Le classement fairplay d’essen 2013

Pendant le salon d’essen, les joueurs ont l’opportunité de noter les jeux qu’ils testent. A la fin du salon, les organisateurs font les moyennes de ces notes et établissent un classement à partir de ces résultats. Voilà donc le fairplay 2013 :

Russian Railroads
Concordia
Die Glasstraße
Bruxelles 1893
Kashgar
Rokoko
Spyrium
Madeira
Love Letter
UGO
Amerigo
Glück Auf
Yunnan
Guildhall
Nauticus
Sanssouci
Tash-Kalar:Arena of Legends

Cette liste vaut ce qu’elle vaut, mais il est vrai que souvent il se dégage une certaine vérité dans ce classement …

2 commentaires

  1. Joué hier soir à Russian Railroads : le jeu est joli, la matériel très agréable à manipuler, les règles semblent très artificielles au premier abord mais s’assimilent vite (c’est du placement d’ouvriers) et les choix sont rapidement tendus. J’ai trouvé ça ultra plaisant à jouer. Par contre s’il y a de nombreux moyens de scorer certains sont relativement linéaires alors que d’autres plutôt exponentiels, de sorte que je me demande si plusieurs stratégie sont réellement valables ? J’ai misé sur le long terme et j’ai terminé à 392 points, marquant 190 points dans mon seul dernier tour (sur 6 que comptent le jeu), là où mes adversaires ont terminé dans les 270 points… Mais j’ai vraiment apprécié.

    Hier soir j’ai également testé Glück Auf et… je suis un peu déçu : c’est du placement d’ouvriers grand public et rapide, avec là aussi du joli matériel, des actions limitées et qui s’enchaînent avec naturel. Les choix sont nettement moins ardus et le système de score laisse une curieuse impression. En effet le score d’un joueur – qui repose en grande partie sur des décomptes de majorités – dépend largement des actions de ses adversaires. Normalement le premier et le second marquent mais en cas d’égalité pour une première place par exemple les premiers marquent tous les points pour la première place et le second rien du tout. De fait des écarts sont apparus nettement à la dernière évaluation de manière un peu imprévisible. A voir sur plusieurs parties.

    Testé le week-end dernier Bruxelles 1893. Là encore la lecture des règles fait un peu peur : c’est du placement d’ouvriers qui semble artificiellement compliqué, avec des tas d’interdépendances et de manières de scorer. Mais le matos est chouette et, en pratique, l’organisation du jeu s’assimile vite à défaut d’être naturelle. De fait la complication semble résulter de l’équilibrage : pas mal de stratégies apparaissent viables et si la spécialisation dans un domaine semble conseillée elle n’est pas forcément obligatoire. Il en est ressorti une partie vraiment tendue. A voir là encore si cette bonne impression se confirme dans le temps.

    De la liste j’ai aussi Rokoko mais je n’ai pas encore eu l’opportunité de le tester.

  2. Donc après quelques parties de Glück Auf (Gueules Noires) ça me semble toujours un peu imprévisible et aléatoire (c’est d’ailleurs amusant de constater comme la position de chaque joueur peut varier du tout au tout à chaque décompte intermédiaire), même si une fois la logique des décomptes à l’esprit on arrive à maîtriser un minimum la situation. Un jeu léger et familial.

    Rokoko (Maîtres Couturiers) est un deck builder ‘lite’ et… une bonne surprise. C’est (relativement) accessible, fluide et plaisant à jouer. Seule l’étape finale du calcul des scores est un peu fastidieuse. Il s’agit davantage d’un jeu d’opportunité qu’autre chose mais les nombreux moyens de scorer permettent de transformer ses premiers choix en stratégie. Et après plusieurs parties il ne semble pas y avoir de martingale – les joueurs les mieux placés ont chaque fois fini dans un mouchoir de poche avec des options de jeu différentes.

    Cette semaine c’était un peu Kramer contre Cramer.

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