Vendredi soir, l’association a été monopolisé par un seul et même éditeur : super meeple, en effet, nous avons sorti deux titres classés « expert » de cet éditeur.

Renaud et Sebastien, comme vous pouvez le voir sur cette photo, se sont habillés avec la même chemisette pour explorer les mers translucides des Caraïbes avec Maracaibo. Dans ce titre, les joueurs incarnent des navigateurs en quête de reconnaissance. Un tour de jeu se découpe en plusieurs phases : l’exploration qui consiste à avancer notre bateau de plusieurs cases (jusqu’à 7), réaliser des actions à l’aide de vos cartes puis refaire sa main. Le titre n’est pas un card driven simpliste. Les cartes ont plusieurs entrées et les actions sont multiples pour construire une stratégie qui tient sur le long terme. Alexandre Pfister invente un jeu où il faut bien gérer différentes pistes de développement.

Pour vous donner un avis plus construit, voici une vidéo des recettes ludiques.

Continuons notre soirée avec l’incontournable Ark Nova. Je crois avoir déjà expliqué le principe de ce titre qui mêle draft et collection. Véritable phénomène qui a raflé de nombreux prix, le principe est de construire un zoo moderne et lutter pour préserver la survie de certaines espèces animales.

Voici une vidéo qui survole la mécanique de ce jeu (nécessitant tout de même 2 tables pour y jouer convenablement !)

Comme toutes les semaines, petit compte rendu de nos parties, à l’association. Messieurs, mesdames, soyez indulgents vis-à-vis de ma syntaxe et de mon orthographe. Tous le monde le sait, pour l’internet et « pour les citoyens d’Ankh-Morpork, l’orthographe était pour ainsi dire en sus. Ils y croyaient comme ils croyaient à la ponctuation peu importait où on la plaçait du moment qu’elle était là ».

Ce soir, c’est principalement Fabrice qui nous sorti une belle pépite de son sac, une boite de jeu émettant une lumière octarine caractéristique. En vente, à des prix exorbitants sur le marché de l’occasion, le jeu disque-monde Ankh-Morpork de Martin Wallace est une rareté que même le bagage aurait du mal à protéger.

L’action se déroule sur un plateau de jeu représentant la ville d’Ankh-Morpok en haute saison » L’été, était d’ailleurs fort avancé. Plus qu’avancé, même. Il puait ».

Chaque joueur, incarne un personnage ayant un objectif secret (semer le chaos, construire 4 bâtiments…) pour remporter la victoire. Personnellement j’incarnais Vétérini dont l’objectif était de faire trainer au maximum la partie avant la fin du paquet. “Le seigneur Vétérini avait l’habitude de se lever si tôt que le coucher n’était qu’une excuse pour changer de vêtements.”

La mécanique, chaotique, du jeu est dirigée par des cartes toute différentes. Au début de partie, il y eut un bruit imperceptible, comme un bâillement de moucheron.”. A son tour, un joueur joue une carte parmi 5 et active une ou plusieurs des actions qu’elle propose. Il faut arriver tant bien que mal à tendre vers son objectif secret, éviter les trolls et démons et faire preuve de diplomatie. « Si vous voulez un conseil, la diplomatie consiste souvent à paraître beaucoup plus stupide qu’on n’est ».

Honnêtement, Fabrice nous a surpris…On n’avait beau lui « jeter un regard qui disait : Je lis dans tes pensées, même les petits caractères.” personne ne pensait qu’il voulait semer le chaos dans la capitale du disque monde.

Ce jeu, un peu long, très chaotique a le mérite de coller à l’esprit des livres de Terry Pratchett dont Fabrice est un spécialiste. Vous avez pu le remarquer, les phrases en italiques de cet article sont des extraits ou références à des livres du disque monde.

Gwendoline, David, Bruno, Clara, Samuel, Jean-Jacques, Fred, Flo et moi-même ont fait le déplacement ce vendredi pour jouer… Deux tables et donc, 2 ambiances. Je vais bien, sur, vous parler un peu plus du jeu que j’ai pu essayer.

