Une petite délégation de notre association s’est rendue, ce week-end, près de Reims pour un festival inter-associatif… On peut dire clairement que l’organisation de cet évènement ne manquait pas de bonnes idées : Buvette efficace, bénévoles chouchoutés, tombola, bourse aux jeux (qui présentait un large choix), aménagement de l’espace, mise en avant d’auteurs locaux et auto-édités… C’était bien, nous avons passé un très bon samedi avec le plaisir de faire jouer le public de Betheny. Béatrice a pris le relais le lendemain, elle a pu profiter de la bourse aux jeux avec notamment l’extension pour Splendor pour un prix défiant toute concurrence !
Le festival proposait au public des grands classiques en version géante : des jeux abstraits (quarto, pylos, quawalé), Kingdomino mais aussi
River dragon :
Takenoko : dont l’objectif est de gérer une bambouseraie. A son tour, les joueurs dépensent des points d’action pour générer un agrandissement du jardin, cultiver les bambous avec le jardinier ou en croquer avec le panda. C’est un grand classique qui après 10 ans d’âge est toujours aussi agréable. Sa durée de partie, un peu longue pour le public visé, n’est qu’un petit point noir à ce jeu qui tourne bien.
Pour ma part, j’ai eu l’occasion d’expliquer énormément le jeu Tower up. Ce titre édité par monolith propose une expérience de jeu proche des aventuriers du rail avec un principe de construction assez malin. Notre objectif est de construire des buildings dans une mégalopole en remplissant des objectifs. A son tour, soit nous récupérons des blocs, soit nous construisons, dans la ville, en respectant des contraintes : obligation de construire dans une case adjacente à un autre immeuble avec une couleur différente puis agrandir tous les voisins. La pose d’un toit de sa couleur va permettre au joueur de scorer. Attention, un adversaire peut très facilement agrandir l’immeuble par dessus le toit d’un adversaire le pénalisant pour le scoring des objectifs. Le jeu est agréable et les partie se jouent souvent sur le fil. On retrouve la patte de Sébastien Pauchon et son métropolys… Ce grand ancien était basé toutefois sur une dynamique d’enchères. Béatrice a eu l’occasion de le découvrir à cet occasion. Elle a plutôt apprécié l’expérience.
Les associations avaient chacune leur petit secteur, nous étions des animateurs volants dans la première salle. Ne connaissant pas tous les même titres, nous avions nos spécialités : Duel pour la terre du milieu, Oh my brain, Chateau combo, Next Station Paris, chasse patate, Faraway…
Samuel était le spécialiste de Courtisans où les joueurs vont placer des cartes « familles » à la cours de la reine. En fonction de leurs positions, ces groupes vont être influents ou rapporter des points négatifs par rapport à des cartes qu’on pose devant soi. On ajoute à cela des pouvoirs pour dynamiser les parties.
Pour les familles, Capitain Flip a pas mal tourné également. Son principe est très simple, les joueurs vont compléter son bateau avec un équipage qu’on tire d’un sac. Chaque personnage tiré apporte un effet qui nous permet de nous enrichir. La sensation principale vient d’un mini choix qu’on fait au début de chacun de son tour. Est ce que je place la tuile dans mon bateau tel quel ? Ou est ce que je prend le risque de la retourner et avoir l’obligation de placer le personnage que je ne connais pas au verso. Pour les familles, le plus dur est de connaitre les pouvoirs de chaque personnage mais ensuite le jeu reste relativement fluide.
Stratejeux était donc dans la place… Oui, on s’exporte à 100km de Troyes parfois !