Site dont les articles sont (parfois) rédigés par des amis ludistes aubois : https://undecent.fr/
Agenda de l’association Stratéjeux :
Vendredi 21 novembre : soirée à l’accueil de loisirs René Peltier au Chartreux-Attention ouverture à 21h exceptionnellement.
Samedi 22 Novembre : La nuit du jeu de la médiathèque Jacques Chirac de Troyes, de 18h à 23h. Jeu de société en accès libre, mais aussi jeux vidéos et jeu de rôle.
Vendredi 28 novembre : soirée à l’accueil de loisirs René Peltier au Chartreux
Vendredi 5 décembre : soirée commune avec Arts et jeux Sancéens à la salle André Grimont à St Julien les villas
En ce vendredi, 3 tables ont été dressés à l’asso pour tester 3 jeux bien différents :
Amanite est une nouveauté publiée par l’éditeur Spiral. Il propose, aux joueurs, de parcourir une forêt à la recherche de champignons durant 3 manches.
En début de manche, des champignons (parmi 6 différents) apparaissent dans les forêts. Sur chaque parcelle boisée : 2 emplacements disponibles.
A son tour, un joueur, place un de ses 2 cueilleurs sur une forêt. Le premier sera le premier à choisir les champignons à la fin de la phase de pose alors que le 2ème va créer 2 lots de champignons. Une mécanique de I split you choose bien exploitée.
L’originalité du titre tient dans son aspect déduction. Parmi les champignons, un est mortel, un autre peut nous soigner du poison, un autre remporte beaucoup de point de victoire… mais nous ne connaissons que partiellement ces informations. Entre chaque manche, nous allons découvrir l’effet d’un champignon (c’est à dire 2 dans toute la partie) si bien qu’on est parfois obligé de changer nos plans en cours de route ou d’observer attentivement la manière de jouer des autres pour faire des suppositions.
Les sensations de jeu sont très agréables. J’ai juste une petite pensée triste pour Danielle qui n’a pas été jusqu’au décompte des points de victoire car elle avait ramassé trop de champignons vénéneux !
Bruno a expliqué First rat… J’avais pu l’essayer le 22 aout et je vous en avais parlé à l’occasion.
Ce jeu est un titre dont la mécanique peut être un peu casse gueule et peu exploité dans les jeux moderne : le parcours. Le thème est assez loufoque. Des rats doivent construire une fusée pour partir sur la Lune car ils pensent que c’est un fromage géant… les sots (enfin nous pensons parfois que la Terre est plate, alors bon ! ).
Nous avons plusieurs rats sur le parcours et nous devons décider d’en déplacer un de 5 cases ou plusieurs de 3 cases (pondéré par des conditions de cases colorés). L’interaction est bien présente car arriver au même endroit qu’un autre coute des fromages. De plus, les bonus ne sont présent qu’en un exemplaire et donc : « premier arrivé, premier servi ».
L’objectif commun est de récolter des ressources pour construire la fameuse fusée. La fin de partie est déclenché, par les joueurs eux même, en installant ses ratonautes dans la fusée. Une course s’installe donc entre les partipants… Alors Joëlle tes rats ont fait parti du voyage spatial ?
Enfin Maxence a pu essayé pour la première fois un grand classique qui sort très souvent chez Arts et jeux Sancéens et chez Stratejeux : Planet Unknown
Alors oui, la couverture est bien moche avec les vaisseaux spatiaux sans âmes (une I A aurait pu la générer), oui dès qu’on ouvre la boite, les tuiles sont en bazar et il faut 30 min pour installer le tout, oui les compteurs joueurs ne tolèrent aucun coup de vent sous peine de perdre toutes les informations de la partie… Mais le jeu offre un casse tête tellement agréable. Il faut arriver à terraformer sa planète en prenant des polyominos de manière habile. Faire avancer son rover pour collecter de l’eau… Un jeu super dont je vous ai parlé plusieurs fois.
Nous n’avons pas testé que ces titres, ce vendredi mais comme je suis un couche tôt, je suis parti le premier et d’ailleurs, il est 16h53, il est temps que j’arrête de taper sur mon clavier, je vais me coucher !
La semaine dernière, un festival de jeu porté par Arts et jeux Sancéens et épaulé par notre association s’est tenu à St Julien. Environ 500 personnes ont fait le déplacement pour jouer, s’affronter amicalement sur un concours (Odin, Planet Unknown, Toy battle…), participer à la brocante ludique… A ce propos, je ne sais pas si Alexia a vendu son équivalement « cloison » en boite de jeux !