Commençons par un card driven qui sort très régulièrement à l’association. Il s’agit de Terraforming mars Expédition Ares

Voici une petite vidéo pour s’en faire une idée

A la tête de corporation, l’objectif est de rendre la planète Mars habitable (température assez élevé, quantité de dioxygène suffisante…). A son tour, on choisit simultanément une action lors de la planification. Lors de la résolution, seule les types d’actions choisies pourront être activées. Ça combote dans tous les sens et même si Gwendoline est « diminuée avec sa patte folle », elle n’a pas hésité à sortir les 2 extensions : découverte et fondations pour corser la partie ! Même pas peur !

Quant à moi, je me suis frotté à la pèche en jouant à Freshwater fly. Dans ce titre, les joueurs vont pécher des truites à la mouche et tenter de faire des collections de poissons pour maximiser ses points de victoire.

A l’aide de sa carte de pêche, d’un chapeau marron et de son plateau individuel muni d’un moulinet, les joueurs vont devoir faire une action obligatoire qui consiste à collecter un dé présent sur le plateau central représentant une rivière poissonneuse. Ce dé à principalement 2 rôles :

  • Pécher un type de poisson sur la colonne, où se trouve le dé. Bien souvent notre ligne se décale avec le ruissellement de l’eau si bien que notre visée initiale ne correspond pas toujours au poisson voulu. Il faut être aussi bien vigilent sur la couleur de son hameçon pour capturer le poisson
  • Récupérer le dé pour sa valeur et ainsi remonter le poisson avec son moulinet quand il est ferré… Le problème c’est que certaines truites résistent !

Cette mécanique et cette part de chance servent parfaitement le thème (étrange/original) de ce jeu. Bien évidemment, des tuiles et l’accumulation « de finesse » permet de maitriser ce hasard présent bien agréable. La partie, un peu longue, se termine quand un joueur a récupéré 7 poissons.

Je ne pense pas qu’avec ces quelques lignes vous avez bien compris. Voici une vidéo qui explique les grandes lignes de ce jeu :

Ce jeu, réellement agréable, a des sensations et une mécanique qui collent parfaitement à son thème. Merci à Jean-Jacques pour son explication parfaite et son matériel comme toujours upgradé.

Huit joueurs se sont déplacés, hier soir, et certains n’ont pas hésité à endosser le rôle de patrouilleurs dans Oltrée. Ce titre dont la mécanique a été élaboré par Antoine Bauza raconte l’histoire d’un fortin qui doit être géré par les joueurs :  des brigands nous agressent mais d’autres évènements sont aussi de la partie. J’étais persuadé que ce titre était une amélioration de Ghost stories et bien il n’en est rien. Ce jeu coopératif moins mécanique et punitif que son ainé apporte une notion de gestion de ressources associée à une partie plus narrative qui rythme le temps de partie…

Voici une interview qui raconte la genèse du jeu :

Alors que doit-on faire à notre tour ? Un joueur lance un dé qui fait avancer l’histoire… Un évènement permanent arrive pour les joueurs, une situation de conflit est provoquée dans les villages aux alentours bloquant l’effet du lieu ou une péripétie arrive sur une section du plateau. Ensuite les joueurs doivent effectuer 2 actions différentes lors de leurs tours. Ils peuvent de déplacer, collecter des ressources, lutter contre les évènements ou construire des bâtiments dans le fortin pour améliorer nos probabilités de jets lors des actions. La narration est bien présente et l’histoire avance inexorablement au fil des pages d’un paquet appelé « chroniques » qui amène des évènements spécifiques.

La durée de partie est idéale et les joueurs ne savent pas vraiment quelle sera la condition finale pour gagner le scénario. Cette interrogation apporte réellement une sensation de jeu agréable. Le game design du titre est excellent, les règles sont limpides, les illustrations de Vincent Dutrait magnifiques. Studio H, l’éditeur a édité ce titre avec soin. Pas étonnant qu’il a été sélectionné à l’as d’or initié de l’année dernière.

Alors qu’a-t-on vécu hier soir ?  Le plus érudit de nous tous : Conrad (Renaud) a réuni autour de lui 3 jeunes patrouilleurs afin de protéger les habitants de l’ancien empire morcelé. Il n’a pas hésité à calmer une rivalité amoureuse avec ses saines paroles et en distribuant de la nourriture dans un village. La jeune Bérénice (Anthony), évitant les tempêtes de grêle, n’a pas hésité à construire les tourelles nécessaires à la défense des communautés environnantes. Sélina (Raphael) a trouvé très intéressant les ressources délivrées par le portail qui est apparu dans le fortin malheureusement elle n’a pas fait grand-chose quand on avait besoin d’elle et de son érudition.  Pour terminer, c’est Lars (Mael) qui a été le plus héroïque. Il a su motiver les troupes, combattre des diablotins, maitriser un incendie, et surtout terrasser la menace qui a pesé sur nous en fin de partie…

Je remercie Renaud pour la découverte et son attitude au cours du jeu. Connaissant le scénario, il a su se mettre en retrait pour nous permettre de vivre pleinement cette aventure et ses surprises…

Quelques photos de l’expo temporaire sur le jeu de l’oie à Epinal.

