Comme nous jouons énormément de jeux à l’allemande à notre club en ce moment… Moquons nous,un peu, des jeux d’outre atlantique à base de dés et de kickstarter…
Cette photo a été piquée sur la page facebook d’un ami à moi… Merci l’artiste !
Une séance qui sent bon la rentrée avec pas mal de monde au Chartreux… Nous avons tourné sur 3 tables durant une bonne partie de la soirée !
Une partie de Keyflower a été lancé et comme d’habitude, c’est le sémillant Nico qui a remporté la partie sous l’œil inquiet de Clément. Keyflower est un jeu distribué par Gigamic pour 2 ou 6 joueurs. Le principe est simple, chaque joueur va développer sa ville devant soit, pendant 4 tours qui représentent 4 saisons. Au centre, on doit poser des ouvriers d’une certaine couleur pour lancer une enchère et ainsi récupérer des tuiles villages. L’originalité est que l’enchère ne se fait pas avec de l’argent mais par un nombre d’ouvriers d’une couleur donnée. Sachant que toutes les ressources des joueurs sont placées face cachées… La partie est bien souvent vite tendue. De plus, les ouvriers peuvent également générer et déplacer des ressources dans une ville pour pouvoir se développer.
On a testé Western Town, un jeu de Olivier Warnier auto édité par lui-même avec sa société Whyme. Dans ce jeu de développement, il faut faire prospérer au maximum sa petite ville du far west en impressionnant le président Lincoln tout en évitant les attaques d’indiens. Pour cela, on fait construire des bâtiments permettant de réaliser des actions. Le cœur du jeu se fait avec des cartes en les jouant en semi simultanées (2 joueurs par 2 joueurs) puis en les exploitants si ses voisins ont posé la même carte que soit ! Cette mécanique apporte une réelle interaction, ce qui est plutôt original avec ce type de jeu. En bref, western town est un jeu exigent et donc qui demande un peu d’entrainement avant de le maitriser totalement… N’est-ce pas Arnaud ?
Ensuite, les jeux coopératifs ont été mis à l’honneur avec la table du désert interdit. Les joueurs doivent s’entraider pour pouvoir récupérer des pièces afin de recréer une machine volante et ainsi s’enfuir et éviter les violentes tempêtes de sable. Ce jeu de Matt Leacock utilise des personnages pouvant réaliser un certain nombre d’actions par tour. Ce jeu, très accessible, est idéal pour faire découvrir le jeu de société moderne. Backus et Mélanie ont gagné haut la main cette partie en trichant sans le faire exprès à la fin !
La soirée a continué son petit bonhomme de chemin avec l’arrivé de David… Sous vos applaudissements !
Vers 00h30, de nouvelles tables se sont formées( notamment avec un jeu appelé l’aventure postale), des joueurs sont parties… Vivement la prochaine séance vendredi prochain !
Battlelore revient chez FFG.
Ce jeu est un jeu d’affrontement de figurines basé sur une mécanique dite de « command and colors ». Chaque unité a une couleur et une caractéristique indiqué grâce à une bannière. Les joueurs ont dans leurs mains un lot de cartes permettant d’activité un nombre d’unité correspondant à une couleur ou/et un type d’unité. Chaque tour de jeu de fait alternativement en activant une carte tactique de sa main. Les combats se résolvent,eux, grâce à de jets de dés.
Ce principe inventé par Richard Borg, permet de jouer à un wargame simple (peut être, parfois trop) et rapide. FFG va surement développer un peu mieux la licence que Days of wonder, son éditeur précédent qui a préféré se focaliser sur son grand frère : mémoire 44. Les nouvelles figurines sont magnifiques comme vous pouvez le voir ci dessous
Etant donné qu’un schéma ou une vidéo valent souvent plus qu’un long discours, voilà ce … truc !
En septembre beaucoup de jeux vont ressortir avec un nouveau lifting pour un nouveau tirage… C’est l’occasion, pour certain à notre club, de compléter notre ludothèque…
Vite ! Cachons-nous ! est la réédition du jeu Cache Mouton. Ce jeu pour enfant a remporté de nombreux prix et passe de Gigamic à Libélud… Pour sur, la nouvelle édition sera intéressante esthétiquement parlant.
Cocktail Games fait également un ravalement de façade pour ses best sellers en boite métal…
Je conseille surtout : Panicozoo qui est un jeu d’observation, de rapidité et de mémoire. Une carte est disposée sur la table. Elle est composé de nombreux animaux. Il faut retrouver le plus vite possible l’animal présent sur TOUTES les cartes. A la manche suivante, la règle reste identique mais les animaux trouvés précédemment ne doivent pas être cités (bien qu’ils soient quand même présent sur toutes les cartes) d’où cet effet mémory original…
Ensuite, l’excellent Tokyo train est un incontournable. Générateur de bonne humeur, ce jeu de communication par équipe est idéal pour commencer une soirée jeu entre amis (6 au minimum). Un joueur doit disposer des cartes colorées dans un certain ordre pendant que son coéquipier lui indique comment permuter ces cartes en réalisant des gestes étranges et en énonçant des pseudos mots japonais… HILARANT
Ce post est un parti pris… Il s’adresse essentiellement aux acheteurs de jeux compulsifs comme il peut y en avoir à notre club Troyens… Quand un jeu fonctionne, son auteur et son éditeur ont deux méthodes pour le développer. Soit ils sortent une extension, soit ils bricolent un jeu dérivé. Je prends le parti pris suivant… Une extension ne sert à rien, un dérivé (si il est bien fait) est réellement un exercice de style intéressant. Voici quelques arguments.