Chez nous, de nombreux membres étaient sur le pond le week-end entier : Bruno, Clara, Samuel, Pierre, Béatrice, Sébastien… C’était réellement super. Anne-Lise, notre pâtissière en chef avait même confectionner de nombreux gâteaux.
Voici quelques photos de l’évènement :
Et n’hésitez pas à vous rendre sur l’excellent site : https://undecent.fr/ où quelques uns de nos membres sont des rédacteurs.
Le samedi 11 Octobre, c’était la Journée nationale du Commerce de Proximité avec pour thème le jeu. Bruno y a tenu un stand pour animer quelques jeux. Le bilan dressé par A l’aube du jeux (notre association coordinatrice ludique) était plus que limité avec peu d’affluence et de préparation en amont.
En début de mois, nous nous rendons à St Julien pour notre soirée commune dont le thème était « course » et il nous a fallu du courage pour être les premiers !
Bon, il faut dire que les jeux proposés n’ont pas toujours reflété à 100% le thème imposé (Take times, Cosmic Frog…). Revenons sur quelques titres en particulier :
Le grand voyage propose aux joueurs d’incarner un oiseau migrateur partant de l’Europe vers l’Afrique du nord. L’objectif, pour gagner, est d’arriver le premier en évitant les accidents et la pollution de nos régions. Mécaniquement, les joueurs vont décider de monter en altitude ou redescendre au sol en gérant les impératifs du voyage. Une pile de cartes évènements est défaussée petit à petit, les joueurs jouent en simultané et décident de continuer ou de s’arrêter pour faire progresser son animal sur la carte centrale. Plus on prend des risques et plus on va loin ! Le thème nature est très bien rendu pour un jeu de « stop ou encore » à la mécanique très simple.
En parlant de course, on pense tout de suite à flamme rouge (pour le vélo) mais aussi au dernier best-seller de Days of wonders : Heat. Ces 2 jeux ont été testés côte à côte, ce vendredi. Heat est jeu de course automobile, les joueurs doivent gérer leur deck de carte pour avancer leurs autos sur la piste. Attention aux sorties de route car les virages sont limités en vitesse.
Pour prendre la tête, les joueurs doivent souvent faire surchauffer leurs moteurs, ce qui pollue votre pioche avec des cartes inutiles. La direction artistique de ce titre est magnifique et bien que ce titre soit inspiré de Flamme rouge (un auteur en commun), son succès grandissant (beaucoup d’extensions sorties) montre qu’il a su se détacher de son ainé pour avoir une personnalité propre
Revenons sur les courses de vélo et parlons du très simple : Dicycle Race. Une étape est construite au centre de la table à l’aide de cartes. Sur celles-ci, des conditions pour pouvoir s’y déplacer. A son tour, comme au yam’s, les joueurs lancent les dés et les relancent (jusquà 3 fois) pour pouvoir avancer sur la carte suivante. La chance est bien présente sur ce petit jeu de course sympathique.
Passons à un autre jeu ancien où des explorateurs doivent sortir avant les autres d’un temple : the adventurer… Preuve de l’ancienneté de ce titre : une tric trac tv de l’époque :
Edité en 2006 par Edge, vous incarnez des explorateurs à la Indiana Jones ayant l’envie de piller un temple Maya. Sur le plateau centre, plusieurs zones : un lac avec de la lave rampante (dont notre survie dépend de la mémoire), un couloir avec des trésors mais des murs qui se resserrent, une rivière dont il est dur de sortir et qui déboule sur une chute, une boule immense qui se déplace jusqu’à notre seul issue.
Le thème est magistralement bien rendu et la beauté du jeu est admirable pour l’époque. En début de tour, un joueur lance 5 dés qui vont déterminer le nombre de points d’actions possibles par joueur. Plus vous êtes chargé en trésors et moins vous avez de possibilités. Nous avons tous pu ressortir de ce fichu temple…. Certain avec un plus panache que d’autre…
Pour terminer, dans l’exploration, on peut citer : voyage au centre de la Terre. Dans ce jeu de flip and write, les joueurs vont avoir devant eux, une fiche représentant notre planète. A chaque tour, 2 cartes sont révélées, ce qui engendre un chemin à tracer sur notre globe ou une ressource à dessiner. L’objectif est de construire un trajet efficace pour récupérer un maximum de ressources et s’enfuir par l’une des 4 sorties disponibles. Mais attention, nos adversaires peuvent condamner une de nos cases, un peu à la manière de Cartographers et des éruptions volcaniques accélèrent la fin de partie. Plus d’infos avec cette vidéo :
Le week-end des 20 et 21 septembre 2025, les membres de l’association Stratejeux ont investi les tables du bar troyen Le Gotham pour une animation conviviale et passionnée autour du jeu de société. Cette rencontre marque le lancement officiel du festival À l’Aube du Jeu, porté par un collectif informel de six associations locales, dont Stratejeux fait partie.
