C’est la première fois que les associations de l’agglomération troyenne ont travaillé ensemble. Une réussite car les différents pôles que ce soit jeu de rôle, jeu de figurines ou jeu de plateau étaient occupés durant le week-end.
C’était aussi des animations, un quizz TTMC, une animation Loup Garou,…
Et c’est aussi plus de 600€ récoltés pour le Téléthon, il restera à déduire la boisson mais cela fera quand même un beau chèque à leur profit… Merci aux autres associations de l’Agglo et à Bruno, notre organisateur président de l’extrême !
Même si Alexia exerce le même métier que moi, on peut techniquement dire qu’elle n’a pas les même capacités cognitives et de concentration, les vendredis soirs ! Fini les p’tits jeux pour initié, voici sa recommandation avec le récent Hybris disordered Cosmos. Issu d’une campagne KS, ce jeu de programmation a tout d’un poids lourd ludique. Voici la bande-annonce de ce jeu :
Parlons rapidement des quelques originalités de ce jeu :
La mécanique de programmation et de placement d’ouvriers a tendance habituellement à être punitive ( du type un gros malus si quelqu’un d’autre a choisi la même action que vous ) mais ici, l’interaction est plutôt douce, voire indirecte (chaque lieu propose un choix entre deux actions)
Nos ouvriers (de 3 types différents) vont nous permettent de faire des actions classiques mais matchant bien ensemble : développement de technologie, affrontement, déblocage de nouveaux ouvriers… On a affaire à un titre qui mélange Euro-Ameritrash.
Enfin, la condition de fin de partie est double : soit on comptabilise les PV soit on arrive à se développer complètement (càd débloquer ses 6 tuiles amélioration). Cet équilibre génial apporte une vraie tension à ce titre.
Je suis incapable de rentrer dans les détails de ce titre, donc je vous propose une interview de Damien Chauveau, pour comprendre la création et l’univers d’hybris.
Parlons de la sélection de notre très éclectique Bruno… avec Fleet Commander. Ce type de jeu n’est pas spécialement joué à l’association mais venant, pour ma part de la figurine, je ne peux qu’approuver son choix.
Fleet Commander est un jeu d’affrontement et de placement pour 2 joueurs, avec des vaisseaux spatiaux de Heni Redici et Elwin Charpentier. Initialement sortie en 2014, ce titre a été relancé avec une campagne de financement participatif en 2018. Pour moi, c’est un mémoire 44 dans l’espace. Non pas que les 2 jeux aient la même mécanique générale, c’est plutôt que ce titre a su apporter une simplicité dans un type de jeu qui n’est pas coutumier à cela.
Alors pourquoi jouer à Fleet commander ? Dans un premier temps pour quelques idées ergonomiques qui améliorent la lecture du jeu : socle (avec un disque coulissant) permettant de visualiser les points de vie restants (inventé par la gamme héroclix), capacités spéciales des vaisseaux limités (frégates, destroyers et croiseurs)…
Mais ce qui apporte du neuf avec ce titre, c’est sa fluidité grâce à ses dés spéciaux. À chaque tour, on choisit de lancer trois dés parmi neuf. Il y a 3 dés qui peuvent servir à se déplacer, 3 pour tirer, et 3 pour activer ses boucliers. Ces dés vont notamment indiquer la direction de l’action (orthogonal, toutes les cases autours…). A son tour, un joueur va attribuer un dé à une case de jeu (et donc tous les vaisseaux posés sur celle ci) ou les stocker sur sa passerelle (afin de l’utiliser plus tard notamment la défense). Des faces spéciales permettent aussi de générer une retraite, une riposte mais également modifier la face d’un dé. Ce Ludochrono vous permet de vous faire une petite idée.
On pourrait aussi parler de son temps de jeu ramassé, de la possibilité de jouer en équipe… Vous l’avez compris, je suis du même avis que Bruno pour vous conseiller ce titre de Capsicum Games. Je ne pense pas que ce jeu soit disponible actuellement dans vos boutiques Troyennes. Il faudra plutôt se tourner vers le marché de l’occasion.
Béatrice a sélectionné pour vous un jeu coopératif qui a remporté un vrai succès en 2020. Sélectionné à l’As d’or en 2021, il a malheureusement perdu face à The crew (un jeu de pli coopératif). Si la survie vous tente, que vous avez toujours voulu faire vibrer votre corde artistique en peignant des peintures rupestres , et bien Paléo est fait pour vous !
