Le lieu était toujours aussi génial et ce qui était proposé était intéressant.
Le matin, j’ai fait mon curieux, arpentant le salon. Comme à chaque fois, dans ce milieu, les têtes d’affiches sont réellement disponibles pour discuter.
Chez bankiiiz édition, j’ai pu échanger sur le choix éditorial qu’ils ont décidé d’opter pour leur prochain jeu : bubblee pop. Les pions de jeux seront donc en carton et non en métal comme espéré (suite à mon test sur paris est ludique). Ce jeu est réellement addictif et reprends le principe des jeux vidéo comme puzzle bubble. Je serais sans doute de la partie en octobre.
J’ai un peu échangé avec Fred Langlois et son projet : Kann le combat. Après quelques mois de l’échec de son projet Ulule, il essaye de repenser le projet (tapis de jeu, nouveau fabricant…) Je regrette ne pas avoir pu tester son proto mais j’ai eu l’occasion de me faire dédicacer son jeu pour enfant : phare Andole (qui a reçu le prix éducaflip en 2016).
Ensuite, je suis resté longuement sur un stand d’un petit éditeur : capsicum games. J’ai craqué pour leur dernière localisation : Kodama et je me suis fait dédicacé Siggil (un jeu ambiance chaman) par l’illustratrice Maud. Le développement de l’excellent Fleet commander avance grandement. Ils ont un léger retard sur le livre de campagne mais sont heureux d’avoir pu proposer le jeu tel qu’il aurait dû être, en passant par KS.
Pour les figurinistes, le salon était plutôt pauvre. Un peintre et un sculpteur proposaient des ateliers. J’ai pu échanger rapidement avec TGCM. Ils présentaient la nouvelle faction pour leur jeu Briskars.
L’après-midi c’était les dédicaces… Faire dédicacer son totem (attention aucun jeu de mot vulgaire de ma part) par Tom Vuarchex a été pour moi, un rêve. C’est que j’ai commencé le jeu grâce à jungle speed et à games workshop, mine de rien ! J’ai pu échanger également très rapidement avec Gaëtan Beaujannot, l’auteur de concept tout en faisant dédicacer ma boite.
Pour terminer, j’ai testé le prototype de kharnage. Ce jeu est réellement excellent : il est simple, fun et les factions sont assez différentes (sans être trop complexes) pour pouvoir accrocher rapidement. A son tour, un joueur programme, face caché, une carte (parmi 6 en main) qui sera valable pour un round. Une partie se joue en 4 rounds.
Sur la carte, une valeur l’initiative, un nombre de cartes à piocher et à disposer devant soit pour illustrer son armée. Cette carte programmation nous permet également de savoir le nombre d’attaques que son armée peut infliger à ses adversaires.
Les attaques à distance ciblent tous les ennemis, celle au corps à corps ciblent les ennemis à proximité en commençant par la première ligne. Le but du jeu est simple : raser en totalité une les armées adverses nous offre un point de victoire. Un décompte est fait à la fin d’un round. Celui qui élimine le plus de cartes va gagner également des points de victoire.
Sous ses allures très simple, le jeu est plus calculatoire qu’il n’y parait. Il faut sortir ses gros coups au bon moment pour raser ses adversaires et faire un excellent round. Par la suite, il fait essayer de limiter la casse durant les tours qui restent.Je vais sans doute me le procurer dans les semaines à venir.
Un bon bilan donc, j’ai réellement apprécié le spectacle comique de Yves Hirschfild et Fabien Bleuzé. Une belle initiative qui donne une vraie personnalité à ce festival qui n’arrête pas de grossir…
(D’autres photos sur le facebook du club)