Durant ces deux journées, les bénévoles ont proposé une sélection éclectique de titres, mêlant stratégie, ambiance, coopération et réflexion. Les curieux comme les passionnés ont pu découvrir ou redécouvrir :
15 jours en France
Forêt Mixte
Lost Seas
Cascadia
Feu de Camp
Splendor Duel
Color Words
Capitain Flip
Symbiose
Agent Avenue
Chaque table était animée avec enthousiasme par les membres de Stratejeux, qui ont su transmettre leur passion et guider les joueurs dans des univers variés, propices à l’évasion et à la rencontre.
Né en janvier 2025, le collectif À l’Aube du Jeu réunit six associations troyennes autour d’un objectif commun : faire vivre le jeu tout au long de l’année à travers des temps forts accessibles à tous. Ce premier week-end au Gotham lance une série d’événements itinérants qui se poursuivront en octobre, novembre et décembre, avant de culminer lors d’un grand final à l’Espace Argence les 7 et 8 mars 2026.
🎉 Et que se passe-t-il sur le net en ce moment ?
1) L’éditeur lyonnais Opla est en difficulté financière. Une campagne de soutien est en ce moment en ligne pour les soutenir : https://fr.ulule.com/soutien-jeux-opla/
2) Un collectionneur de dés nous a contacté pour savoir si l’association avait un dé à son effigie… Je lui ai répondu par la négative mais c’est l’occasion de voir sa formidable collections sur son compte instagram : https://www.instagram.com/paradice_goblin/
3) Enfin, les Samedi 27 Septembre 14h-minuit et Dimanche 28 septembre 10h-18h a lieu sur le net le FLOP. Au programme : des Tombolas gratuites, avec de nombreux lots offerts par la trentaine d’éditeurs partenaires, des animations : quizz, fil rouge, tournois, des invités : avec des éditeurs / auteurs / illustrateurs, des explications de jeux, des nouveautés et avant premières : Petits soldats, take time, dewan etc..
Belle soirée dans notre salle traditionnelle où nous avons pu tester pas mal de grands classiques mais aussi quelques nouveautés. On espère que ce rendez-vous a plu aux quelques personnes curieuses de nos soirées hebdomadaires…
Voici un pèle-mèle de quelques titres joués ce vendredi :
Faisons une rapide présentation de :
-Karuba où Claire et sa fille ont envoyé des explorateurs sur une ile à la recherche de trésors cachés. Le plus difficile est d’optimiser son parcours à travers la jungle en plaçant « en duplicate » les bons chemins. Je vous en avais déjà parlé précédemment. C’est un grand classique de chez Haba inventé par Rugider Dorn.
-David a construit un moteur élégant pour optimiser sa collecte de diamants avec Splendor. Edité avec de jolis jetons de poker, ce jeu de Marc André est une course aux points de victoire parfaitement huilée. Avec ces milliers de boites vendues, ce titre fait partie de notre ludothèque commune à coup sur !
-Alice (l’elfe) et Béatrice (la naine) ont exploré un repaire de dragon dans Clank ! Basé sur une mécanique de deckbuilding, les joueurs vont se déplacer sur un plateau central et tenter de récolter un maximum de trésors avant les autres. En jouant nos cartes, des cubes « clank » à la couleur des joueurs sont ajoutés dans un sac dans lequel on pioche quand le dragon nous attaque (car nous faisons trop de bruit !)… Qu’il est difficile de maitriser ce risque sans mourir !
-Bruno a présenté à Léthi un petit casse tête agréable qu’est Lost Seas. Au début du jeu, chacun va choisir 8 objectifs posant des contraintes (plus ou moins difficiles à réaliser) puis le jeu commence et chacun va compléter son tableau de tuile en essayant d’être le plus efficace. Mince, sur cette colonne, je ne dois pas mettre plus de 3 éclairs, et dans cette ligne, il ne doit pas y avoir de Kraken. On se casse la tête pendant une 20ène de minutes !
-Enfin Tipperary est une boite que l’association a acheté récemment. Sous son design un peu austère nous avons ici un jeu de placement de tuiles. Les joueurs récupèrent au centre de la table autours d’un plateau à 5 zones, un polyominos qu’ils vont placer dans un village personnel. En connectant efficacement les tuiles, des moutons apparaissent tout comme des fûts de whisky… ça sent l’Irlande à plein nez.