L’objectif est de garder en vie sa tribu le plus longtemps possible et d’arriver à peindre une fresque dans votre caverne d’ici la fin de la partie.
Vous allez aborder le paléolithique avec 2 humains possédant des points de vie propres. Votre dilemme qui revient fréquemment va être de savoir où vous voulez vous rendre et ce choix se fait à partir d’une illustration sur le dos de carte (une foret cachera t elle des baies pour se nourrir ou un prédateur à l’affut ?)
Bien sur l’entraide est important pour pouvoir passer les phases de nuit où il fait se nourrir pour survivre. Cette simplicité mécanique nous permet de ressentir des émotions et de se raconter une vraie petite histoire.
Voici une vidéorègle qui précise le fonctionnement de ce jeu de Peter Rustmeyer :
Alors oui, ce jeu possède une touche de hasard important mais n’est ce pas le cas dans la vraie vie ? La scénarisation des parties avec plusieurs paquets thématiques permet un fort renouvellement des évènements. Vous l’avez compris, Béatrice a bon goût avec ce titre encore original aujourd’hui.
Cela fait 15 jours que je n’ai rien posté ici, toutefois, stratéjeux n’est pas en hibernation comme un troll narcoleptique… On va dire que son secrétaire est atteint de flemmardise aigu. Le Blood bowl team manager et la carte magnétique défectueuse de vendredi dernier, ont pas mal grignoté le temps disponible que j’ai pour l’association.
Mais revenons, motivé, avec deux informations de la plus haute importance
information 1 : En ce moment, c’est les vacances scolaire et nous migrons vers la médiathèque des chartreux (notre ancienne salle) le 27/10/ 2023 et le 03/11/2023.
information 2 :
Les 9 et 10 décembre 2023, six associations ludiques se réuniront pour une cause noble, le Téléthon, dans un événement caritatif qui promet de plaire à tous les âges. Un festival pour tous les amateurs du jeux de société avec les associations ludiques troyennes : Arts et Jeux Sancéen, L’Association de Jeux d’Histoire Auboise (AJHA), Dice & Retry, La Rencontre Des Joueurs (RDJ) et Le Réveil de l’Aube
Mais ce n’est pas tout ! En plus de toutes ces activités ludiques, le Festival Du Jeu Associatif proposera une buvette !Tous les bénéfices iront au Téléthon : une cause qui soutient la recherche médicale et les personnes atteintes de maladies génétiques rares.
En ce vendredi, beaucoup de jeux de cartes sont sortis sur nos tables…
Commençons par Knarr, nouveau jeu de chez bombyx de Thomas Dupont (auteur de Codex Naturalis chez le même éditeur).
Une direction artistique toujours au top, très influencée bande dessinée (même si ça ne veut pas dire grand chose). Ce jeu de combo et de collection nous permet de découvrir l’aspect commerçant de cette peuplade nordique. Le principe reste très simple : en jouant une carte, nous activons un effet ou nous partons en expédition pour récolter des points. L’aspect de course est également présent car dès qu’un joueur atteint les 40 points, le déclenchement de fin de partie a lieu. Alors, à votre avis, est-ce le plus barbus d’entre nous qui a remporté la victoire ?
Ensuite nous avons foré une mine d’or avec My gold Mine, jeu familial qui amorce une nouvelle collection chez Iello. Cette vidéo de ludovox vous permet de découvrir les premiers titres de cette gamme :
Comme vous pouvez le voir, ce jeu offre de micros-choix entre récupérer de l’or ou s’enfuir. Vous avez compris, la fourberie était de mise, plus d’une fois.
Enfin, nous avons essayé un jeu qui coche pas mal les thèmes des jeux actuels : la construction d’un tableau avec une ambiance nature. Il s’agit de Flourish de chez Matagot. Ce titre consiste à construire un jardin de manière compétitive ou coopérative. Voici le principe expliqué en 4min :
Inutile de dire que le jardin construit dans le jeu est bien plus réussi que celui que j’ai difficilement essayé de faire pousser au fond de mon terrain !
C’est le milieu de semaine et donc, place à la recommandation des membres. Cette fois ci, c’est Florent qui nous emmène à New York avec le Parrain édité par CMON dont les mécanismes sont élaborés par Éric Lang.
L’édition est juste parfaite pour s’immerger dans ce titre : figurines de gangsters, coffre pour stocker l’argent blanchi, plateau immense, livret de 24 pages richement illustrées pour un jeu relativement abordable niveau règles.