Ce jeu serait né en Italie, à Florence, à la fin du XVIème siècle. Au départ, ce titre était un cadeau diplomatique entre les cours européennes. Grace à l’arrivée des versions imprimées sur papier, ce jeu pénètre rapidement dans toutes les catégories sociales.

En France, le jeu de l’oie se réfèrent aux « grecs » et est copié jusqu’au début de XIXème siècle. Considéré comme naif, sa pratique passe rapidement des élites à la sphère enfantine.

A partir des années 1840, une gamme d’image est développé pour les enfants. Au XX ème siècle, les images du plateau sont souvent renouvelées afin d’y apporter une touche éducative, pour appuyer une propagande ou caricaturer la société

On se retrouve, ce soir, à notre salle pour jouer… Ne vous en faites pas, le jeu de l’oie ne sera pas de la partie !

Beaucoup de monde hier soir avec pas moins de 4 tables de jeux en simultané ! Nos très classiques projet Gaia et Sagrada étaient de sorti (ainsi qu’Avril qui nous fait l’immense honneur de revenir d’entre les morts !)

Arnaud et  Sébastien ont apporté du lourd avec Hybris disordered Cosmos.

Ce jeu expert atypique propose de mêler steampunk et mythologie. Financé par Kickstarter, ce projet était à l’origine un jeu vidéo dans l’esprit de son concepteur… Proposé à un prix abordable au vu du matériel proposé, ce jeu de développement et de pause d’ouvriers a besoin de 2 Tables de ping pong pour avoir la place d’y jouer convenablement (j’exagère à peine).

A l’inverse, l’as d’or 2020 (qui a fait la surprise à l’époque)  était de sorti. Il s’agit d’oriflamme.

Ce jeu de stratégie consiste à poser des personnages sur une ligne d’action face visible ou caché. Dès que la carte est retournée, on est dans l’obligation d’appliquer son effet. Plutôt simple et malin, je n’ai pas souvenir avoir joué à un jeu réutilisant cette mécanique. A ce jour, 3 boites indépendantes existent à la vente. Au fait, quel est le méchant qui a oublié un pion de ce jeu à la fin de la soirée ?

Terminons par Verdant.  

Ce jeu dont le thème est la nature (comme toujours depuis Wingspan) propose de construire efficacement un tableau de cartes afin d’aménager, au mieux, son petit intérieur avec un peu de verdure. A son tour, il faut sélectionner une paire (carte+Jeton). Les cartes permettent de développer son jardin en établissant une bonne correspondance spatiale et le jeton pour faire des actions de soin. Comme toujours, des compétences supplémentaires permettent d’optimiser ces actions. Bon aller, il se faire tard, je vais me prendre un petit pisse mémé (une tisane) avant d’aller me coucher !

Le week-end dernier c’était le festival st André en jeu organisé par la ville et notamment la ludothèque. L’occasion pour nous de nous retrouver tous, entre associations ludiques Troyennes.

L’aménagement et l’organisation gagnent en efficacité après des années d’expériences et le jeu s’invite dans plusieurs pôles de la ville : la ludothèque pour les enfants, un lieu pour les jeux d’adresses et les tournois de belote…

Parlons de quelques points qui nous intéressent plus…

Le parvis de l’hôtel de ville accueille en plus d’un château gonflable et un coin restauration, les principales boutiques ludiques Troyennes. Au centre, des jeux d’adresse en bois font le bonheur des familles notamment des enfants.

La journée du samedi a été perturbée par une averse de grêle bien violente… Il faut être courageux pour jouer de temps en temps.

