Ce week-end, un salon du jeu se tenait près de Reims…

Festival de jeu en intérieur et en Novembre, c’est plutôt rare et la bonne ambiance était au rendez vous. Le programme était clair : tables de démonstration, boutique la malle d’Apolline et l’alchimiste, deux ou trois prototypes à tester, brocante le dimanche et quelques auteurs présents…

J’ai pu tester avec mon fils Big monster à deux. Sur le principe, un joueur va choisir une tuile parmi 4 et en défausser une. Son adversaire devra en choisir une parmi 2. L’objectif est de construire une planète avec des monstres dessus. Certains doivent évoluer, d’autres doivent se combiner… A plusieurs, une notion de rapidité est ajoutée. Sympa, je suis un peu déçu du graphisme qui peut se dégager sur notre planète en fin de partie.

Des jeux récents et moins récents étaient en démonstration

Un tournoi de Mario Kart était proposé sur Switch

Cyrille Leroy présentait sa nouveauté : Fertility. Il a pu me dédicacer ma boite de jeu ainsi que son jeu précédent : Sapiens. Il est plutôt content du démarrage et de l’accueil de Fertility  à Essen.

Philippe Proux présentait son dernier jeu abstrait à 2 :Ksar. L’objectif est de faire la plus longue suite de pièces de sa couleur dans la zone de jeu. Pour poser une pièce, il faut qu’elle touche toujours 2 cotés et ne doit pas terminer à la même hauteur que ses voisines. Il faut également poser les  neutres (couleur bois) sous peine de subir des pénalités en fin de partie. Les sensations de jeu sont intéressantes, j’aurais l’occasion de le tester à nouveau sur un salon Troyen.

Quelques éditeurs avaient fait le déplacement Aurora games présentait Topiary et Sweet november présentait leur énorme projet Seeders.

J’ai pu également échanger sur le devenir du jeu Ikan chez Morning avec son auteur Philippe Tapimoket, toujours aussi passionné. Il animait intensément des tables avec les dernières nouveautés de chez super meeple.

Ce salon est agréable mais pas révolutionnaire. J’ai flashé sur la boite d’une nouveauté : Unearth. J’espère l’essayer bientôt avant de craquer.

Ces prochains mois, Stratéjeux va être très actif dans plusieurs manifestations dans le monde du jeu.

1) Le samedi 24 novembre 2018

Stratéjeux soutient une animation proposé par David Moineau (un ancien de Stratéjeux).

Nous serons bénévoles pour présenter  des jeux plutôt familiaux pour le téléthon.

Cet évènement aura lieu à la Chapelle du Parc Chemin du Parc à Sainte Savine  de 14 h à 19 h

Tarif pour le public : 2 € donnant accès à tous les jeux de société

 

2) Du vendredi 7 au 9 décembre 2018

Stratéjeux sera présent au Cube pour le 4ème Festival des Jeux de Troyes

Les horaires :

Vendredi : 17 h à 21 h

Samedi : 11 h à 22 h

Dimanche : 11 h à 18 h

 

Officinalis est le nouveau jeu de Robin Red Games en financement participatif durant ce mois de novembre sur Ks. Pascal Boucher a su, après Trut, à nouveau se surpasser niveau illustrations…

Ce jeu est un jeu de plis où on récolte des plantes dans des milieux différents. La valeur des cartes n’est pas le seul moyen pour gagner, il faut aussi efficacement les combiner pour réaliser des infusions.

Vous avez un exemple de comment ça marche en 4min…

Officinalis a été créé suite à la rencontre de Pascal Boucher et d’une entreprise : le comptoir des herboristes vendant des produits issus de l’agriculture biologique. Dans chacune des petites boites de ce jeu de carte, une infusion de cette entreprise sera glissée à l’intérieur !

Je possède un prototype de ce jeu et Pascal nous propose gentiment de le tester en avant-première. Il est preneur de tous retours : iconographie, réglages, idées supplémentaires, comptage de points…

Le lien pour le financement : https://www.kickstarter.com/projects/1886721229/officinalis-card-game-with-medicinal-plants?ref=email

Hier soir, nous avons enfilé notre combinaison d’agent temporel pour colmater une anomalie détectée sur le monde d’Alguéria.

