Deux semaines que je ne viens pas au club, pourquoi me direz vous ? Je suis intimidé par la grosse voie de Bruno ? Et bien non messieurs dames, j’ai été envoyé (tel un éclaireur templier) dans le sud de la France avec autours de moi, des gens sympathiques qui parlent comme Cyril Lignac…

Petit focus, sur un festival, qui, sur le papier, ne promettait pas ce que j’ai pu vivre en une après midi.

Dans la ville de St Affrique, à 30km des caves de Roquefort, la salle des fêtes a été envahi par « des homo-ludicus » durant 3 jours. Beaucoup de démonstrations de jeux du moment par une super association dynamique : le ministères des affaires ludiques (super nom au demeurant). Ce qui fait la particularité de cet évènement est lié aux nombres d’auteurs invités.

J’ai pu croiser Romaric Galonnier, auteur vivant dans le Tarn qui présentait ses jeux notamment Splito et Magic Rabbit. D’un naturel timide, il présentait quelques protos.

J’ai vu et discuté également avec Jules Messaud, le concepteur d‘Akropolys qui a pu dédicacer ma boite. Il réfléchit et faisait tester les joueurs sur une hypothétique extension à ce titre. On s’est frotté à Complices également qui est un party games pour 2 !

Le couple Saunier était également présent et avait fait le déplacement depuis la Vendée pour présenter leurs jeux. Parler création avec Remy a été passionnant. J’adore son titre Petits peuples et il compte apporter du narratif dans ce titre très mécanique via une extension en téléchargement gratuit dans les semaines qui viennent. Il travaille même sur un prochain jeu avec Thomas Dupont qui fusionne l’univers de petits peuples et codex naturalis !

Toujours très avenant et passionné , Nathalie nous a fait tester leur nouveauté chez cocktail Games : Maudit mot dit.

Comme cet éditeur sait si bien le faire, on se retrouve avec un jeu compétitif où il faut faire deviner des mots. Attention toutefois, le narrateur doit faire deviner un terme aux autres mais en un nombre d’indices imposés pour marquer des points.Par exemple, dans la photo présentée ci dessus, on doit faire deviner aux autres « Gâteau » en ayant donné 2 indices ou « Gourou » en 4 indices. L’idée de base est limpide et l’exercice n’est pas si simple. On se retrouve souvent à tourner autours du pot si bien qu’on perd les autres joueurs autours de la table. La qualité de l’édition est exceptionnelle avec une boite à rabat magnétique très utile pour notre expérience ludique. Un jeu qu’on peut même sortir au cours d’un long trajet en voiture.

Rémy et Nathalie Saunier m’ont confié leur chance de pouvoir travailler avec des éditeurs qui portent et soutiennent leurs créations. Ils ont 4 prototypes signés à sortir prochainement.

Terminons cet article avec Brigands que j’ai pu découvrir en compagnie de l’un de ses auteurs/éditeur : Florian Boué.

Brigands est un jeu qui sort en fin d’année et qui se tient à coté des meilleurs jeux de « fourbasse ». Des tuiles représentent une ville médiévale avec plusieurs quartiers. Sur une roue de programmation, chaque joueur va envoyer ses personnages dans les quartiers pour activer l’action du lieu. On peut, voler son voisin, forcer l’autre à se déplacer sur une autre tuile etc…

Rien de bien original mais le twist du jeu vient du fait qu’un joueur commence la partie avec la totalité du trésors et des « meeples gardes » qui peuvent envoyer les autres joueurs en prison. En clair, un joueur est l’intendant du roi et doit, pour gagner, éviter qu’un « joueur voleur » obtienne 50 pièces. Les autres doivent obtenir cette limite de 50 tout en pourrissant les autres brigands au bout d’un certain nombre de tours. Cette asymétrie a demandé 4 ans de développement pour équilibrer correctement le jeu et comme les usines sont actuellement saturées, l’impression a pris du retard . On a passé une partie agréable, mon fils de 11ans a adoré l’expérience. Le jeu est en précommande sur le site d’Aspic https://aspicgames.fr/ et en plus de l’avoir en avant première à Noël, il propose des minis extensions gratuites qui apporte des rôles différents comme un cultiste.

