitectes est un titre avec de l’interaction plutôt initié, Paladins est un titre plus brise neurones. Hier, nous avons joué à un jeu plus intermédiaire : Vicomtes du royaume de l’Ouest. Voici 7min, de vidéo règle pour vous donner une approche de la mécanique de ce titre :

Les règles ne sont pas forcément longues et complexes mais leur prise en main prend du temps. Globalement, on sélectionne une carte de son deck personnel qu’on place sur son plateau. Cette carte restera devant nous, en moyenne, 3 tours permettant de réaliser des actions (en effet, chaque personnage apporte des symboles et/ou des effets lorsqu’il arrive ou sort de son plateau). Ensuite, on déplace notre Vicomte sur le secteur de la carte centrale pour réaliser une action : achat, construction de bâtiments, envoi de noble dans le château… Le jeu propose également par un système d’achat d’améliorer son deck pour les manches suivantes.

Les sources de points de victoire sont multiples et nous jouons relativement dans notre coin… A part à 2 exceptions : la course au château permet de dégager efficacement ses adversaires et les pénaliser en points de victoire. Le fourbasse Fred n’a pas hésiter à utiliser cette stratégie tout en expliquant à ses adversaires qu’il ne comprenait rien aux règles (on n’est pas dupe !). L’autre moyen d’embêter les autres est lié à une double piste vertu et corruption qui lorsqu’elle se croise permet d’envoyer des dettes (= points négatifs) à ses adversaires s’ils ont des brigands sur leur plateau personnel.

On se retrouve avec un jeu original, profond avec une direction artistique magnifique. Le seul défaut du titre est qu’Arnaud et Fred sont réellement trop fort !

On avait le temps de faire des photos pendant que Fred réfléchissait…On aurait du se concentrer un peu plus pour gagner !

Et voilà, c’est terminé pour cette fois, j’espère que Bruno n’aura pas trop la gueule de bois, ce matin !