Notre mission était plutôt simple :  il nous fallait infiltrer le château du royaume pour affronter notre pire ennemi incarné dans le corps du roi Milyafin.

Nous étions près : tout le matériel à porté de main, pièces d’or et élément magique à profusion.

Par 2 fois, je me suis incarné dans N’ir Forgemine le nain guerrier, par 2 fois sa force nous a été d’une grande utilité, malheureusement ce réceptacle n’est pas très habile.

Durant les 2 runs que nous avons vécus hier, on ne peut pas dire qu’on a beaucoup avancé : nous avons exploré des contrées étranges, fait de multiples rencontres… mais nous n’avons pas pu pénétrer dans le château… La mission devra se poursuive la semaine prochaine avec, si possible, un agent temporel supplémentaire !

 

 

 

Depuis 4 ans le festival du jeu d’Orleans clôture l’été avec un festival implanté dans un lieu unique en plein centre-ville et au pied de la cathédrale. Vastes tentes avec des stands éditeurs et prototypes sont au rendez-vous…. La météo était idéale, je suis même tombé sur Jean Jacques (Troyen exilé pour la journée). J’ai déambulé entre les stands avec mon fils de 7 ans si bien que les jeux présentés par cet article sont parfois un peu éloignés des jeux pratiqués à l’association.

 

 

Pour commencer nous avons testé un jeu à licence édité par la toute petite maison d’édition la haute roche : Game over. Dans ce jeu, qui se base sur le mémory, les joueurs doivent parcourir un donjon représenté par des tuiles retournée. Le barbare que nous incarnons, doit se déplacer de case en case afin de récupérer une clé et délivrer la princesse prisonnière de sa couleur. Le problème est que pour chaque case que nous parcourons, nous tombons sur des monstres à éliminer de 4 manières différentes : poison, pistolet, massue et les flèches. Il faut donc s’armer en avance avant de retourner la tuile. En cas d’échec, il faut tout recommencer du début. Ce jeu ne renouvelle pas le mémory mais a eu pour mérite de beaucoup plaire à mon fils.

 

 

Ensuite, sur le stand des Ludonautes nous avons pu essayer une mini extension pour Colt express : bandit. Ici Belle était jouée par le jeu et on peut dire qu’elle nous en a fait baver (puisque le jeu à gagner). Au programme : Belle vole très facilement les diamants dans le train et elle peut très régulièrement nous attirer vers elle (brouillant ainsi notre programmation). Ces petites extensions à 5 euros sont plutôt intéressantes et nous permette de jouer à Colt express à 2. Le 3ème joueur est joué par le deck de carte de la mini extension. Selon l’animateur du stand, chaque extension « bandit » apporte une manière de jouer pour chaque personnage : Django pose de la dynamite etc….

On pouvait essayer également leur prochaine sortie prévue pour Essen : Last heroes

 

 

Chez Iello, nous avons pu tester 8 bit box… Le premier jeu de société contenant plusieurs jeux à l’intérieur ! Ceux sont tous des jeux de programmation utilisant un matériel commun et ayant pour thème le rétrogaming. Bien sûr, chaque jeu a sa spécificité et du matériel supplémentaire. L e concept est relativement fou et original, maintenant il faut que les jeux tiennent la route. Sur Orleans joue, j’ai eu la chance de jouer à Pixoid… Un remake de pacman à la sauce jeux de plateau. Un joueur joue Pixoid et les 3 autres les méchants bugs. C’est un jeu de programmation simultané où les joueurs vont désigner une direction et un nombre de cases de déplacement. Pour gagner un maximum de points, Pixoid doit tenir 12 tours sans se faire croquer. Les sensations sont très proches d’un Pacman et j’ai plutôt apprécié le jeu. Mais que peut-on dire de la réelle re jouabilité du titre ? Attendons de voir l’avis des 2 autres opus de la boite de base (jeu de course et de sport)

 

 

Je suis passé voir Fred Breton (un local de l’étape) en train d’animer plusieurs tables de Jeanne d’arc la bataille d’Orléans. Un jeu de majorité historique qui a été financé sur Ulule. La sortie du titre est prévue pour mi-décembre. On pouvait y admirer le matériel définitif

 

 

Après ma partie de pixoid, joué avec le boss de Capsicum games, je me suis rendu sur le stand de cet éditeur pour tester un super bon petit jeu de tuiles : Shahrazad. Ce jeu est un coopératif pour 2 joueurs qui se joue en 2 manches. Il faut arriver à placer des tuiles (numéroté de 0 à 21) de manière croissante en décalant les tuiles et en les groupant par couleur. A son tour, un joueur peut soit poser une tuile parmi 2 ou faire un échange d’une tuile posée avec une de sa main. Par contre, au tour suivant il devra en poser 2 à la suite. Les règles sont simples mais difficilement explicables sans exemples. Voici un ludochrono pour se faire une idée.

