Ayant de la famille à proximité, il est assez facile de me rendre à ce festival qui amorce la rentrée scolaire et le mois de septembre.
Le lieu est toujours aussi magnifique et dès mon arrivé, j’ai le plaisir de retrouver le sémillant Alexandre Lalande en train d’animer durant le week-end, le stand Ravensburger. Un troyen était donc déjà dans la place !
Niveau jeu, je n’ai pas pu tester grand-chose. En effet, je trouve le festival de plus en plus victime de son succès si bien qu’il est difficile de s’installer à une table et encore moins à choisir le jeu qu’on veut tester.
Khiva chez the flying games
est plutôt une bonne surprise. A chaque tour, les joueurs vont devoir sélectionner simultanément une carte colorée permettant d’attirer vers soi un dromadaire de la couleur correspondante. Mais attention, c’est la plus faible valeur qui est prioritaire en cas de couleur identique joué. Les dromadaires vont récolter des rubis permettant de récupérer du sel, des tapis qu’il faut valider en attirant le dromadaire coloré correspondant dans son palais, des théières…
C’est chaotique mais extrêmement plaisant notamment lorsque les joueurs révèlent simultanément leurs cartes et qu’on a réussi à deviner ce que veut faire l’adversaire. The Flying games s’éloigne ici, de leur gamme abstraite avec des figurines plastiques et des jeux pour enfant. Ce jeu familial de Johannes Goupy et Guillaumes Scholz est agréable et mérite d’être essayé.
Marabunta chez space cowboys
Ce titre de Reiner Knizia a été développé dans la collection 2 joueurs de cet éditeur. Nous incarnons des colonies de fourmis à la conquête de 6 territoires colorés et de cupcakes. Comment se joue le jeu. C’est assez simple en fait, le joueur actif lance un pool de dés (Sur ceux-ci des chiffres colorés correspondant aux 6 régions du plateau) puis les séparent en 2 lots pour les proposer à son adversaire. Nous plaçons les chiffres vus sur les dés de manière adjacente sur le plateau avec un velleda pour récupérer les précieux cupcakes. A la fin de la partie, un décompte de majorité se fait également par région. L’ensemble n’est pas désagréable mais je n’ai pas été transporté.
Balconia en cours de localisation chez lucky duck games.
Nous avons testé un jeu à deux balconia qui, sur le papier, semblait intéressant. Les joueurs doivent placer des habitants sur leur balcon dans un immeuble. Le plateau quadrié se place, à la verticale, un peu comme un puissance 4. A son tour, un joueur prend un cube présentant 4 faces illustrées. On peut y voir, des chats, des oiseaux, des vêtements, des notes de musiques et une condition de scoring particulière liées à ces illustrations. Ceux-ci sont particulièrement soignées.
Après avoir étudié les faces, il va proposer à son adversaire 2 faces possibles pour lui et 2 faces qu’il peut avoir, potentiellement, de son côté. Son adversaire va ensuite choisir sa face et la positionner dans l’immeuble imposant ainsi la place et une des 2 faces choisies par le joueur actif. Une petite déception pour nous car nous avons eu l’impression de ne pas maitriser grand-chose de la partie.
Ink it chez bankiiiz edition
a, par contre, sauvé ce salon en créant autours de la table une excellente ambiance de coopération. Bien moins casse-tête que concept, bien plus immédiat qu’imagine, j’ai adoré nos deux parties faites avec des jeunes croisés sur le salon… La mécanique est classique : tous les joueurs sauf un vont dessiner un objet ou concept imposés par une carte à l’aide de 4 tampons colorés.
A la fin de cette phase de création, « nos œuvres » vont être proposé à celui qui n’a pas dessiné avec les cartes correspondantes. Il doit retrouver chaque concept à partir de nos coups de tampon. Le jeu se joue en 5 manches avec à chaque fois, un nombre de coup de tampon imposé et dégressif (5 puis 4 puis 3…) C’est tout bonnement un jeu qui apporte une ambiance originale. Les thèmes sont tellement bien trouvés qu’on arrive à faire deviner bras de fer avec un rond rouge et un trait jaune ! Je vous le conseille.
Après, un salon c’est aussi des rencontres, notamment la jeune structure Hauméa Games et l’excellent deckbuiding Eternitium que j’ai pu me faire dédicacer par son auteur.