Alors en quoi consiste Le parrain ? Vous devez jouer de votre influence sur la ville de New York en plaçant vos hommes de main. Globalement, ce jeu mélange habilement pose d’ouvriers et majorité.
A son tour, un joueur réalise une action jusqu’à ce que tous aient passé : on peut placer un membre de sa famille ou un voyou sur la carte permettant ainsi de récupérer des bonus (argent, cartes contrat…), jouer une carte récupérée précédemment par un système d’enchère ou jouer une carte contrat (cette composante apporte un chaos lié au thème mais qui ne peut pas plaire à tous : on pique de l’argent aux autres…). La fin de manche se termine par une collecte de revenu où les joueurs peuvent stocker leurs magots dans un coffre métallique !
Cette courte vidéo vous permet, à la fois de voir le matériel et survoler les principes de bases.
Un jeu, c’est avant tout une expérience ludique et globalement, les mécaniques s’imbriquent tellement avec le thème que les émotions sont là. On essaye d’impressionner Corleone et les retournements de situations font qu’on se rappelle de ses parties. Pour ma part, j’ai testé ce jeu chez l’ami Arnaud ! Que demander de plus !
Lors de cette soirée du vendredi, dix membres ont fait le déplacement pour se mettre autours d’une table et « taper du carton ! »
Du plus léger, au plus complexe, il y en avait pour tous les goûts.
Commençons par Expéditions autour du monde édité par Super Meeple et apporté par Samuel et Clara. Je vous avais déjà parlé de ce jeu inventé par Wolgang Kramer lors de mon compte rendu du festival de Parthenay. Un titre qui date mais qui n’a rien perdu de sa simplicité et le rend encore moderne. Familial par essence, je le conseille fortement (à offrir ou même s’offrir) …
Pour vous rendre compte du fonctionnement du jeu, Clara vous conseille la vidéo de Simon du Passe-temps :
Pour le 2ème jeu, c’est Renaud qui nous a apporté un jeu de la gamme 1900. Niché dans une petite boite bien remplie cette collection de jeux espagnols vous propose de revivre des évènements issus du 20ème siècle (création de l’ISS, du tunnel sous la manche et même prochainement, l’invention du 1er film de Méliès).
Dans 1923 Coton Club, les joueurs gèrent un club en pleine Amérique sous la prohibition. Mécaniquement, ce jeu de Pau Carles propose une pause d’ouvriers permettant de récolter : des truands, de l’alcool, des artistes (matérialisés sous forme de cartes) afin d’attirer des célébrités de l’époque dans notre bar. L’achat de ces cartes nous permet essentiellement de récolter des icônes engendrant des réductions et de faire varier notre influence sur plusieurs pistes : banditisme, attractivité (pour recruter des stars nous rapportant des points de victoire), initiative (ordre du tour).
En six manche, le jeu est fluide et commence toujours par une phase où les joueurs peuvent jouer une carte évènement cachée qui sera révélée et activée en fin de manche. Cette idée, la gestion de ne pas trop utiliser la pègre (apportant des points négatifs), une thématique inhabituelle et son prix réduit (25 euros) donnent une originalité à ce jeu.
Nos Arnaud se sont frottés à un titre de la trilogie de l’Ouest de Sean Philips : Paladin du Royaume de L’Ouest. Moins interactif qu’Architectes, les joueurs vont poser des ouvriers sur un plateau personnel après une phase de draft apportant des ouvriers plus ou moins qualifiés. Bien sur les actions vont, parfois nécessiter une couleur de meeples spécifiques ou un nombre particulier
Rien de bien innovant à la description mais le tout s’imbrique bien, l’ergonomie est fantastique, le hasard peu présent. Le titre de paladins provient de cartes personnelles dont on place une au-dessus et l’autre au-dessous, en début de tour, apportant des avantages et des surprises (bonus en habilité, amélioration de certaines actions…). Il faut donc s’adapter et faire des choix qui brisent nos neurones pendant 1h30 de partie.
Le titre le plus expert de la soirée a été Brass Birmingham apporté par Fred. Ce titre de Martin Wallace a une bonne présence sur table, comme vous pouvez le voir !
Comme je suis limité en terme de caractères et que je suis d’une nature paresseuse, je vais vous conseiller une vidéo si vous voulez savoir comment ça se joue…
A votre avis qui de Fred, David, Sebastien ou David « petitpetons » a gagné cette partie ?