Depuis 4 ans le festival du jeu d’Orleans clôture l’été avec un festival implanté dans un lieu unique en plein centre-ville et au pied de la cathédrale. Vastes tentes avec des stands éditeurs et prototypes sont au rendez-vous…. La météo était idéale, je suis même tombé sur Jean Jacques (Troyen exilé pour la journée). J’ai déambulé entre les stands avec mon fils de 7 ans si bien que les jeux présentés par cet article sont parfois un peu éloignés des jeux pratiqués à l’association.
Pour commencer nous avons testé un jeu à licence édité par la toute petite maison d’édition la haute roche : Game over. Dans ce jeu, qui se base sur le mémory, les joueurs doivent parcourir un donjon représenté par des tuiles retournée. Le barbare que nous incarnons, doit se déplacer de case en case afin de récupérer une clé et délivrer la princesse prisonnière de sa couleur. Le problème est que pour chaque case que nous parcourons, nous tombons sur des monstres à éliminer de 4 manières différentes : poison, pistolet, massue et les flèches. Il faut donc s’armer en avance avant de retourner la tuile. En cas d’échec, il faut tout recommencer du début. Ce jeu ne renouvelle pas le mémory mais a eu pour mérite de beaucoup plaire à mon fils.
Ensuite, sur le stand des Ludonautes nous avons pu essayer une mini extension pour Colt express : bandit. Ici Belle était jouée par le jeu et on peut dire qu’elle nous en a fait baver (puisque le jeu à gagner). Au programme : Belle vole très facilement les diamants dans le train et elle peut très régulièrement nous attirer vers elle (brouillant ainsi notre programmation). Ces petites extensions à 5 euros sont plutôt intéressantes et nous permette de jouer à Colt express à 2. Le 3ème joueur est joué par le deck de carte de la mini extension. Selon l’animateur du stand, chaque extension « bandit » apporte une manière de jouer pour chaque personnage : Django pose de la dynamite etc….
On pouvait essayer également leur prochaine sortie prévue pour Essen : Last heroes
Chez Iello, nous avons pu tester 8 bit box… Le premier jeu de société contenant plusieurs jeux à l’intérieur ! Ceux sont tous des jeux de programmation utilisant un matériel commun et ayant pour thème le rétrogaming. Bien sûr, chaque jeu a sa spécificité et du matériel supplémentaire. L e concept est relativement fou et original, maintenant il faut que les jeux tiennent la route. Sur Orleans joue, j’ai eu la chance de jouer à Pixoid… Un remake de pacman à la sauce jeux de plateau. Un joueur joue Pixoid et les 3 autres les méchants bugs. C’est un jeu de programmation simultané où les joueurs vont désigner une direction et un nombre de cases de déplacement. Pour gagner un maximum de points, Pixoid doit tenir 12 tours sans se faire croquer. Les sensations sont très proches d’un Pacman et j’ai plutôt apprécié le jeu. Mais que peut-on dire de la réelle re jouabilité du titre ? Attendons de voir l’avis des 2 autres opus de la boite de base (jeu de course et de sport)
Je suis passé voir Fred Breton (un local de l’étape) en train d’animer plusieurs tables de Jeanne d’arc la bataille d’Orléans. Un jeu de majorité historique qui a été financé sur Ulule. La sortie du titre est prévue pour mi-décembre. On pouvait y admirer le matériel définitif
Après ma partie de pixoid, joué avec le boss de Capsicum games, je me suis rendu sur le stand de cet éditeur pour tester un super bon petit jeu de tuiles : Shahrazad. Ce jeu est un coopératif pour 2 joueurs qui se joue en 2 manches. Il faut arriver à placer des tuiles (numéroté de 0 à 21) de manière croissante en décalant les tuiles et en les groupant par couleur. A son tour, un joueur peut soit poser une tuile parmi 2 ou faire un échange d’une tuile posée avec une de sa main. Par contre, au tour suivant il devra en poser 2 à la suite. Les règles sont simples mais difficilement explicables sans exemples. Voici un ludochrono pour se faire une idée.
Le jeu est difficile, beau et j’espère pouvoir y rejouer rapidement. Mon meilleur jeu de ce salon.
Enfin, pour terminer, nous sommes passé sur le stand de Superlude. Cet éditeur a l’intension de se lancer dans une gamme de « roll and write » et doodle islands est le premier jeu de cette gamme. Les suivants auront pour thème : la construction d’un parc d’attraction mais aussi un roll qui se joue avec des tampons… Mystèrieux et original mais parlons du premier jeu de cette gamme. Doodle Islands a pour thème les pirates et les joueurs vont tracer sur un carte le déplacement de son bateau grâce à des dés. On lance un dé noir et un nombre de dés blancs équivalent au nombre de joueurs + 1. A son tour, un joueur sélectionne un dé blanc et le noir. Cela donne une abscisse et une ordonné sur sa carte pour tracer un chemin. Il faut passer sur les monstres en ayant silloner le plus long chemin, attaquer des bastions fortifiés, relier les différents bateaux pirates dissiminés sur la carte. Lorsqu’un joueur ne peut pas jouer, il va boire du rhum. Si on en abuse de trop, la partie prend fin. Le thème est correctement rendu, le jeu peu cher mais manque d’un petit quelque chose qui en fait un indispensable. A rapprocher des penny papers dans les sensations.
Et voilà pour mon compte rendu à chaud du salon Orleans joue 2018.