Ainsi se termine ce petit article… On se retrouve très bientôt sur ce site ou en vrai à la salle René PELTIER à Troyes.

Pour cette séance, de nombreux jeux issus de notre armoire ont pris l’air comme par exemple Twin it. On peut également citer Love letter avengers apporté par David « Bilou ».

Faisons comme d’habitude un focus sur 3 titres, en particulier.

Commençons par le plus connu : Pandémie de Matt Leacock. Ce jeu coopératif a été détourné par l’auteur à maintes reprises : on peut citer du plus léger : l’ile interdite au plus complexe pandémie Légacy. Dernièrement une version star wars vient même de voir le jour, c’est dire si c’est un jeu qui a du succès !

Dans pandémie, vous jouez le rôle de médecin, chercheur (…) essayant tant bien que mal d’arrêter la propagation de 4 virus dans le monde. Votre objectif principal est d’optimiser vos déplacement pour fabriquer les 4 vaccins nécessaires au déclenchement de la fin de partie. Pour cela il suffit de collecter 5 cartes d’une même couleur et de les défausser dans une station de recherche construite par les joueurs. Le système de jeu repose sur « la phase joueurs » où on a 4 actions à dépenser pour se déplacer, traiter de maladies… Ensuite, comme tout bon coopératif, vient la phase du jeu… et donc où les maladies se propagent.

Et c’est là où ça devient compliqué, à chaque fin de tour d’un joueur, les virus se multiplient et les villes préalablement infectées vont continuer à morfler jusqu’au moment où une éclosion peut apparaitre. Cette situation catastrophique engendre petite à petit une défaites des joueurs. Il faut donc rester vigilant et arriver à bien se coordonner entre joueurs. Ce jeu est réellement un classique.

Continuons notre focus sur le jeu Lueur édité par bombyx. Ce titre est un jeu de gestion de dés. Le monde de lueur est totalement en noir et blanc et les joueurs gèrent, au mieux, une compagnie qui va explorer le monde pour collecter des fragments de lumières (autre nom des points de victoire).

Le pitch et la qualité du titre a de quoi séduire mais parlons un peu des mécaniques. Bien souvent, ce jeu se joue en simultané mais globalement un joueur va recruter un compagnon parmi 5 nous donnant des aptitudes (nouveau dés à lancer, points de victoire…). Ensuite c’est la phase de lancé de dés puis de relance (moyennant un coup). Puis, les faces des dés nous imposent l’activation des personnages de notre compagnie (en bien ou en mal) et pour finir les joueurs explorent la carte.

Ce titre est rapide et nous donne des sensations que je trouve inédite comme : « mince, mon mauvais lancé me fait perdre un compagnon qui score beaucoup en fin de partie ! » Vendredi, Joseph a su pendre l’avantage avec ses compagnons spécialisés dans le feu mais c’est sans compter la capacité exceptionnelle de David d’explorer la carte de monde si bien qu’il nous a tous coiffé au poteau ! En même temps, il faut toujours laisser gagner le président de l’association !

Terminons par le jeu Sagrada qui nous propose d’être artisan vitrailliste… à 2 mois de l’ouverture du musée du vitrail à Troyes, on est dans l’actualité.

A son tour, un joueur collecte un dé et doit le placer sur son vitrail personnel. Comme tout type de jeu, on ne peut pas faire n’importe quoi et les contraintes de placement sont fortes : on ne peut jamais placer un dé à coté de la même valeur et la même couleur. De plus, d’autres contraintes s’ajoutent permettant ainsi de rapporter des points de victoire.

Voici là un excellent jeu dont les règles sont simples mais des sensations qui sont loin d’être simplistes. A tester de toute urgence si vous ne connaissez pas.