Le jeu est difficile, beau et j’espère pouvoir y rejouer rapidement. Mon meilleur jeu de ce salon.

 

 

Enfin, pour terminer, nous sommes passé sur le stand de Superlude. Cet éditeur a l’intension de se lancer dans une gamme de « roll and write » et doodle islands est le premier jeu de cette gamme. Les suivants auront pour thème : la construction d’un parc d’attraction mais aussi un roll qui se joue avec des tampons… Mystèrieux et original mais parlons du premier jeu de cette gamme. Doodle Islands a pour thème les pirates et les joueurs vont tracer sur un carte le déplacement de son bateau grâce à des dés. On lance un dé noir et un nombre de dés blancs équivalent au nombre de joueurs + 1. A son tour, un joueur sélectionne un dé blanc et le noir. Cela donne une abscisse et une ordonné sur sa carte pour tracer un chemin. Il faut passer sur les monstres en ayant silloner le plus long chemin, attaquer des bastions fortifiés, relier les différents bateaux pirates dissiminés sur la carte. Lorsqu’un joueur ne peut pas jouer, il va boire du rhum. Si on en abuse de trop, la partie prend fin. Le thème est correctement rendu, le jeu peu cher mais manque d’un petit quelque chose qui en fait un indispensable. A rapprocher des penny papers dans les sensations.

 

Et voilà pour mon compte rendu à chaud du salon Orleans joue 2018.

 

 

 

 

Petit retour sur mon Paris est ludique 2018….

  • Déplacement de quelques cases avec Noémie et Hervé jusqu’à stationner dans le parking d’un hôtel Ibis non loin du salon.

 

  • double guessing avec le nouveau jeu des éditions lui même : Snow time
  • Jeux de programmation différents pour le groupe. Noémie et Hervé ont « tournoyé » à Splendor (dans la bonne humeur) pendant que j’arpentais le salon vers les futurs sorties KS et jeux de figurines avec notamment la découverte d’Astrahys

  • Card driven où nous avons posé les cartes: « rencontre surprise de Sébastien », « repas pas très sain » et « oignons fris ! »
  • Déduction subtile mais très rapide avec Sherlock 13 empêchant le gérant éditeur de manger
  • Ligne de vue et autres arbustes avec Topiary

 

  • Après avoir griller quelques points d’action, nous avons testé Turbulences, jeu aéropostal de Samy Maronnier. Ce jeu tout en bois est réellement magnifique (un travail artisanal et écolo, made in France) : 100 boites seront en prévente sur Kickstarter à l’automne puis 100 autres à Noel. Le jeu est simple, dans le thème mais, à mon goût, trop répétitif

  • Enfin, armé de notre meeple, nous sommes partis pour un voyage initiatique et contemplatif avec la nouvelle version de Tokaido. Cette balade au cœur du japon nous a même permis d’oublier le fait qu’on a perdu un portefeuille qu’on n’avait même pas réellement pris !

Suite à l’interview du créateur de ce jeu sur l’excellent podcast Proxi jeux, je me suis intéressé à  ce kicktarter auto édité par les fondateurs de l’éditeur DTDA Games : https://www.kickstarter.com/projects/dtdagames/efemeris-celestial-domination?ref=email

Venant du jeux vidéo, son créateur n’a pas forcément une vision du milieu du jeux très approfondi mais la direction artistique est réellement excellente (quoique clivante et c’est ça qui est intéressant. ! )

Voici les principes de bases que j’ai pu récolter sur l’article de Gougou69 sur Ludovox :