L’extension n’apporte pas grand-chose à un jeu : la mécanique reste quasiment identique, et peut engendrer soit une complexification trop importante des règles, soit un déséquilibre réel. Si l’apport est trop simple, elle n’a aucun intérêt. Jouer à Leaders, l’extension de 7 wonders me laisse totalement froid car trop simpliste. Dominion et ses moultes extensions engendrent des cartes trop faibles par rapport aux autres qui restent tristement dans la boite. Et que dire de smallworld et de ses multiples créatures et plateaux ridicules. Cette approche purement mercantile ne m’intéresse pas… Le comble, c’est Edge qui fait ça à la puissance 1000 avec les jeux de cartes évolutifs. Véritable piège à portemonnaie, cet éditeur propose un jeu incomplet qui force les joueurs à investir dans le pack de cartes suivant. Oui, c’est bien un jeu de cartes à collectionner déguisé ! Donc JE n’achèterai plus d’extension à l’avenir (sauf pour les jeux de figurines :-).
Maintenant prenons quelques exemples de jeux dérivés :
– Les colons de Catane (petit succès ludique) a su réellement se renouveler avec sa version de cartes à 2 joueurs. Le principe de routes et de récolte de ressources est le même mais les cartes actions apportent une réelle interactivité et une profondeur dans le thème que son ainé n’a pas. Klaus Tauber a su fabriquer une version de son jeu pour 2 joueurs. Bon cet exemple date un peu… (et au passage, la version jeu de dés est catastrophique).
– Tikal a eu sa suite Tikal 2 chez Gameworks. Le deuxième opus reprend le système de déplacement de son ainé mais, le tout, a le mérite de raconter une histoire. Dans la première version, on explore une forêt pour arriver sur des temples et dans la deuxième on explore un temple. Ce petit clin d’œil thématique est vraiment original et intéressant.
– Mr Jack et sa version Pocket chez Hurrican est un cas aussi intéressant. La version plateau est plus thématique et apporte des pouvoirs à chacun des persos alors que la version pocket est plus mécanique mais aussi plus rapide. Ces jeux, bien qu’ils soient différents, sont complémentaires… Je possède d’ailleurs les 2 dans ma ludothèque. Un must have !
Que nous réserve l’avenir ? J’attends Town center avec impatience. Cette version 3D et sur un plateau de Card city a une originalité propre par rapport aux exemples précédents : L’éditeur : Ludibay a eu les couilles de ne pas appeler les jeux de la même façon et l’auteur a eu, dès le départ, l’intention de publier 3 jeux dérivés d’une même mécanique. Ce parti pris initial est plutôt courageux. C’est un exercice de style plutôt qu’une volonté de faire de l’argent et de surfer sur le nom d’un succès éditorial.
Enfin (et là je suis plus réservé), pour Essen sort dungeon twister : le jeu de cartes. Espérons que le jeu soit original est suffisamment bon pour se démarquer de son ainé car c’est cela qui est difficile lorsqu’un auteur sort un dérivé : il faut qu’on ait l’impression de jouer à un nouveau jeu tout en retrouvant une mécanique familière.
Alors, je sais que certains membres du club vont être en totale opposition avec cet article. Je suis plutôt du genre à faire de la zapette entre les jeux d’où ma position. Je sais que d’autres adorent jouer et rejouer au même jeu afin d’en découvrir toute les subtilités et là, c’est sur, l’extension et faite pour vous… Qu’en pensez-vous ?
La seule revue de jeux présent en kiosque est de retour ! Voici le communiqué relayé sur facebook !
Alors plus qu’à savoir le temps qu’il restera en kiosque. La presse va mal et Ravage touche, quand même, qu’une niche de joueurs … Aucune info sur le jeu à l’allemande, essentiellement du jeu de figurines confidentiel … Moi, j’apprécie cette revue et je la soutiendrai encore.
Vous allez me dire, la presse papier c’est has-been à l’heure du net … et bien je ne crois pas ! Internet favorise le zapping sans parler du fond…
Vous allez me dire, mais le net c’est gratuit alors que la presse est payante… J’ai le contre exemple typique : ils ne sont pas en train de glisser prochainement vers un tric trac payant ?