Sinon, la soirée s’est continué tard dans la nuit avec le jeu Troyes. Et pour une fois Avril n’a pas oublié sa bouteille d’eau !

Ce vendredi, entre trois parties de Love Letter et Jamaica, nous avons sorti quelques gros titres du moment. Je ne dirai rien sur ma partie d’Iki, (voir dernier article pour plus d’informations) où Fred a bien précisé que c’était SON jeu et qu’il le maitrisait parfaitement.

Kevin a sorti le magnifique Everdell, l’un des jeux préférés du boss de la boutique des cartes et des jeux.

Sur un thème très « nature », les joueurs vont placer des ouvriers sur le plateau pour récupérer des ressources et des cartes afin de développer, au mieux, une cité avant l’arrivée de l’hiver. Ces ressources vous permettent d’élaborer un tableau de cartes permettant de multiplier vos actions.

Ce jeu de James A. Wilson est basé sur une certaine temporalité… En effet, en se débrouillant bien, un joueur peut déclencher l’action « saison » bien après un autre, lui permettant ainsi de développer sa ville plus efficacement (comme l’a prouvé Arnaud)

Nous passons ensuite sur Elysium , un des tout premier jeux des Space Cowboys. Ce titre, a eu un bon succès critique mais les ventes n’ont pas été suffisante pour pouvoir s’inscrire dans le temps. La particularité visuelle de ce titre vient du fait que chaque civilisation est illustré par un dessinateur différent.

Je vous explique rapidement la philosophie de ce titre : Chaque joueur incarne un demi dieux et la mécanique repose sur de la gestion de cartes sur 5 tours. Ce jeu vous propose de faire constamment des choix cornéliens : quelle carte choisir pour élaborer la meilleure combo possible ? Mais attention, pour gagner des points il faut, très souvent, sacrifier la belle horlogerie construite, en effet pour scorer, les cartes perdent leurs pouvoirs « en écrivant leurs légendes ».

Ce jeu, de Matthew Dunstan, Brett J. Gilbert est sorti en 2015. Il est toujours aussi moderne,tendu et agréable. Comme quoi, la course à la nouveauté n’est pas toujours obligatoire.

Hier soir, l’association s’est lancé dans des jeux sur le thème de l’Egypte… Petit focus sur 2 titres qui n’ont pas grand chose à voir, à part un plateau traversé par le Nil…

Commençons par Egizia, un jeu de pose d’ouvriers comme sait si bien le faire l’école italienne. Chacun, à son tour, place un de ses pions sur une case le long du Nil lui permettant de réaliser une action spécifique ou d’obtenir un bonus. La plupart des cases ne permet la pose que d’un seul pion. L’originalité du titre est liée à une contrainte : il faut suivre le cours de l’eau du Nil, limitant la pose de bateau en amont. À l’issue des 5 manches, les joueurs qui ont marqué le plus de points pendant la partie en construisant des monuments et à la fin du jeu grâce à leurs cartes Sphinx et aux bonus de leurs statues gagnent. Notre boite était édité par iello. Matagot a récemment ressorti ce jeu avec une colorimétrie plus adaptée.

Le 2ème titre est Kemet Blood and Sand, propose un jeu d’affrontement dans l’Egypte antique.Ces batailles n’ont qu’un seul but : devenir le plus puissant des dieux, afin d’acquérir la renommée la plus grande et de s’assurer la dévotion de tous les peuples

Chaque joueur dispose de 5 jetons actions qu’il va jouer sur son plateau personnel pour effectuer 5 actions par tour : attaquer, engager des unités, récolter de l’argent, augmenter le niveau d’une de vos 3 pyramides en payant le prix ou acheter un pouvoir. Les combats se font par un système de cartes + nombre d’unités impliquées. Plus un joueur contrôle une région et plus il marque de points. La version sortie est celle de la réédition, le matériel est de qualité mais le livret de règle manque quelque peu de clarté.