Mais le principal focus de mon article est lié à Doggerland apporté par Renaud. L’idée thématique est de développer une tribu de cro magnon dans une région aujourd’hui disparue. Mécaniquement, nous sommes dans de la pause d’ouvriers vers -15000 av J.C ! Voici une review qui présente les mécaniques et le gameplay de ce titre :
Ecrire sur ce jeu me permet surtout de faire un pas de coté pour présenter Emmanuel Roudier artiste, illustrateur et auteur de bd et de jeu de rôle. C’est quelqu’un qui a relativement compté pour moi car étant fan de bd, je sillonne les festivals depuis tout jeune et c’est honnêtement la première vraie rencontre bienveillante que j’ai eu dans ma vie lors d’un festival alors que j’étais adolescent. Il a su me transmettre la passion de la préhistoire, de présenter son livre sans être lassé des enchainements de dessins qu’il doit faire en festival, en prenant le temps d’échanger avec moi d’égal à égal. J’ai adoré cet échange magique. Il est donc, vous l’avez compris, aux pinceaux de Doggerland. Parlons un peu de lui et de ses ouvrages principaux.
Emmanuel Roudier est né en région parisienne en 1971. Il est connu pour son travail portant sur la période de la Préhistoire et pour ses illustrations d’univers de fantasy (avec 7 mages dont je ne parlerai pas vraiment ici)
Parlons des quelques bd qu’il a dessiné :
Vo’ houna est une bd dont les 3 premiers tomes ont été édité par soleil puis l’intégrale contenant la 4ème partie chez errance. Elle raconte l’histoire d’amour entre une Néandertal et un homme de Cro magnon. Le coté fantastique est très présent avec des personnages pouvant parler aux animaux grâce à des objets magiques. Les croyances liées aux animaux de nos ancêtres sont particulièrement bien retranscrites.
Néandertal publié chez delcourt enlève le coté magique de sa précédente saga pour se focaliser sur l’histoire d’un Néandertal : Laghou artisan habile mais boiteux. Comme toujours dans ce type de récit, la quête que va devoir accomplir ce personnage le dépasse… Roudier dessine, dans ce saga, de magnifiques planches muettes où nous suivons nos personnages courir dans des steppes magnifiques.
Chez Delcourt, toujours il adapte le légendaire récit historique : la guerre du feu en 3 tomes
Sa dernière bd date de 2023 et est édité par une toute petite structure Les editions Fedora où il fait revivre le temps d’un album le site du Rozel (dans les dunes de la côte de la Manche) avec Rozel : l’empreinte des hommes-oiseaux
Mais pour illustrer un jeu chez super meeple, vous pensez bien qu’il adore le monde du jeu… Roudier élabore en 2011 un jeu de rôle sur table préhistorique : Würm, qu’il écrit, illustre et met en page. Le jeu se déroule à l’époque de la glaciation de Würm, il y a environ 35 000 ans, et permet de jouer les aventures d’humains préhistoriques dans un cadre fidèle aux connaissances scientifiques du moment, tout en autorisant l’inclusion d’éléments surnaturels, il obtient même le grog d’or pour ce titre en 2012. Elle a été rééditée par Blackbook dernièrement… Voici un échange entre l’éditeur et son auteur :
Vous pouvez lire également une interview de cet auteur génial sur ce site.
Dernier projet de Roudier : l’écriture d’un roman Panthère Pâle qu’il édite à compte d’auteur et que vous pouvez acheter en cliquant ici
En espérant que ce pas de coté vous a donné envie de lire cet auteur génial… à plus les joueurs Troyens…
Essayé de survivre à une nature sans pitié dans le désert interdit. Notre équipe bien que soudée, n’a pas survécu aux impitoyable tempête de sable et surtout à la chaleur de plomb. Bien que nous ayons découvert les secrets d’une cité ensevelie et les pièce de notre aéronef, je n’ai pas survécu (Essayé de survivre à une nature sans pitié dans le désert interdit. Notre équipe bien que soudée, n’a pas survécu aux impitoyable tempête de sable et surtout à la chaleur de plomb. Bien que nous ayons découvert les secrets d’une cité ensevelie et les pièce de notre aéronef, je n’ai pas survécu ( le vrai maillon faible de l’équipe). Ce jeu est une variante de l‘ile interdite et du ciel interdit, publié tous les 3 chez cocktail games.
Essayé de trouver le sens caché d’un roman les enfants de la Terre tome 1 avec le jeu Nouvelles contrées. Les images « marque page » ont été bien difficiles à détecter en début de partie. Entre les description de grotte et de comportement d’homo sapiens, on a eu du mal à se coordonner. Voici l’explication de ce jeu.
