Il n’y a pas à dire, quand on est passionné on est capable de passer une journée sous la canicule, lutter contre les transports en commun parisien et affronter la pollution…. C’était mon cas, samedi 29 Juin où j’ai participé à une excellente journée au salon : Paris est ludique.
De nombreux éditeurs présentaient leurs futures sorties. Voici, en images quelques exemples :
Parlons maintenant des quelques jeux que j’ai pu tester.
En premier lieu, je vais vous parler des futures sorties d‘Igiari. En octobre sortira les nouvelles unités pour le jeu art of war. Pour l’occasion (et suite à un conflit entre les auteurs), le jeu s’appellera Invictus. Ensuite j’ai pu m’essayer à un jeu hybride et complètement original : Soviet Kitchen
Cet ovni ludique est un coopératif se jouant avec une application. L’objectif est de réaliser un plat coloré et d’ajouter les bons ingrédients pour tendre vers cette couleur. Les joueurs ne peuvent se montrer leur cartes et vont les scanner à l’aide de la caméra frontale d’un téléphone. Un bon jeu de communication qui a le mérite d’être très original
Ensuite j’ai testé sur le stand de Blam : Montmartre. Dans ce jeu, il faut collectionner des cartes « tableau » en les piochant parmi 3 piles et les revendre au bon moment. Au cours de la partie l’argent récolté est de plus en plus important. Le sel du jeu vient du moment où on peut vendre. En effet, chaque acheteur va acheter un seul type de tableau et pour lui vendre il faut être soit être majoritaire en points, soit majoritaire en nombre de cartes de cette couleur. Le jeu est court et dynamique. Il manque, peut être, une touche d’originalité pour le faire sortir du lot.
Continuons avec Abyss conspiracy. Un « Abyss light » que faisait essayer l’éditeur Bombyx.
Ce jeu reprend énormément de principes de son ainé : clé pour obtenir des lieux, possibilité de prendre plus de cartes mais offrir à son adversaire plus de choix. La mécanique centrale est simple, les joueurs doivent construire leur assemblé en plaçant des cartes seigneurs devant eux. A leur tour, ils peuvent choisir une carte parmi 1,2 ou 3 de la pioche. Les cartes non choisies seront visibles et disponibles pour le suivant. Pour marquer des points il faut arriver à placer les cartes par groupe de couleur dans son assemblée. Bien évidemment certains seigneurs vont fournir des clés afin de choisir des lieux apportant des points de victoires supplémentaires, de plus d’autres vont permettre de déplacer des cartes dans notre assemblée pour maximiser les points de victoire. Une vraie belle réussite.
Continuons avec Obscuro sur le stand de Libellud. Des mages doivent récupérer un grimoire et sortir d’une bibliothèque magique en empruntant 5 portes . Le ic est que, parmi eux, se cache un traitre qui veut que les joueurs ne puissent jamais s’échapper avec le livre.
Obscuro reprend le principe de la communication via des images. Un joueur va jouer le rôle du grimoire et va piocher à chaque tour une carte « porte » que les autres joueurs doivent retrouver parmi 6. Pour leur faire découvrir, il va placer deux curseurs sur des images, il ne doit pas parler ! Les magiciens vont devoir se mettre d’accord pour retrouver la bonne. Plus ils sont lents et plus il y aura de pénalités pour la suite. De plus, le traitre se trouve parmi les magiciens et va se faire un malin plaisir de sélectionner des « cartes porte » proche de l’image originale mais aussi jouer de sa mauvaise influence sur le groupe. Chaque erreur nous fait perdre des points de vie jusqu’à ce que se soit la victoire du traitre ou la victoire des magiciens et du grimoire. Libellud est donc en terrain connu avec un jeu de communication via des images. Va-t-on en faire une overdose ? Obscuro fonctionne bien mais je l’ai trouvé très difficile. Attendons plus de retours pour se faire une idée. Sortie prévue en septembre.
Passons maintenant au dernier jeu jouer dans la journée : la cour des miracles. C’est typiquement un jeu de majorité avec de l’interaction forte. L’objectif est de placer 6 marqueurs objectif en contrôlant des quartiers de Paris ou en réalisant des objectifs communs en les achetant avec de l’or.
Chaque joueur incarne une confrérie de voleurs et de mendiants. La mécanique de majorité se fait à l’aide d' »ouvriers » qu’on place dans des quartiers. A chaque pose, on obtient un effet (récupération d’un mendiant plus puissant, déplacement d’un voleur adverse…) de l’or ou des cartes qui apportent de modifications de règles. Dès que le quartier est totalement remplie, on va regarder le force de chaque ouvrier sur la zone. Le plus fort pourra mettre son marqueur objectif sur la zone et ainsi avancer vers la victoire. Attention toutefois, à ne pas perdre ce quartier dans les tours suivants.
La cour des miracles et un jeu familial,malin, construit avec des mécaniques classiques mais qui s’agencent très bien ensemble. Le jeu a été développé par le scénariste de la Bd le roi des Ribauds, la partie graphique a été faite par le dessinateur de cette même bd.
Parlons des jeux de figurines maintenant, qui se sont fait plutôt rares, pour cette édition. On pourra, par contre, signaler la présence très remarqué de Mythic Games qui présentait le magnifique Super Fantasy Brawl actuellement sur KS. On a là un jeu splendide, peu cher (45 euros ! ) et facile à prendre en main. Pour mes amis de Stratéjeux allergiques aux dés, je précise que ce jeu n’en utilise pas !
Un salon comme celui là, c’est aussi des rencontres des professionnels du milieu, on a parlé avancement de financement participatif mais c’est aussi l’occasion de revenir avec des jeux dédicacés.