Voici un petit retour sur mon Paris est ludique qui a accueilli quelques troyens ce samedi [ludothécaires de Romilly, la girafe et membres d’association ludique la rencontre des joueurs ainsi que stratéjeux bien sûr !].

Nous avons eu beau et il y avait foule. En clair, dès qu’une table était disponible il fallait la prendre ! Nous avons croisé bon nombre de stars du monde ludique et, il faut le dire, ils sont plus que disponible pour nous.

Alors qu’est-ce que j’ai pu découvrir ?

J’ai observé, pour commencer, le prototype 7ème continent. Ce jeu est un « olni » [objet ludique non identifié] qui se joue en petit groupe et qui ne se termine jamais (durée d’une partie 15-20h !)… Nous jouons le rôle d’explorateurs et nous devons survivre sur une ile hostile. La mécanique est proche « d’un livre dont vous êtes le héros ». Ce jeu contiendra 600 cartes et coutera environ 50 euros. Je ne sais pas trop quoi penser de la bête. Trouverais-je quelqu’un pour m’investir autant dans un jeu ?

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Ensuite j’ai testé 10’ to kill. C’est un petit jeu de déduction et de réflexion qui peut se jouer (pour le moment) de 2 à 4 joueurs. Niveau sensation de jeu, on est proche d’un Mr Jack avec plus de paramètres à mémoriser. Les joueurs incarnent des assassins et doivent abattre 3 cibles sans se faire repérer. On peut éliminer un personnage :

-au couteau si notre assassin est sur la même tuile que notre cible.

-sur une case adjacente à l’aide d’un revolver

– sur une longueur si on est sur une case avec l’icône sniper.

En plus de ces 3 actions d’élimination, on peut déplacer un personnage. La mécanique globale consiste à montrer à l’adversaire le maximum de suspect potentiel tout en se plaçant judicieusement pour éliminer rapidement ces 3 cibles. Mais attention, la police entre rapidement en jeu et les autres joueurs, en déplaçant les policiers, peuvent vite vous mettre la pression ! Une bonne impression et des illustrations de qualité.

 

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Je me suis rendu sur le stand de Ravage où j’ai pu m’entretenir avec le rédacteur en chef du magazine, puis j’ai énormément apprécié l’échange avec Mohand : sculpteur et concepteur du jeu de figurine Eden. Je vais sans doute tenter de vous faire découvrir ce jeu dans les semaines qui viennent car je possède plusieurs factions de ce jeu de figurines apocalyptique. J’ai pu observer également un pré-tirage de Conan… ça envoie du lourd !

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Ensuite, direction le stand (très prisé) des ludonautes. J’ai pu observer le prototype de discoveries. Ce jeu essaye de retracer l’histoire de l’exploration de l’Amérique « à coup » de lancer de dés… On peut faire confiance à l’auteur de Lewis et Clark et la clairvoyance de l’éditeur pour nous sortir un bon jeu.

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Puis, j’ai « joué des révolvers » en testant Colt express et surtout son extension. Celle-ci apporte plusieurs modifications :

-une mise en place plus tactique

-une diligence où on peut récupérer des otages (il n’y en a pas pour tout le monde). Bon, ceux-ci vous rapportent des dollars en fin de partie mais malheureusement ils entrainent un malus durant le jeu (moins de cartes en main…)

-Des chevaux pour vous déplacer plus vite de wagon en wagon… Mais attention, à ne pas se faire voler son cheval par un adversaire sinon gare à une mauvaise programmation.

– Un conducteur de diligence qui est aussi méchant que le shérif et qui cogne sur le toit du train

On a donc des petites variantes qui ne complexifient pas énormément le jeu et qui le rendent un peu plus fun. Cette extension fera son boulot pour la modique somme de 18euros.

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En début d’après-midi, j’ai testé New york 1901… Les illustrations de Vincent Dutrait sont magnifiques mais le jeu m’a fait une drôle d’impression. Pour faire simple, chaque joueur possède les mêmes types de bâtiment et doit les construire, dans la ville, en fonction d’un choix de quatre titres de propriété modélisés par des cartes. Il faut habilement choisir sa zone de construction pour bloquer les adversaires, acquérir des terrains adjacents et travailler sur ses majorités par rues. Ce jeu a tout pour plaire : gamme moyenne et simple, bonne visibilité du plateau mais mon premier ressenti est pourtant très négatif… Globalement, je me suis ennuyé ! De plus, l’éditeur nous a précisé qu’il arrivait souvent d’avoir « des matchs nuls » en fin de parties. Quel est l’intérêt de jouer 1h à un jeu sans avoir la satisfaction de distancer quelque peu ses adversaires ?

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Pour terminer, Je suis resté une demi-heure chez cocktail games… J’ai pu m’essayer à un petit jeu coopératif : les taxis de la marnes. Le but est d’envoyer des soldats dans des taxis pour scorer un maximum de points. L’explication des règles a été plus que succincte donc j’ai du mal à me faire un avis définitif sur ce jeu… Je n’ai pas aimé. Ensuite, j’ai testé Pizza times. Sur le même principe que on the dot (anciennement vitrail), les joueurs doivent en même temps constituer une pizza avec un nombre particulier d’ingrédients. Un petit casse-tête sympa mais pas très original.