C’est une date qui sonne bon la fin de l’été… Tous les derniers week-ends d’Aout, le Campo Santo installe des tentes sur Orleans pour faire jouer les visiteurs… Quelques nouveautés et exclusivités étaient présentées…
7 wonders dice le prochain repos prod
Dewan chez Space cowboys
Battle of Hoth la re thématisation de mémoire 44 chez Days of wonders.
Voici ma première impression de quelques titres que j’ai pu essayer :
Tulikko est un jeu de tuiles nouvellement sorti chez Studio H. L’objectif principal du jeu est de positionner efficacement des tuiles forêts sur son plateau personnel.
Chaque positionnement va nous permettre de placer des pions (en connectant des tuiles de même couleur, en remplissant des objectifs, en recouvrant tous les symboles d’un même type sur son plateau) ou des rivières… Le premier joueur qui se débarrasse de ses éléments met fin à la partie. L’originalité du titre vient dans la manière de prendre sa tuile. On place une tuile personnelle « sur un plateau encoche » et on en pousse une autre sur une glissière centrale. Cette action va faire tomber la tuile désirée qu’on va devoir placer sur son plateau personnel sur un symbole imposé.
L’ensemble bien qu’agréable ne m’a pas procuré des sensations inoubliables.
Gosse sortie de Blam ! pour septembre : Célestia Duo de Bruno Cathala.
Dans ce jeu de gestion de cartes et de prise de risque, les joueurs, à bord de leur aéronef, doivent rattraper un bateau pirate et l’affronter avant la fin du parcourt.
Dans ce jeu coopératif, les joueurs vont avancer sur un plateau symbolisé par des cartes et devoir affronter des évènements générés par des dés. Comme dans le titre original, il vous faudra des cartes en main pour les annuler. La prise de risque vient dans nos cartes en main qui peuvent vite manquer. Il faut optimiser tout en ne pouvant pas ou peu parler avec son co-équipier.
La sensation est bien différente de l’original si bien qu’on peut parler d’un jeu dans l’univers de Célestia. Il y a quelques filiations mécaniques directes mais les sensations sont tout autres. Toutefois, il n’y a pas à dire, ça tourne bien, comme tout ce que publie Bruno Cathala.
On continue avec la suite de Nouvelles contrée qui se jouait avec des livres… Cette fois-ci Comix strip vous propose de jouer avec une bd !
C’est un jeu coopératif où un rédacteur en chef va envoyer ses journalistes sur une page de bd. Les journalistes vont connaitre l’endroit où il se place dans la planche et vont devoir dessiner la case où ils se trouvent avec des symboles étranges et des contraintes… L’objectif du rédacteur en chef va être de deviner à quel endroit se trouve chacun de ses employés. En cas d’échec, des symboles vont se défausser si bien que la manche suivante sera plus complexe à représenter. Dans ce jeu, soit on perd car un joueur n’a plus de symbole, soit on a la satisfaction d’écrire un article du tonnerre sur la bd qu’on a prise dans notre bibliothèque… Voici le compte rendu rédigé lors de notre partie.
Assurément ce jeu est un ovni… J’aime bien. Prochaine sortie en Octobre de chez Olibrius.
Pour continuer, mes yeux ont papillonné devant Moustache avec ses cartes foils.
C’est un jeu de pli qui sort en fin de semaine. Edité par lumberjack, ce jeu propose d’avoir des équipes tournantes entre les 4 manches de la partie mais aussi des retournements de situations avec des contraintes par manche… On a par exemple : drafter 3 cartes à votre voisin de gauche avant le début de la manche, le 2 est la carte la plus forte de toute, il faut faire le moins de points possible pour gagner la manche… C’est drôle, la direction artistique est magnifique… Je suis parfois septique devant la profusion des jeux de plis, cette année, mais celui-ci est vraiment bien sans apporter trop de micro règles confuses.
Enfin, j’ai redonné une chance à Take time, prochaine sortie de Libellud.
C’est un jeu à expérience coopérative où les joueurs, sans communiquer doivent placer des cartes autours d’un quadrant. La sommes des cartes par cadran, doit toujours être de valeur croissante. Après une phase de discussion où les cartes sont encore cachées, les joueurs doivent alternativement poser une carte autours du quadrant. Ceux-ci ont de nombreuses contraintes apportant 40 défis intellectuels complexes. Un aspect étrange qui ne m’avait pas totalement convaincu à Parthenay. Suite à l’enthousiasme de mes petits partenaires de stratéjeux, j’ai redonné la chance à la bête… Et ils avaient raison ! On a ici un futur jeu qui génère une sensation étrange et nouvelle. Un futur hit à ne pas en douter.