En ce vendredi 8 Mai, on ne peut pas dire que nous étions en surnombre lors de cette session. De plus, pour une raison obscure, notre salle était occupée si bien qu’on a dû jouer sous une lumière tamisée dans l’entrée de la médiathèque… Mais ce n’est pas une raison : en 3 heures de temps, nous avons pas mal profité en jouant à Abracada…quoi ?, La Boca mais aussi les Poilus… et c’est de ce dernier, que je vais vous parler tout de suite maintenant !
Les poilus est un jeu coopératif (sans effet leader, c’est à noter), qui est vendu à un tout petit prix (environ 20 euros). C’est un jeu soutenue par une petite maison d’édition (Sweet November) et illustré par le regretté Tignous.
Sur le principe, nous jouons un groupe d’amis envoyé au front, essayant de se soutenir mutuellement jusqu’à l’armistice de 1918. Concrètement, le jeu est composé de 2 piles de cartes évènements. L’une représente notre moral… Il ne doit en aucun cas tomber à zéro sous peine d’échec. Et l’autre DOIT tomber à zéro pour arriver jusqu’à la carte qui représente la paix.
Au début d’un tour, un chef de mission est désigné et va indiquer le nombre de cartes que vont piocher les joueur dans la pile où il y a la carte paix. A leur tour, ils vont devoir jouer une carte devant eux ou se retirer et soutenir un coéquipier. L’équilibre et la victoire repose sur sa gestion de main. En clair, il faut se débarrasser de ses cartes sous peine d’abaisser trop rapidement le moral du groupe mais jouer une carte est également risquée… En effet, si « 4 coups durs » tombent sur un joueur, la partie est terminée mais aussi si 3 évènements identiques arrivent sur la table (3 obus, pluie…), la mission est un échec et le moral baisse plus rapidement. Vous l’avez compris, les joueurs sont en difficultés durant toute la partie et ce n’est pas les pouvoirs spéciaux des personnages, le soutien majoritaire des autres joueurs (qui élimine des cartes coups durs) et les jetons discours qui vont assurer facilement la victoire ! Comme vous pouvez le voir, David (le président, gloire à lui ! ) est en pleine réflexion :
Sur une première partie en « mode facile »… Nous avons échoué aux portes de la victoire… Julien a honteusement péri . Vous pouvez le voir sur la photo ci dessous…blasé pendant que Jean Jacques tente désespérément un dernier coup !
Le thème est intéressant, didactique, les illustrations prouvent le talent qu’avait Tignous et le jeu est original et court… Que demander de plus ! Pour info, la première édition comporte un bug avec un surnombre d’une tuile d’un type par rapport à un autre.