Bonne nouvelle pour Antoine Bauza… Le spiel ( prestigieux prix allemand) est attribué à Hanabi… Mon coup de coeur des 3. Je pensais réellement que le jeu de l’année serait pour Augustus : format de boite plus habituel pour un spiel, plus illustré et faisant un peu plus de buzz (je me le suis même acheté il y a peu) mais c’est Hanabi qui remporte la victoire. Il est vrai que ce dernier ressort régulièrement de ma ludothèque : idéal pour initier les non joueurs à un coopératif, c’est un must have à 10 euros !
C’est les 12 singes et cocktail games qui vont être content. Le premier car c’est une petite structure qui a découvert, en premier, le potentiel de ce jeu et cocktail games qui obtient pour la première fois un vrai prix. Il vont ,comme cela, pouvoir arrêter de se discerner eux même des prix ridicules, en interne, comme le cocktail d’or !
Ludonaute est une jeune maison d’édition française qui édite des jeux depuis 3 ans déjà. Après quelques jeux de gamers dont l’excellent jeu d’enchère Offrandes (que je possède), ils se sont fait remarqué avec une collection de jeu mêlant nouvelle et jeu de cartes . Crimebox ou phantom ne sont pas des jeux qui me tentent mais le format de boitage et l’originalité de la collection est à souligner. Malheureusement, il y a peu, l’éditeur a précisé son découragement sur cette collection et renonce à sortir, pour le moment, un jeu de ce format.
Il y a peu, cet éditeur a sorti un jeu lié au petit prince et dans les mois à venir il nous réserve quelques surprises :
Pour Essen, ils sortent Lewis et Clark un jeu de course (le premier faisant un certain nombre de points a gagné) de placement et de prise de ressources. Ces actions se feront avec des cartes défaussées par paire (une carte pour l’action à faire et une pour indiquer combien de fois la carte action va être jouée). Cédric Lefevre( le patron de ludonaute) est tombé amoureux de le mécanique du premier jeu d’un auteur débutant. Saluons la prise de risque et espérons que ce jeu soit réussi.
Sos titanic est un remake du solitaire pouvant ce jouer à plusieurs ! Ce jeu coopératif de ludovic Maublanc et de bruno Cathala nous permettra de jouer le rôle du personnel de ce navire essayant de sauver des passagers valant un certain nombre de points.
Je me suis rendu ce week-end à Paris est ludique voir un petit peu les prochaines nouveautés du monde ludique… L’ après midi était bien pluvieuse et venteuse. Pas évident de jouer à des jeux de cartes lorsque même la tonnelle qui nous protégeait de la pluie s’envolait. Malgré donc un temps de novembre, ce salon m’a paru bien agréable avec un bon nombre de nouveautés présentés.
On a commencé par jouer à un jeu de cartes à 2 : Ultrium sphère. Ce jeu simule un sport futuriste à la blood bowl. Son équipe de joueur est constituée d’un carré de 3 par 2 ultriums (nom des sportifs) et chaque manager (les joueurs) vont jouer alternativement. Il va falloir, en jetant des D12 faire des jets de caractéristiques pour plaquer une carte adverse ou faire une passe et un tir pour réaliser 3 goals qui mettent fin à la partie. Bien sur, les joueurs possèdent également une main de cartes actions pour influencer le cour du match. Le cœur du jeu est dans la gestion de ses ultriums : Si ils sont activés à notre tour, il ne pourront pas défendre au tour de l’adversaire ou bien plaçons ces 2 ultriums de même type pour avoir un avantage offensif…
Ensuite, nous avons pas mal trainé autours des stands d’éditeur où les auteurs présentaient des prototypes. Matagot présentait 2 protos : Expedition : Northwest Passage et Origin
Mais aussi Bombyx et ses bâtisseurs ( un jeu qui semble profond pour une petite boite métal et donc un prix accessible) :
Ensuite, gros coup de cœur…Laurent Escoffier nous a présenté son Corto chez Ludocom. Ce jeu sortira pour Essen pour un prix valant 35 euros. Le principe : Corto est un jeu de majorité où les joueurs vont placer des personnages sur des lignes représentants les aventures de Corto Maltèse (en sibérie, les éthiopiques). Chaque perso peut, selon sa couleur, éliminer un pion majorité d’un adversaire adjacent ou ajouter un pion de sa couleur sur un perso de manière orthogonale. En fin de partie chaque joueur compte son groupe de personnages de sa couleur le plus long et score. Bien sur, chaque plateau permet de remporter des points de victoire supplémentaire (attaquer un train, aller chercher un trésor). Les figurines Raspoutine ou Corto permettent également de beaux combos. Corto est très tendu, subtil et prenant. Même si ce jeu est très mécanique, les illustrations en noir et blanc de Pratt donnent au jeu une réelle saveur… Bilan, il rentrera sans hésiter dans ma ludothèque cet automne… Un vrai jeu avec une belle licence…
Pour finir, nous avons testé l’excellent Zombicide… Un must dans le genre… Bilan des courses un beau salon avec tous les acteurs du milieu à disposition. J’ai quelque peu cassé ma tirelire : space alert en occaz, give me five et western town.