Soirée jeux de dés

Comme tous les premiers vendredis du mois, depuis ce début d’année, nous participons à l’animation d’Arts et jeux sancéens dans leur local… Le thème était les jeux de dés et nous étions une quarantaine à avoir fait le déplacement.

Cet article va vous permettre de passer en revue une succession de titres emmenés par les membres de nos associations respectives….

Commençons par le plus simple et surement le plus ancien : Perudo (qui a été As d’or jeu de l’année 1995 ma p’tite dame) Le principe est d’arriver à estimer le nombre de dés d’une valeur présente sous tous les gobelets des joueurs… La proposition va être par exemple « je parie qu’il y a au moins 3 dés de valeur 5 ». Le suivant va monter les enchères ou dénoncer la dernière mise. Le bluff est donc au rendez-vous dans ce classique du jds (on le voit même jouer dans un des films « pirate des caraïbes »)

Passons à quelques titres plus complexes :

Rajas of the Ganges distribué par Atalia est un titre qui s’explique rapidement et qui repose sur la dépense de dés comme des ressources. La mécanique principale est la pose d’ouvriers avec pleins d’actions disponibles et de l’interaction indirecte. L’avantage énorme c’est qu’avec cette partie nous avons ENFIN tous pu assister à une défaite d’Arnaud ! 

On peut aussi combiner des dés et des tuiles. C’est ce qu’il se passe dans Roll for the galaxie expliqué par Sébastien, hier soir. Ce jeu, dérivé de Race est, pour moi, bien plus digeste que son ainé (je vais me faire lyncher !). Il reprend le principe du choix d’actions favorisant ses adversaires (comme Puerto Rico l’avait fait avant) en utilisant les dés (faces, couleurs, nombre de dés…). J’en garde un très bon souvenir notamment avec une initiation de notre regretté Julien.

Les dés peuvent aussi servir dans un jeu de collection comme Encyclopédia où les joueurs vont tout simplement recenser tous les êtres vivants de la Terre ! Ces fameux dés vont être placés sur un emplacement du plateau personnel des joueurs. Ensuite, on place les dés depuis son plateau (ou un adversaire) sur une zone centrale pour référencer les animaux mais aussi les étudier (en collectant de précieux cubes). La valeur ou la couleur du dé apportent,bien sur, des contraintes… Un jeu sur le thème de la nature extrêmement bien illustré.

Continuons avec du plus léger : Looterz. Dans ce jeu de 2017, les coups bas à base de carte « action » sont légion. Il faut impérativement voler les autres et subtiliser habilement l’or laissé par un dragon dans une mine crasseuse et sombre. Un petit dé est bien sûr lancé de temps en temps histoire de respecter les codes de la soirée.

Tant qu’on est à parler de mine, on peut citer le jeu dice miner où les joueurs vont collecter des dés sur un présentoir (en forme de montagne) et les lancer pour obtenir de bonnes combinaisons pour remporter la victoire.

Continuons notre visite d’univers du D6 avec Muriel et le jeu Parfum édité chez Queen Games. J’avais eu l’occasion de l’essayer avec Jean-Jacques. Dans ce titre, les dés correspondent à des senteurs agréables. Les joueurs vont user des points d’actions (plus on joue tôt et plus on a de choix mais moins les actions sont nombreuses) pour récolter des dés de fragances. Dans un 2ème temps, vient la distillation où les dés sont jetés pour réaliser des parfums et marquer des points de victoires.

Et pour ma part, à quoi j’ai pu me frotter hier soir ? L’ami Christophe m’a gentiment permis de tester Dice city. Dans ce mini jeu de course et de gestion, l’objectif est d’obtenir le maximum de points de victoires avant d’avoir éliminé toutes les cartes « adversaires » ou livrer les marchandises à des navires marchands (représentés par des cartes qui rapportent des points de victoires). A son tour, les joueurs lancent 5 dés de 5 couleurs différentes qu’ils doivent placer sur un plateau personnel (la valeur et la couleur impose le positionnement). Ensuite en enlevant le dé de son plateau on active une action nous permettant d’optimiser nos coups, de récolter des ressources, acheter des bâtiments avec des effets plus efficaces sur notre plateau…. On se retrouve, à chaque tour, à essayer de résoudre un petit casse-tête pour améliorer notre tour. Une partie agréable où les membres de notre asso ont triché malgré eux (ou pas – private joke)  

On pourrait aussi parler de Can’t stop et ses multiples rééditions, de Dice town et ses dés de pokers, de Sagrada (c’est la recommandation de Samuel…) … Bon, comme vous pouvez le voir, il y avait de quoi faire !

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