La recommandation de Clara : Coal Baron

C’est déjà le milieu de semaine et place à nos recommandations, cette fois-ci, c’est Clara qui s’y colle avec Coal Baron… L’image ci-dessous, vous présente « nos prochains focus » dans les semaines à venir …

Clara a choisi un titre qui colle avec l’actualité car Coal Baron va sortir courant octobre, porté par une toute jeune structure éditoriale : Passe Ton Tour Games. J’ai pu les rencontrer au festival de Partenay, cette été, et ils ont pour ambition de sortir 4 jeux en fin d’année (avec en plus Reigns, Quadri et l’Aventure fabuleuse).

Ce titre a été financé par kickstater et cette vidéo explicative des recettes ludiques vous permet de comprendre les mécanismes principaux et de visualiser le matériel :

Mais Coal Baron a déjà eu une histoire en France…

C’est tout d’abord un jeu inventé par un duo d’auteurs mythiques : Wolfgang Kramer et Michael Kiesling (créateurs entre autre de la trilogie des masques : Tikal, Java, Mexica (et leurs nouvelles itérations chez super meeple). En solo, chacun a également créer 6 qui prend pour l’un et Azul pour l’autre)… Des immenses vedettes donc…

Ensuite Coal Baron a précédemment été édité par Gigamic sous le titre de Gueules noires. Longtemps épuisé, il s’arrache à prix d’or sur les sites de vente de jeux d’occasion. Voici un aperçu de son ancien matériel :

Ce jeu de pose d’ouvriers pour 2 à 4 joueurs vous plonge dans la gestion d’un complexe de l’exploitation minière, au 19ème siècle, dans le nord de la France. Il est calibré pour être un titre initié.

Coal baron est classique sur son principe : on collecte des matières premières, on les transporte et on les livre pour remplir des contrats mais ses auteurs ont apporté 2 innovations qui apportent un twist intéressant :

-Nous possédons, devant chaque joueur, un ascenseur au cœur de sa mine, qui ne fait que monter et descendre. Sa gestion n’est pas si simple et demande un peu de prévision pour être efficace (on retrouve un peu cela dans Otys)

-Ce jeu repose sur la pose d’ouvriers sur des emplacements uniques. Ceux ci ne sont pas bloquant pour les joueurs, en effet, pour réaliser l’action déjà prise par un adversaire, il suffit de payer plus d’ouvriers que son prédécesseur.

On ajoute à cela une dose de majorité, pas mal de questions et de choix… La recette est là pour avoir un jeu agréable, qui tourne. Espérons que cette réédition porte chance à Passe Ton Tour Games, jeune éditeur français qui se lance dans un marché tellement concurrentiel.

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