Nous étions dans un lieu central et de choix pour animer nos tables : La salle des fêtes de la ville. Ce lieu, bien plus prestigieux que l’année dernière nous a été attribué faute d’animateurs des éditeurs disponibles… Et c’est tant mieux ! (seul Gigamic et Nuts avait fait le déplacement)

Nous nous sommes relayé sur le stand durant les 2 jours mais c’est indubitablement Bruno et Renaud qui ont le plus mouillé la chemise. Bruno était, comme toujours, un expert des toutes les règles de jeux proposés.

Splendor Duel
Wingspan
Fantastiques Fabriques
Space Aztecs
El dorado

Il y avait du monde (peut être un peu plus lors de l’averse du samedi !), des familles mais aussi des passionnées. Cela été l’occasion, comme toujours, de croiser nos membres mais aussi les copains « des associations concurrentes » : la rencontre des joueurs et arts et jeux sancéen

Parmi les éditeurs qui se déplacent en personne, TGCM était présent. Il a fait découvrir ses 2 jeux phares Briskars et Kharn Age. Backus adore faire la promo de cette petite entreprise et il a bien raison !

Autre pôle intéressant, la maison des sociétés qui proposait de la figurine (avec l’ajha et 1D3), des flippers, et de l’initiation au jeux de rôles (animé par Dice and Retry)

Séance, en petit comité, où nous avons joué à quelques jeux dont l’objectif est de les présenter durant ce Week end de salon à St André… D’ailleurs vous êtes bien au courant hein ? Il y a un festival de jeux le 13 et 14 Mai 2023 et Stratéjeux y est, bien sûr, présent… Quelques photos seront déposées prochainement sur ce site et nos réseaux.

Bruno, outre le fait de nous préparer un superbe gâteau au chocolat pour nous motiver, a sorti le classique Les ruines perdues de Narak que j’avais eu l’occasion de vous présenter dans un article précédent.

Ce deckbuiding intelligent vous propose de diriger des explorateurs, sur un plateau. Non, cela n’a rien à voir avec Clank. Ici la gestion de votre main est plus difficile car elle se renouvelle que très peu.

Pour ma part, j’ai présenté que des jeux dont l’objectif est d’optimiser ses coups sans une grande interaction entre les joueurs.

Pour commencer, nous avons joué à After Us.

 Ce titre est un deckbuilding basé sur une course. Le thème se situe dans un monde apocalyptique où l’humanité a disparu. Vous jouez le rôle d’un groupe de singes qui cherche à obtenir, en 1er, 60 points d’intelligence. La mécanique centrale est celle d’un deckbuilding mais il faut arriver à agencer (en les plaçant les unes à côté des autres ) efficacement 4 cartes de manière à fermer des cartouches permettant de réaliser des actions (collecter des ressources, les transformer en points d’intelligences).

Ensuite, dans un second temps, nous achetons de nouveaux singes, plus efficaces, pour améliorer nos actions et notre paquet.  C’est relativement classique mais la montée en puissance est importante au cours de la partie. Nous passons notre temps à récolter des ressources et à les revendre un peu comme un singe qui fouille la terre pour récolter de la nourriture. Je ne sais pas si ce titre est d’une grande profondeur mais je l’ai trouvé agréable et magnifiquement édité par Catch up games.

Le gorille Florent nous a coiffé au poteau d’une manière vicieuse…. Il est malin, celui là !

Enfin, histoire de préparer une bonne nuit de sommeil , nous avons enchainé sur Look at the stars qui sera présenté sous un format géant à St André les vergers.

Dans ce flip and write, vous devez dessiner des constellations sur un plateau qui représente un ciel étoilé. Il faut avoir une bonne vision dans l’espace et anticiper ses coups afin de construire plusieurs galaxies possédant un nombre particulier de traits…  Attention, si vos constellations sont trop vastes, vous ne marquez rien… Le problème est que son plateau est de plus en plus petit au cours de la partie et que c’est assez difficile d’optimiser correctement son agencement. Nous avons terminé cette partie dans un mouchoir de poche…

Retour rapide sur notre soirée du 5 Mai 2023 avec notamment, un coup de projecteur sur deux titres bien différents… comme toujours.

Pour commencer, parlons de la réédition de Cyrano… Ce titre d’Angèle et Ludovic Maublanc est édité par Grrre games depuis Mars 2021.

On peut dire que Florent a été patient… Neuf mois qu’il apporte ce jeu, à l’association, sans trouver preneur ! Après une énième négociation, nous nous sommes retrouvés à 6 autours d’une table… Et l’expérience a été plutôt amusante.