Beaucoup d’animation et de jeux différents, ce soir…

Un groupe a peaufiné « la taille de barbe » avec 2 jeux de barbus :

Dans un premier temps, nous nous sommes plongé dans une multitude de coups fourrés à l’époque des pirates avec Libertalia. Et c’est filament Kevin, le plus imberbe de nous 5, qui a réussi à tirer son épingle du jeu. Sur le principe, Libertalia repose sur le choix de carte pirates avec effets en « sentant » le meilleur timing pour pouvoir éliminer ses adversaires et récupérer un maximum de trésors. L’intérêt est d’enchainer plusieurs journées avec un nombre limité de cartes (6) sélectionnées, en début de manche parmi 40. La re jouabilité de ce titre de Paolo Mori est énorme et le jeu est rapide malgré le fait de jouer à 6.

Ensuite, c’est Nidavellir qui est sorti. Chaque joueur nain doit recruter des collections de personnages à partir d’une enchère assez originale. En perdant volontairement une enchère un joueur peut ainsi améliorer ses pièces qui lui permettront de miser plus fort à la manche suivante. Ce jeu de Serge Laget et édité par Grrre Games est une grande réussite éditoriale.

Un autre groupe (dont Jean-Jacques qui nous avait manqué) a décidé de se plonger au cœur du quartier de Nihonbashi au Japon, durant l’ère edo avec Iki .Chaque joueur doit veiller au bien-être et à la prospérité de la ville et de ses habitants. Il faut recruter les bons artisans et les placer correctement pour optimiser ses points. Comme toujours dans ce type de jeu, les contraintes sont fortes et on ne peut pas tout faire, d’autant plus, qu’il faut nourrir ses habitants.

Ce jeu de Koota Yamada a été réédité par Sorry We Are French et a été sélectionné pour l’as d’or Expert 2022. Il colle, notamment, extrêmement bien à la réalité historique car les joueurs, en plus de tirer leurs épingles du jeu, doivent lutter contre des incendies dévastateurs.

Pour finir, un dernier groupe a bravé l’horreur, l’indicible et a cherché à conserver leurs santés mentales en se frottant aux demeures de l’épouvantes de Corey Konieczka. C’est un jeu, narratif, d’exploration hybride. Jusqu’aux confins de la nuit, les corps ont été mis à rude épreuve. Jordan (nouveau membre émérite de l’asso) a joué un stéréotype de film d’horreur : celui qui va voir tout seul dans son coin l’endroit d’où proviennent des bruits étranges. Arnaud mérite un haut-fait pour avoir tanké la maigre bête de la nuit avec Wendy Adams pendant près de 7 rounds. Quant à Romain, cette partie lui a donné des sueurs froides, l’empêchant de dormir… Il a du ingurgité un cocktail de Café, Berocca et re-Café pour entamer sa journée du samedi.

Ce vendredi nous avons eu l’occasion de sortir quelques titres qui commencent à dater mais qui prouvent que la course aux nouveautés n’est pas toujours pertinente.

Arnaud. M a apporté l’excellent Five tribes de Bruno Cathala. L’objectif est de collecter un maximum de points en utilisant le principe de « la semaille ». Concrètement le plateau est, en début de partie, rempli de meeples.

A son tour, un joueur va collecter un groupe de pions et les distribuer jusqu’à pouvoir en récupérer dans la case finale à la manière de l’Awalé. Chaque couleur de meeples récupérés va nous permettre de scorer d’une certaine manière ou d’effectuer des actions : les prêtres (blanc) invoquent des djinns , les marchands (vert) collectent des ressources… etc. Il faut être opportuniste et être capable d’analyser au mieux le plateau dans ce jeu ramassé, abordable au niveau des règles mais pas simple.