« Efemeris est un jeu de tactique qui se joue soit en (très) compétitif, soi en coopératif par équipe. Il place les joueurs dans un monde uchronique, où des Commandants de flotte de vaisseaux des marines françaises, anglaises et espagnoles, tels qu’on peut se les imaginer dans les films de pirates, voguent dans l’espace à la conquête de planètes. Dis comme ça, cela peut paraître bizarre comme concept et je vous rassure : ça l’est !

efemeris-matérielChaque Commandant doit être choisi avec soin, chacun des 3 disponibles par nation ayant des pouvoirs différents. L’équipage des navires est également à choisir, chaque membre permettant des actions aux effets variés. Une partie se déroule en 3 phases. La première est la cartographie, au cours de laquelle le joueur ajoute une tuile à ce qui va devenir le plateau de jeu, à savoir une carte céleste avec des routes reliant les planètes. Vient en deuxième la phase de collecte, où l’on récoltera le cas échéant de précieuses ressources gagnées précédemment grâce à de judicieuses conquêtes.

La troisième et dernière phase, mais pas la moindre, est la phase tactique. C’est la phase la plus importante en possibilités diverses et variées : mouvement de vaisseaux, utilisation de bonus ou de cartes d’équipage, achat de frégates supplémentaires, construction de bastions (histoire d’enquiquiner les adversaires) ou du galion (en cas de destruction précédente de celui-ci), enrôlement de nouveaux membres d’équipage ou conquête de planète. On le voit, on ne risque pas de s’ennuyer au cours de cette phase là. La première nation a avoir conquis 5 planètes a gagné la partie. »

Et pour plus de détails, notamment pour voir la partie graphique du jeu, voici une petite interview

Voici « un petit projet » en participatif qui change des gros hit à la monolith et autre boite de jeux.

 

Très bel évènement que ces 15 ans de la girafe.

Le temps était au beau fixe ce 19 Mai 2018, et nous avons pu faire jouer de jeunes joueurs (principalement), près de l’hôtel de ville de Troyes…

Nous vous retrouvons :

-Mardi 22/05/2018 pour l’ouverture du salon de St andré à 19h

-Le Week end du 25 et 26 mai pour le salon du jeux à St André les vergers pour vous faire  tester  Galèrapagos, Unlock et bien d’autres…

Oz éditions après un léger cafouillage lors des envois de contreparties nous a généreusement cédé une boite de leur premier jeu : Tiki

Tiki est un jeu abstrait à 2 joueurs de Nicolas Sato. Comme toujours, dans ce type de jeu, la mécanique est simple mais pas dénuée de profondeur. De plus, le financement participatif de la boite nous a permis d’avoir un matériel d’une grande qualité. Les totems faits en pate Fimo du prototype du jeu ont été conservés et améliorés pour un réel confort de jeu.

La zone de jeu est composée d’un carré de 3 par 3 tuiles. Celles-ci représentent les villages dont on doit influencer les villageois. Pour gagner, les joueurs doivent récolter 4 fruits (qui correspondent à une offrande), sachant qu’en fonction des villages, ceux-ci peuvent nous en faire gagner 2 ou 1 (ou en faire perdre 1 !)

A son tour, un joueur doit soit :

1) Placer un de ses totems sur la zone de jeu. Ici le joueur violet place son « tiki »sur le village en bas à gauche (valeur 2)

2) Déplacer un totem (ou une pile de totem dont sa couleur est au sommet de la pile). Les déplacements se font toujours de manière orthogonales. On se retrouve avec un système d’égrainage comme l’awalé dès qu’on déplace une pile. Ici, la tuile en bas à gauche appartient au violet, il prend la pile et décide de l’égrainer de manière horizontale.

 

Dès qu’un village a, sur elle, une pile de 3 totems alors ils sont rendus à leur propriétaire et le joueur ayant le totem sur le sommet va remporter l’effet du village… Ici, on voit bien que le village au centre est influencé. Les tikis sont redonnés à leurs propriétaires respectifs et violet marque un fruit !

Avec 7 tuiles différentes, 2 variantes légères, on peut dire que Tiki a rempli son contrat et montre qu’Oz Edition peut sortir un jeu intéressant et d’une grande qualité. Je vous propose de vous faire découvrir ce jeu dans nos 2 prochains évènements de mai. Un grand merci à Oz Editions pour le don d’un exemplaire de ce jeu à notre association.