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Après quelques heures à piétiner, nous somme rentré sur Troyes, les pieds et les pantalons plein de poussière. La journée a été très positive, avec un peu trop de monde, peut être, pour pouvoir réellement profiter et découvrir les nouveautés.…

 

 

Avec l’avènement de la plate forme kickstarter en France, on peut dire que les  projets de jeux, en financement participatif vont se multiplier ! Après avoir rencontré la petite maison d’édition la boite de jeu sur Orléans en septembre, j’ai décidé de soutenir le jeu 10′ to kill.

Je ne sais pas si les stretch goal exclusifs vont compenser mes 4 euros supplémentaires par rapport au jeu en boutique, mais la bonne ambiance autours de la tric trac tv m’a donné envie. On pourra tester cela à Stratéjeux en septembre (enfin si les délais tiennent ! )

Vive les petites maisons d’édition de jeu et vice le financement participatif pour les soutenir … ça, c’est seulement pour faire réagir Stéphane !

Entre 2 sessions de stratejeux, quand je ne prends pas  les pinceaux pour peindre des figurines, j’apprécie parfois tester ma dextérité avec l’excellent perplexus. Ce casse tête a l’avantage d’être addictif sans être élitiste.

Dans la même catégorie, un nouveau casse tête est en financement participatif sur Ulule . Il s’agit d’inside 3.

Le principe est simple, une bille doit traverser un labyrinthe en forme de cube sur plusieurs niveaux mais les joueurs ne voient le parcours que sur un plan imprimé sur le cube. J’espère la chose fun. La première version de ces cubes sont en vente si vous êtes allergique au participatif, pour les autres, vous pouvez pledger afin d’avoir les nouveaux cubes à cette adresse : https://fr.ulule.com/inside3/

Le mois de Juin approche et les salons du jeu se multiplient avec les beaux jours. La ville de Romilly sur Seine organise une après midi jeux, au parc des Béchères. Le public est très familial mais la ludothèque municipale et la boutique la pause ludique savent présenter quelques jeux de plateau moderne au grand public.

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Par manque de communication, Stratéjeux ne fera pas parti des bénévoles cette année, mais le rendez vous est pris pour l’an prochain !

En ce vendredi 8 Mai, on ne peut pas dire que nous étions en surnombre lors de cette session. De plus, pour une raison obscure, notre salle était occupée si bien qu’on a dû jouer sous une lumière tamisée dans l’entrée de la médiathèque… Mais ce n’est pas une raison : en 3 heures de temps, nous avons pas mal profité en jouant à Abracada…quoi ?, La Boca mais aussi les Poilus… et c’est de ce dernier, que je vais vous parler tout de suite maintenant !

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Les poilus est un jeu coopératif (sans effet leader, c’est à noter), qui est vendu à un tout petit prix (environ 20 euros). C’est un jeu soutenue par une petite maison d’édition (Sweet November) et illustré par le regretté Tignous.

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Sur le principe, nous jouons un groupe d’amis envoyé au front, essayant de se soutenir mutuellement jusqu’à l’armistice de 1918. Concrètement, le jeu est composé de 2 piles de cartes évènements. L’une représente notre moral… Il ne doit en aucun cas tomber à zéro sous peine d’échec. Et l’autre DOIT tomber à zéro pour arriver jusqu’à la carte qui représente la paix.

Au début d’un tour, un chef de mission est désigné et va indiquer le nombre de cartes que vont piocher les joueur dans la pile où il y a la carte paix. A leur tour, ils vont devoir jouer une carte devant eux ou se retirer et soutenir un coéquipier. L’équilibre et la victoire repose sur sa gestion de main. En clair, il faut se débarrasser de ses cartes sous peine d’abaisser trop rapidement le moral du groupe mais jouer une carte est également risquée… En effet, si « 4 coups durs » tombent sur un joueur, la partie est terminée mais aussi si 3 évènements identiques arrivent sur la table (3 obus, pluie…), la mission est un échec et le moral baisse plus rapidement. Vous l’avez compris, les joueurs sont en difficultés durant toute la partie et ce n’est pas les pouvoirs spéciaux des personnages, le soutien majoritaire des autres joueurs (qui élimine des cartes coups durs) et les jetons discours qui vont assurer facilement la victoire ! Comme vous pouvez le voir, David (le président, gloire à lui ! ) est en pleine réflexion :

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Sur une première partie en « mode facile »… Nous avons échoué aux portes de la victoire… Julien a honteusement péri . Vous pouvez le voir sur la photo ci dessous…blasé pendant que Jean Jacques tente  désespérément un dernier coup !

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Le thème est intéressant, didactique, les illustrations prouvent le talent qu’avait Tignous et le jeu est original et court… Que demander de plus ! Pour info, la première édition comporte un bug avec un surnombre d’une tuile d’un type par rapport à un autre.

 

 

 

 

Ludonaute est un super éditeur qui ne sort, pour ainsi dire, que des pépites depuis sa création. Personnellement j’adore offrandes et lewis et clark. De plus, dernièrement, j’ai apprécié découvrir au club :  Colt Express apporté par Fred. J’espère de tout cœur qu’il remportera l’as d’or celui là !

Mais que nous prépare, cet éditeur ? Et bien des suites. Une extension pour colt express mais aussi un autre jeu dans l’univers du petit prince ainsi qu’une suite pour Lewis et clark par Cédrick Chaboussit… Parlons quelque peu de ce dernier.

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Discovéries sera, cette fois, un jeu de dés combinés à des cartes. Le jeu promet d’être tactique. Comme pour son ainé, c’est l’excellent  Vincent Dutrait qui sera aux pinceaux. Pour sur, ce jeu sera édité aux petits oignons. Les chanceux pourrons découvrir le prototype au festival du jeu de Cannes