Un autre groupe n’a pas hésité à se mettre sur la tronche avec Cyclades de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc. Ce jeu va être réédité prochainement en 2023 sur Kickstarter, il me semble. Après une phase d’enchère, pour obtenir les faveurs de dieux, les joueurs vont développer leurs civilisations au fur et à mesure. Les Dieux permettent au joueur de faire des actions très spécifiques : Zeus permet de recruter des prêtres, quant à Arès permet de recruter des troupes, de les déplacer et de construire des forteresses, par exemple. Bien sur des affrontements sont présents et se font à coups de dés pondérés par le nombre de troupes déployés. Les alliances se font et se défont comme souvent dans ce type de titre.

Bruno a apporté Terraforming Mars: Expédition Arès de Jacob Fryxelius et Sydney Engelstein. Ce jeu est une version ramassé de son ainé. En quelques mots c’est un jeu de cartes dans lequel vous prenez le contrôle d’une société interplanétaire dont la mission est de rendre Mars habitable (et rentable)

Le jeu se déroule en plusieurs manches. Dans chacune d’entre elles, les joueurs vont devoir choisir l’une des cinq voies possibles qui déterminent les activités qui vont se dérouler durant cette manche. Un peu à la manière de race for the galaxy : chaque joueur va réaliser son action pour la manche et va recevoir un bonus spécial suite aux actions sélectionnées par les autres. On se retrouve avec un titre plus ramassé que le célèbre jeux de plateau qui fait un carton depuis 2 ans.

Cette année, je me suis rendu une demi-journée sur le flip à Partenay avec mes enfants. Encore une fois, j’ai été bluffé par l’inventivité de ce festival (game jam, tournois dans la rue, monnaie particulière, quête à réaliser, expositions…). Rien n’est élitiste, de nombreuses personnes jouent dans les rues de la ville et de nombreux éditeurs et créateurs étaient présents.

Le programme du festival qui a pris cher dans mon sac !

Le premier stand où nous nous sommes rendu est celui de Subverti. Nous avons pu essayer le jeu Biomos qui sortira en fin d’année. L’idée est de construire sa planète en collectant des fragments de paysages (montagne, glace…) pour valider des objectifs communs. C’est un jeu familial, simple qui n’est pas révolutionnaire mais qui a le mérite d’être hyper intuitif avec les fragments qu’on fait glisser sur son plateau personnel.

Après la visite de l’exposition sur les cartes Dixit animées, celle de Cartzlle (j’ai pu découvrir les 2 prochains titres à sortir : un lié à van Gogh et un autre avec un labyrinthe d’un blaireau illustré par Stéphane Escapa) nous avons déambuler dans les rues de la vieille ville.

Ensuite nous avons pu découvrir le prochain titre de l’éditeur Cosmoludo : Yoxii. Cette jeune structure nous propose des jeux abstraits (type mal-aimé par les joueurs) à un prix abordable. Ce dernier titre s’éloigne des précédents inventés par Claude Leroy (lié au déplacement) et Bruno Cathala (qui engendre des contraintes). On a ici un totem à déplacer et à entourer judicieusement pour avoir la majorité. Comme toujours, les règles sont simples mais l’ensemble est profond. Ce titre de Jérémy Partinico sortira fin aout et un suivant par le même auteur est en préparation chez le même éditeur.

L’étape suivante de notre après-midi ludique a fait vibrer mon cœur de figuriniste car la gamme prince august proposait, aux visiteurs, de mouler et de peindre une figurine gratuitement ! Nous avons pu ainsi repartir avec un joli squelette old-school qui me rappelle mes jeunes années de collégien à rêver devant mes figurines.

Pour terminer nous avons pu essayer l’excellent Tokaido duo qui a de son ainé que le nom et les illustrations de Naïade. On est ici dans un jeu réglé au petites oignons par Atoine Bauza. L’objectif est de déplacer ces personnages efficacement à partir d’un choix de dés pour remporter la victoire en premier. C’est donc une course qui a 3 conditions de victoire correspondant aux 3 personnages jouables : l’artiste, le marchand et le pèlerin. Un super jeu qui diffère de Tokaido et qui sortira en fin d’année.