En ce 18 aout 2023, c’est un véritable voyage dans le temps que les membres de stratéjeux ont vécu sous un temps moite comme peut si bien nous générer cette bonne vieille région auboise sous l’effet du réchauffement climatique… Il n’y a plus de saison, mes p’tits meeples…
Remontons dans le temps, à l’époque du jurassique avec Gods love dinosaur de Kasper Lapp, localisé par catch up games en début d’année. C’est un jeu de pose de tuiles où l’objectif est de construire un écosystème viable (gestions de proies (lapin ou autre) superficie suffisante pour permettre la reproduction) pour faire prospérer des dinosaures et leurs œufs et accumuler ainsi de précieux points de victoire…
Sous une apparence simple, la gestion de tout ce petit monde n’est pas si facile. La récupération de tuile se fait sur un plateau central mais au fur et à mesure que les colonnes se vident, les dinosaures s’activent sur les plateaux joueurs. Et un tyrannosaure sur une zone pas bien agencée peut faire des dégâts et pourrir une stratégie !
L’explication de la chaîne alimentaire de manière ludique n’a jamais été aussi concret.
Passons ensuite à l’année 1350 où la peste noire ravage la ville de Bristol…La boite de ce jeu est magnifique (elle forme un livre) et est tiré d’une collection de jeu localisé par lucky duck games (également disponible Tortuga).
Ce titre est un jeu de fourbasse dissimulé sous un thème grave et des illustrations qui semblent venir du moyen âge. La peste noire s’est abattue sur Bristol, votre seul moyen de fuir la ville est de grimper dans l’une des 3 charrettes à pommes direction la campagne.
En début de manche, 6 dés vont être lancés et attribués aux différents chariots où se trouve les joueurs (c’est ces fameux dés qui engendrent les contaminations) puis vous devez effectuer une actions parmi 3 : relancer des dés, piocher une carte remède ou déplacer un pion en bousculant un autre ou sautant de chariot en chariot … Puis on récupère des cartes contaminations en fonction des dés devant notre charette. Tant qu’on n’est pas contaminé : tout va bien et il faut sortir de la ville sur le chariot de tête mais si un joueur attrape la peste, il ne faut pas hésiter à empêcher les autres de survivre en se cachant sur une charrette tout en cachant son état de santé… Quand je vous disais que ce jeu est fourbe ! On se retrouve avec un jeu semi coopératif bien méchant
Enfin continuons notre bon dans le temps avec un titre sf: starship captain.
Nous faisons partie d’une expédition et nous devons, comme dans les meilleurs épisodes de star trek, explorer la galaxie et réussir des missions en plaçant des ouvriers particuliers sur les cartes d’un plateau central.
Ce titre innove avec le principe de file d’ouvriers ! Chaque joueur pilote un vaisseau d’exploration composé d’un équipage. Celui- ci est composé de pions de couleur diffèrent (et donc pouvant activer une action de la même couleur). A son tour, on récupère son premier personnage, on réalise une action et on le place à l’arrière de la file.
Ce titre demande donc une planification importante pour être efficace et ce n’est pas si simple… il y a des choses à faire dans un vaisseau spatial : piloter le vaisseau, améliorer ses équipements (via un arbre de technologie), réparer les attaques d’aliens… Un eurogame sympatique avec un thème bien travaillé.
Je termine ce petit article pour souhaiter bonne chance à Avril et à son nouveau départ. Merci d’être passé nous voir lors de cette soirée…