Orleans Joue 2023

A  deux heures de Troyes, un festival clôt la période estivale : C’est Orléans Joue. Le cadre est toujours aussi agréable, à deux pas de la cathédrale.

Pour cette édition, le salon a ouvert dès le vendredi soir, en nocturne. Pour l’évènement, des bénévoles mais aussi des animateurs présentaient quelques nouveautés de la rentrée : Faraway, The art projets… Le monde ludique se professionnalisant, il est toutefois plus difficile de rencontrer des personnes clés du milieu dans des festivals de taille moyenne comme celui là.

Parlons de mon salon, j’ai voulu essentiellement tester 3 jeux de la protozone… Les organisateurs avaient particulièrement mis en avant cette partie, surtout sur facebook.

Parlons, du premier titre Hieronimus. Un jeu de tuiles où l’objectif est de construire une fresque. Chaque morceau dessiné possède un fond coloré et une représentation  (humain, mort…). A son tour, un joueur a 2 actions et va devoir au minimum poser une tuile au centre en respectant une correspondance par tuile adjacente. Nous avons également, des objectifs personnels et communs pour récolter à chaque pose des pièces correspondant aux points de victoire. Sans être d’une originalité folle, ce jeu a le courage d’avoir un thème innovant. De l’épure est toutefois encore nécessaire.

Ensuite j’ai essayé Toutes voiles dehors ! de Thomas Planète. Cet auteur n’est pas un inconnu du milieu ludique. Il a crée Turbulences : un jeu familial,  tout en bois et ce 2ème titre était présenté, dans ce même un matériel luxueux. Ce titre est un jeu méchant où on commence notre tour, en poussant une colonne de tuiles représentant la mer. La tuile sortant du plateau va nous indiquer le nombre de cases dont notre bateau peut se déplacer puis, au verso, un évènement qui s’applique à la fin de notre tour. Notre bateau possède également un équipage qui nous permet de faire des actions comme attaquer ses adversaires, naviguer dans des zones accidentées, tirer sur le kraken… Mais attention, ces actions spéciales correspondent aux points de vie de notre bateau. Plus on les utilise et moins on est résistant (très bonne idée). La partie se termine quand un joueur est éliminé et celui qui a le plus de trésors remporte la partie. J’ai adoré les sensations de ce jeu. L’auteur cherche actuellement un éditeur pour le sortir en boutique. Il risque également d’en faire une version luxe, en bois, mais ne veut pas revivre ce qu’il a fait avec turbulences et la demande trop importante par rapport à sa capacité de production

Enfin j’ai essayé le jeu abstrait et de mémoire de Dominique Breton (un local) : Coco dingo. Notre partie, à 4, par équipe consiste à envoyer nos 2 singes à l’opposé du plateau. Mais pour se déplacer obligation d’être recouvert et d’aller au maximum de son déplacement de manière orthogonale. La partie se transforme vite en un joyeux bordel où on ne se rappelle plus où se trouve nos pièces. Ce jeu, crée en 2018, est déjà en vente sur le site de l’auteur qui fait de l’impression en 3D .

Niveau éditeur, plus classique, nous avons testé Turbo Kids, un jeu de course, par équipe où un joueur doit guider son coéquipier en manoeuvant son pouce  et en lui parlant pendant qu’il trace le trajet d’une voiture avec un Velléda sur un circuit. Sympa à essayer et sans doute intéressant pour les enfants. Je suis toutefois sceptique sur l’intérêt d’utiliser à outrance « la licence » Zombie Kids.

Nous sommes restés un moment sur le stand de capitaine meeple qui vendait des jeux, pas encore édité en France : le magnifique where i am ? Alice in a tea party où la partie se passe autour d’une table miniature avec de la porcelaine. J’ai pu essayer le jeu taiwanais electropolis qui je vous avais présenté lors d’un précédent article.

Loin d’être facile, le mélange de pose de tuiles, plan d’urbanisme et gestion des pouvoirs publics pour nous couvrir de la pollution produite offre un mini casse-tête agréable.

Chez Atalia nous avons essayé un jeu de dés frénétique (Go nuts) utilisant le stop ou encore où il fallait collecter le maximum de noisettes et s’arrêter au bon moment. Si tous nos dés affichent un chien, on perd tout et on enchaine les lancés avant que nos adversaires aient tous un chien sur leurs dés personnels. Rien de bien exceptionnel, il ne battra pas l’excellent punto qui n’a rien à voir mais qui est dans la même gamme

Enfin, chez  les spaces cowboys , j’ai pu me frotter à Archeos society de Paolo Mori. Ce titre se découpe en 3 manches qui se terminent à chaque fois quand 3 idoles sont récupérées dans la pioche. Le principe du jeu consiste à poser des collections d’explorateurs. La dernière carte posée va permettre d’avancer sur ces pistes permettant de collecter des points de victoires. A son tour, on pioche une carte ou on pose une collection.

Problème, en posant une collection, toutes les autres cartes de ma main partent dans la zone de pioche et donc sont disponibles aux autres. Les bonnes idées sont là mais un sentiment de longueur est apparu au cours de ma partie. Chaque explorateur apporte un pouvoir unique permettant un renouvellement mais c’est insuffisant pour moi. Dommage, à vous de vous faire une idée.

J’en ai fini pour cet excellent festival qui marque la fin de l’été…. A plus pour un prochain article…

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