Le principe est ultra simple, un joueur lance 3 dés : l’un correspond au thème imposé (enfance, temps qui passe…), les autres : deux rimes imposées. L’objectif consiste ensuite à construire un poème de 4 vers… et de le réciter à son auditoire. Pour gagner, il faut toucher son public mais aussi trouver des mots (pour les rimes) que les autres n’ont pas choisis. On oscille entre difficulté de rédiger son texte et rire quand nos poèmes flirtent avec le mauvais goût.

J’espère que l’exercice n’a pas trop refroidi nos adolescents autours de la table… Notamment Anthony. Je termine cette partie pour décerner le prix Heredia (comme quoi je fais de la recherche sur internet pour écrire cet article. Ce prix est décerné au meilleur poème tous les ans. ) à Clara qui a rédigé quelques lignes d’une tendresse folle sur l’amour et le temps qui passe. Un bon jeu doit nous procurer des émotions et c’est ce que fait magnifiquement Cyrano….

El dictator (le nouveau surnom de Fred) avait ramené un jeu dans l’air du temps et très récent : Earth. L’objectif est de construire un tableau de cartes qui représente une ile. Il faut élaborer un moteur de cartes composées d’animaux, de biotopes ayant chacun des effets et donc de multiples combinaisons possibles. 

A la manière d’un Puerto Rico. Chaque joueur, à son tour, choisit laquelle des quatre actions possibles elle exécute, la réalise avec un bonus et les autres la réalise également mais sans le bonus (ou avec un bonus moins intéressant). On collectionne les cartes et on chausse les lunettes pour repérer les multiples symboles des soleils, des nuages, des gouttes d’eau, des symboles givre, des effets des emplacements pour des cubes et des emplacements pour des arbres… La pose de la carte, dans son tableau est aussi importante car des effets sont possibles quand on pose des cartes par rapport à d’autres. Ça a calculé sec entre Fred, David, Seb et Arnaud, vendredi soir. Cette petite vidéo montre rapidement le principe de ce jeu localisé par Lucky Duck Games

Adepte de bande dessinée, je suis tombé sur ce nouveau festival se tenant au Foyer Familial de Bouilly. Petit évènement avec quelques auteurs mais surtout 3 illustrateurs de jeux. L’occasion, pour moi de me faire dédicacer quelques dos de boites.

Commençons par Jean-Marie MINGUEZ :

Il a commencé son travail dans le jeu, par l’entremise de Bruno Cathala pour illustrer Mr Jack Pocket qui l’avait repéré son blog. Pas de vrai pression pour reprendre la suite de Pierô (qui a lui même percé avec Mr Jack). L’éditeur voulait clairement un dessin plus adulte afin de se projeter dans le jeu moins immersif que sa version antérieure. Avec le recul, Jean-Marie a du mal a apprécier les illustrations faites pour ce titre. Des défauts lui sautent aux yeux !

Mon fond de boite de Mr Jack Pocket

Il a également travaillé sur Nidavellir, le tout dernier jeu de Serge Laget ainsi que les deux extensions Thingvellir et Idavoll. Il a particulièrement apprécié les échanges avec Grrre Games, l’éditeur et leur direction artistique. Il est vrai que les cartes en noir et blanc ont aussi fait le succès du titre. Cette structure lui permet de toucher de vrais droits d’auteurs et n’a pas hésité à faire travailler des amis à lui tellement l’échange avec eux est agréable (O’lee sur Rauha).

Mon fond de boite de Nidavellir

J’ai échangé ensuite avec Jérôme PELISSIER

Cet artiste a travaillé avec Libellud sur 2 titres : une extension pour Dixit ( n°6) où il avait une liberté totale de création puis pour son dérivé, plus scripté Stella. Amoureux de graphisme, j’ai halluciné quand j’ai appris qu’il ne touchait rien à la vente de ses 2 jeux depuis le rachat de la licence par Asmodée . On ne peut pas dire qu’un illustrateur n’est pas important dans la mécanique de ce type de jeux. Il a également dessiné le scénario Mysterium pour une boite d’Unlock.

Mon fond de boite de Stella

Je remercie les organisateurs et les illustrateurs pour leur gentillesse. J’espère que le métier d’artiste dessinateur sera plus reconnu dans le milieu. Pourquoi ne pas inviter plus régulièrement des artistes créant le visuel de nos jeux en festival ludique ?